Trente cinq (35) jeunes magistrats ont reçu leurs diplômes des mains du président de la République Bassirou Diomaye Faye, ce vendredi 28 février, 2025. La cérémonie s’est tenue au Palais de la République. Prenant la parole, le Directeur général du Centre de formation judiciaire (CFJ), le juge Souleymane Téliko a entamé ses propos par une citation pour ainsi mettre l’accent sur l’importance du magistrat dans la bonne marche de la Justice. « La formation du magistrat est le socle sur lequel repose l'édifice de la justice, disait le Professeur Kéba Mbaye dans son ouvrage « Les droits de l'homme en Afrique ».
Le directeur a indiqué que cette cérémonie marque l’aboutissement du parcours exigeant de la promotion 2022-2024 du Centre de Formation Judiciaire. Et que cette 19e promotion composée de 35 jeunes magistrats, ils sont désormais prêts à assumer les lourdes responsabilités qui leur incombent au service "de notre nation et de l’idéal de justice".
« Ces récipiendaires ont suivi avec succès une formation théorique et pratique de deux années au terme de laquelle ils ont été déclarés aptes à exercer la fonction de magistrat par le jury d’examen de fin d’études présidé par notre éminent collègue, Monsieur Abdoulaye Ba, premier président de la Cour d’appel de Dakar. Cette cérémonie revêt à nos yeux deux significations majeures.
D'abord, elle marque le retour d'une tradition républicaine interrompue depuis 2019, témoignant ainsi de la considération portée aux acteurs de la justice.
Ensuite, cette cérémonie reflète la place primordiale qu'occupe la Justice dans notre pays. En effet, la décision récente de procéder au recrutement de 35 auditeurs de justice et de 45 greffiers, intervenue quelques mois après la tenue des Assises de la justice, démontre que sous votre magistère, la Justice n’est pas une charge différée, mais bien une priorité assumée et qu’elle est considérée, pour reprendre la belle formule du penseur Portalis comme la première dette de la souveraineté », a déclaré le juge Téliko.
Le thème choisi pour cette promotion est : « les défis de la gestion de l’ordre public à l’aune du numérique ».
Pour le Directeur général du Centre de formation judiciaire, « ce thème, d’une brûlante actualité, nous interpelle sur des enjeux contemporains majeurs et nous plonge dans une introspection sur l’impact du développement fulgurant du numérique sur notre mode de vie et les exigences d’adaptation qui s’imposent à nous. Rarement en effet, phénomène n’aura autant pas bousculé nos codes de conduite, nos modes de travail et nos systèmes de gouvernance.
De l’économie à l’environnement, du social, au judiciaire, il n’est pas un seul domaine d’activité qui échappe à ce qu’il est convenu d’appeler « l’invasion du numérique ».
Argumentant avec une citation de Victor Hugo qui disait avec pertinence que « on peut résister à l’invasion d’une armée, mais on ne résiste pas à l’invasion des idées », le juge Téliko a ainsi rappelé qu’ « il est d’autant plus inapproprié de chercher à résister à cette invasion que le développement du numérique constitue avant tout, un atout ».
«En effet », a -t-il indiqué, en plus d’être « symbole d’avancées technologiques et porteur de belles promesses de progrès autant économique que démocratique, le développement du numérique favorise l’exercice des libertés de pensée, d’expression et d’entreprise. En élargissant le périmètre et l’horizon des libertés, l’espace numérique constitue, incontestablement, un catalyseur du système démocratique et un vecteur du développement économique ».
Toutefois, selon le Directeur, il n’en est pas moins porteur de risques d’atteintes à l’ordre public. « Le cyberespace est, en effet, devenu un haut-lieu de délinquance comme en atteste la récurrence des cyberattaques et la diffusion de contenus aussi illicites que séditieux, qui compromettent la sécurité publique. L’effet amplificateur du cyberespace a fini de placer la délinquance numérique au rang des premières menaces à la sécurité publique.
La régulation de l’espace numérique, devenue une nécessité, doit se faire en tenant compte de la transformation de notre société induite par ce développement fulgurant des technologies numériques et des nouveaux défis dans la prévention et la gestion de l’ordre public social et économique.
Le directeur a indiqué que cette cérémonie marque l’aboutissement du parcours exigeant de la promotion 2022-2024 du Centre de Formation Judiciaire. Et que cette 19e promotion composée de 35 jeunes magistrats, ils sont désormais prêts à assumer les lourdes responsabilités qui leur incombent au service "de notre nation et de l’idéal de justice".
« Ces récipiendaires ont suivi avec succès une formation théorique et pratique de deux années au terme de laquelle ils ont été déclarés aptes à exercer la fonction de magistrat par le jury d’examen de fin d’études présidé par notre éminent collègue, Monsieur Abdoulaye Ba, premier président de la Cour d’appel de Dakar. Cette cérémonie revêt à nos yeux deux significations majeures.
D'abord, elle marque le retour d'une tradition républicaine interrompue depuis 2019, témoignant ainsi de la considération portée aux acteurs de la justice.
Ensuite, cette cérémonie reflète la place primordiale qu'occupe la Justice dans notre pays. En effet, la décision récente de procéder au recrutement de 35 auditeurs de justice et de 45 greffiers, intervenue quelques mois après la tenue des Assises de la justice, démontre que sous votre magistère, la Justice n’est pas une charge différée, mais bien une priorité assumée et qu’elle est considérée, pour reprendre la belle formule du penseur Portalis comme la première dette de la souveraineté », a déclaré le juge Téliko.
Le thème choisi pour cette promotion est : « les défis de la gestion de l’ordre public à l’aune du numérique ».
Pour le Directeur général du Centre de formation judiciaire, « ce thème, d’une brûlante actualité, nous interpelle sur des enjeux contemporains majeurs et nous plonge dans une introspection sur l’impact du développement fulgurant du numérique sur notre mode de vie et les exigences d’adaptation qui s’imposent à nous. Rarement en effet, phénomène n’aura autant pas bousculé nos codes de conduite, nos modes de travail et nos systèmes de gouvernance.
De l’économie à l’environnement, du social, au judiciaire, il n’est pas un seul domaine d’activité qui échappe à ce qu’il est convenu d’appeler « l’invasion du numérique ».
Argumentant avec une citation de Victor Hugo qui disait avec pertinence que « on peut résister à l’invasion d’une armée, mais on ne résiste pas à l’invasion des idées », le juge Téliko a ainsi rappelé qu’ « il est d’autant plus inapproprié de chercher à résister à cette invasion que le développement du numérique constitue avant tout, un atout ».
«En effet », a -t-il indiqué, en plus d’être « symbole d’avancées technologiques et porteur de belles promesses de progrès autant économique que démocratique, le développement du numérique favorise l’exercice des libertés de pensée, d’expression et d’entreprise. En élargissant le périmètre et l’horizon des libertés, l’espace numérique constitue, incontestablement, un catalyseur du système démocratique et un vecteur du développement économique ».
Toutefois, selon le Directeur, il n’en est pas moins porteur de risques d’atteintes à l’ordre public. « Le cyberespace est, en effet, devenu un haut-lieu de délinquance comme en atteste la récurrence des cyberattaques et la diffusion de contenus aussi illicites que séditieux, qui compromettent la sécurité publique. L’effet amplificateur du cyberespace a fini de placer la délinquance numérique au rang des premières menaces à la sécurité publique.
La régulation de l’espace numérique, devenue une nécessité, doit se faire en tenant compte de la transformation de notre société induite par ce développement fulgurant des technologies numériques et des nouveaux défis dans la prévention et la gestion de l’ordre public social et économique.
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