«Mémoire d’un postier lambda », un document rédigé par un lanceur d’alerte qui se trouve vraisemblablement au cœur de la société dirigée par Ciré Dia est en train de mettre le feu à la SN La Poste.
A preuve, la responsable de l’Action sociale qui est soupçonnée par la Direction générale d’être une des gorges profondes du «Postier lambda» a été tout simplement relevée de ses fonctions parce que le document comporte des détails ahurissants sur la hausse du budget alloué aux aides et subventions. Pourtant, la plus nébuleuse affaire contenue dans le document, est relative aux relations entre la Direction générale de la SN Poste et NSIA Assurance. La société SN La Poste et la NSIA ont signé des contrats d’assurance.
Selon le document, ces contrats ont été conclus au taux de rémunération minimum des primes exigés par la réglementation (3%) et qui est bien en-deçà de celui du marché actuel. En effet, «le DG de la Poste a contracté avec NSIA, pour le personnel, une retraite complémentaire et a externalisé l’indemnité de départ à la retraite chez ce même assureur. Ces contrats ont été signés à l’insu de tous les services normalement concernés (service juridique, cellule des marchés, les différents services des ressources humaines, les différents services des finances et de la fiscalité…) ».
Qui poursuit : « Ces contrats, qui ont vu La Poste, rien qu’en 2015, virer près de 5 milliards à cet assureur, sont considérés par des experts du secteur, comme les plus léonins du marché et au détriment de La Poste. La NSIA est devenue leader dans le segment de l’assurance-vie en 2015 à cause de cette convention. Pourtant, les travailleurs n’ont jamais été demandeurs. Le DG avait refusé aux partenaires sociaux, l’augmentation des indemnités de logement sous prétexte que la situation financière de l’entreprise ne permettait pas une telle augmentation des charges. Une étude faite montre que la charge annuelle induite par cette initiative est de loin supérieure à celle d’une revalorisation des indemnités de logement. Pourquoi donc le DG a pris cette option? » s’interroge le lanceur d’alerte.
Qui plus est, la majorité des employés de La Poste touche au titre du logement, 20.000 FCFA, et que même les chefs de département ne bénéficient que d’une indemnité de 45.000 FCFA pour se loger avec leurs familles.
La particularité de La Poste est qu’elle n’a pas vocation à faire du bénéfice et n’en fait pas effectivement, elle est même déficitaire. La Poste ne peut donc pas bénéficier de cet allègement puisqu’elle ne s’acquitte pas de l'impôt sur le bénéfice. Ainsi, les clients se sont réveillés avec une coupure de 7.000 F CFA sur leurs avoirs en compte, souffle "Libération".
A preuve, la responsable de l’Action sociale qui est soupçonnée par la Direction générale d’être une des gorges profondes du «Postier lambda» a été tout simplement relevée de ses fonctions parce que le document comporte des détails ahurissants sur la hausse du budget alloué aux aides et subventions. Pourtant, la plus nébuleuse affaire contenue dans le document, est relative aux relations entre la Direction générale de la SN Poste et NSIA Assurance. La société SN La Poste et la NSIA ont signé des contrats d’assurance.
Selon le document, ces contrats ont été conclus au taux de rémunération minimum des primes exigés par la réglementation (3%) et qui est bien en-deçà de celui du marché actuel. En effet, «le DG de la Poste a contracté avec NSIA, pour le personnel, une retraite complémentaire et a externalisé l’indemnité de départ à la retraite chez ce même assureur. Ces contrats ont été signés à l’insu de tous les services normalement concernés (service juridique, cellule des marchés, les différents services des ressources humaines, les différents services des finances et de la fiscalité…) ».
Qui poursuit : « Ces contrats, qui ont vu La Poste, rien qu’en 2015, virer près de 5 milliards à cet assureur, sont considérés par des experts du secteur, comme les plus léonins du marché et au détriment de La Poste. La NSIA est devenue leader dans le segment de l’assurance-vie en 2015 à cause de cette convention. Pourtant, les travailleurs n’ont jamais été demandeurs. Le DG avait refusé aux partenaires sociaux, l’augmentation des indemnités de logement sous prétexte que la situation financière de l’entreprise ne permettait pas une telle augmentation des charges. Une étude faite montre que la charge annuelle induite par cette initiative est de loin supérieure à celle d’une revalorisation des indemnités de logement. Pourquoi donc le DG a pris cette option? » s’interroge le lanceur d’alerte.
Qui plus est, la majorité des employés de La Poste touche au titre du logement, 20.000 FCFA, et que même les chefs de département ne bénéficient que d’une indemnité de 45.000 FCFA pour se loger avec leurs familles.
La particularité de La Poste est qu’elle n’a pas vocation à faire du bénéfice et n’en fait pas effectivement, elle est même déficitaire. La Poste ne peut donc pas bénéficier de cet allègement puisqu’elle ne s’acquitte pas de l'impôt sur le bénéfice. Ainsi, les clients se sont réveillés avec une coupure de 7.000 F CFA sur leurs avoirs en compte, souffle "Libération".
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