L'accès à Malakal reste quasi inaccessible. Selon les équipes de Médecins sans Frontières Espagne, une des rares ONG encore présentes dans la région, les combats ont fait rage toute la soirée de vendredi, entre 19h et 22h, et le calme est ensuite revenu. Mais les accès à la ville sont bloqués et le directeur de MSF Espagne n'est pas en mesure d'estimer le nombre de blessés ou de déplacés.
De leur côté, les Nations unies confirment que le calme est revenu samedi, mais la situation reste instable à Malakal, capitale de l'Etat du Haut-Nil, une région stratégique du Soudan du Sud dont les puits de pétrole sont les derniers du pays à fonctionner.
La porte-parole de la mission des Nations unies pour le Soudan du Sud a confirmé qu'une milice shilluk du mouvement rebelle a attaqué la ville, désormais désertée. Il n'est pas encore possible d'estimer le nombre de déplacés, mais près de 30 000 personnes se trouvent déjà dans les quartiers des Nations unies à l'écart des combats.
Selon le ministre de l'Information sud-soudanais, les forces gouvernementales ont pour l'instant réussi à empêcher la prise de la ville. Les Shilluk s'opposent aux membres de l'ethnie Dinka depuis des semaines dans la région.
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