Des familles vivant le long de la rivière après avoir fui les combats.
Vols de bétail ou rancœurs accumulées entre communautés, l'Etat de Jonglei est à nouveau en proie à des violences. Et les travailleurs humanitaires sur place parlent « d'horribles massacres ».
Selon des témoins, les milices des ethnies Dinka et Lou Nuer ont mobilisé des milliers d'hommes pour combattre les Murle, une communauté rivale. Leur différend : le vol de bétail, qui est répandu depuis plusieurs générations. Mais le phénomène est devenu incontrôlable. Les razzias traditionnelles se sont transformées en combats mortels, et les hommes ne se contentent plus de voler le bétail : ils massacrent leurs rivaux, brûlent des villages et violent les femmes. « Nous n’avions jamais connu cela dans le Jonglei », assure un travailleur humanitaire.
Pour faire face, l’armée du Sud-Soudan avait déployé 15 000 soldats au Jonglei. Objectif : récupérer les armes qui ont été distribuées pendant les 20 ans de la guerre civile.
Mais mardi 9 juillet, à l'occasion du deuxième anniversaire de l'indépendance du pays, le président Salva Kiir a imputé ces violences à David Yau Yau, un ex-professeur de théologie d'ethnie Murle qui mène une rebellion dans la région. Mais pour les groupes de défense des droits de l’homme, aussi bien l'armée que les rebelles sont responsables des exactions à l'encontre des populations civiles.
Source : Rfi.fr
Selon des témoins, les milices des ethnies Dinka et Lou Nuer ont mobilisé des milliers d'hommes pour combattre les Murle, une communauté rivale. Leur différend : le vol de bétail, qui est répandu depuis plusieurs générations. Mais le phénomène est devenu incontrôlable. Les razzias traditionnelles se sont transformées en combats mortels, et les hommes ne se contentent plus de voler le bétail : ils massacrent leurs rivaux, brûlent des villages et violent les femmes. « Nous n’avions jamais connu cela dans le Jonglei », assure un travailleur humanitaire.
Pour faire face, l’armée du Sud-Soudan avait déployé 15 000 soldats au Jonglei. Objectif : récupérer les armes qui ont été distribuées pendant les 20 ans de la guerre civile.
Mais mardi 9 juillet, à l'occasion du deuxième anniversaire de l'indépendance du pays, le président Salva Kiir a imputé ces violences à David Yau Yau, un ex-professeur de théologie d'ethnie Murle qui mène une rebellion dans la région. Mais pour les groupes de défense des droits de l’homme, aussi bien l'armée que les rebelles sont responsables des exactions à l'encontre des populations civiles.
Source : Rfi.fr
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