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Situation en Guinée : la société civile sénégalaise dénonce et évoque les limites de la CEDEAO



La société civile et les mouvements citoyens sénégalais, ont fait face à la presse, ce vendredi pour dénoncer et exprimer leurs profondes inquiétudes sur les derniers développements de la crise post-électorale en Guinée, marquée par de nombreuses pertes en vies humaines et des dégâts matériels importants. Lesdits mouvements ont condamné avec la dernière énergie la situation et ont accusé Alpha Condé d'être le principal responsable de la situation chaotique que vit le pays. Ils ont aussi soutenu que cette situation a démontré toutes les limites de l'institution sous-régionale, la CEDEAO.
 
« Nous, organisations de la société civile et mouvement citoyens sénégalais, exprimons nos profondes inquiétudes face à cette situation qui vient confirmer le bien-fondé des alertes que nous avions lancées dans une récente déclaration commune, sur le caractère dangereux de la volonté de M. Alpha CONDE, de forcer un troisième mandat. Nous condamnons ces tueries et dégâts matériels enregistrés. Alpha CONDE est le principal responsable de la situation chaotique que vit la Guinée. Lui et son gouvernement, censés protéger la vie des citoyens et garantir l’exercice des libertés publiques », a déclaré Aline Badara Mboup, porte-parole du jour.
 
Dans sa déclaration, M. Mboup, représentant de FRAPP, note que cette situation a démontré toutes les limites de l'institution sous-régionale, la CEDEAO, animée par une ''commission exécutive dont le rôle, dans la crise encours en Guinée, n'est que de cautionner la mascarade électorale pour un troisième mandat de Condé.
 
« Au regard du bilan faisant état de 30 morts dont des enfants de 3 à 14 ans, nous organisations de la société civile et mouvements citoyens sénégalais recommandons au Président en exercice de la CEDEAO, un Sommet extraordinaire consacré à la crise guinéenne, au secrétaire Générale des Nations Unies, l’envoi d’une commission d’enquête internationale pour situer les responsabilités, le retraits des forces de défense et de sécurité guinéenne dans toutes les missions de maintien de la paix dans le monde, et des sanctions ciblées contre les autorités civiles et militaires impliquées dans les violations des droits humains en Guinée ».
 
Toutefois, ces organisations appellent la société civile ouest africaine à la « mobilisation sous-régionale en soutien au peuple de Guinée, avant d'engager le président Macky Sall, à porter cette voix auprès de ses homologues chefs d'État dans la résolution de la crise en Guinée ».


Vendredi 23 Octobre 2020 - 14:39


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