Distribution de nourriture par le Progamme alimentaire mondiale (PAM) dans le camp de Kalma, près de Nyala au Sud-Darfour.(Photo : Jose Cendon/AFP)
Deux jours après l’annonce de l’inculpation du président soudanais pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité au Darfour, 13 organisations non gouvernementales internationales et deux locales se sont vues révoquer leurs permis de travail. Parmi ces ONG, des noms prestigieux comme Médecins sans frontières (MSF-France), Oxfam ou, encore, Care. Le vice-président soudanais Ali Osman Taha les a accusées toutes d’avoir des activités politiques ou de renseignement.
Cette révocation a pour effet immédiat l’expulsion d’environ 250 travailleurs humanitaires expatriés et la mise au chômage de 5 000 employés soudanais qui travaillaient, pour la plupart, au Darfour. Des organismes des Nations unies sont touchés, eux aussi, par ces expulsions. Tout d’abord, le Bureau de coordination des affaires humanitaires (OCHA) qui n’a donc plus grand chose à coordonner. Le Programme alimentaire mondial (PAM) risque également de souffrir de l’absence soudaine d’ONG qui assuraient la circulation des denrées dans des zone reculées.
Mais les premiers à pâtir de la situation sont, évidemment, les déplacés eux-mêmes. Devenus dépendants du système d’aide internationale, ils sont deux millions et demi répartis dans des camps situés dans tout le Darfour. Des besoins premiers en médicaments et en nourriture ne seront dorénavant plus assurés. On craint une dégringolade du niveau de santé moyen dans toute la région et des conséquences sociales qui vont avec.
Marie-Pierre Allié présidente de MSF France a qualifié d’« absurde » la réaction des autorités soudanaises qui accusent les humanitaires d'avoir fourni des documents à la Cour pénale internationale (CPI). Elle a réaffirmé l'indépendance de son mouvement vis-à-vis de la CPI, soulignant que le départ des humanitaires du Darfour risque d'être catastrophique pour les populations civiles de cette région.
Cette révocation a pour effet immédiat l’expulsion d’environ 250 travailleurs humanitaires expatriés et la mise au chômage de 5 000 employés soudanais qui travaillaient, pour la plupart, au Darfour. Des organismes des Nations unies sont touchés, eux aussi, par ces expulsions. Tout d’abord, le Bureau de coordination des affaires humanitaires (OCHA) qui n’a donc plus grand chose à coordonner. Le Programme alimentaire mondial (PAM) risque également de souffrir de l’absence soudaine d’ONG qui assuraient la circulation des denrées dans des zone reculées.
Mais les premiers à pâtir de la situation sont, évidemment, les déplacés eux-mêmes. Devenus dépendants du système d’aide internationale, ils sont deux millions et demi répartis dans des camps situés dans tout le Darfour. Des besoins premiers en médicaments et en nourriture ne seront dorénavant plus assurés. On craint une dégringolade du niveau de santé moyen dans toute la région et des conséquences sociales qui vont avec.
Marie-Pierre Allié présidente de MSF France a qualifié d’« absurde » la réaction des autorités soudanaises qui accusent les humanitaires d'avoir fourni des documents à la Cour pénale internationale (CPI). Elle a réaffirmé l'indépendance de son mouvement vis-à-vis de la CPI, soulignant que le départ des humanitaires du Darfour risque d'être catastrophique pour les populations civiles de cette région.
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