L’attaque de drones a eu lieu pendant une cérémonie de remise de diplômes dans la base militaire de Gibet, à une centaine de kilomètres de Port-Soudan, capitale administrative du pays depuis le début de la guerre à Khartoum le 15 avril 2023. Une guerre qui oppose l’armée soudanaise aux forces de soutien rapide, des paramilitaires, auparavant alliés de l’armée et dirigées par Mohamed Hamdane Daglo.
La télévision soudanaise qui transmettait l’évènement en direct a interrompu sa diffusion durant une quinzaine de minutes. Selon des témoins joints par l'AFP, le général al-Burhan a quitté la cérémonie après l'attaque. Une vidéo le montre ensuite à l’hôpital de la ville entouré de Soudanais scandant des slogans en sa faveur. L'attaque n'a pour le moment pas été revendiquée.
Le général al-Burhan entend poursuivre la guerre
Dans sa première réaction après avoir échappé à cette tentative d’assassinat, le général al-Burhan a clamé : « Nous allons poursuivre la guerre tant que l’ennemi est dans les maisons des civils et tant qu’il encercle les villes ». « Nous ne nous rendrons pas, nous ne négocierons pas et nous ne craignons pas les drones » a-t-il déclaré.
Durant les derniers jours, les drones ont été largement utilisés par les forces de soutien rapide. Plusieurs positions militaires et civiles notamment à Kosti, au sud du Soudan, ont été visées par ces drones. Mercredi 31 juillet, le ministère soudanais des Affaires étrangères a annoncé la participation de Khartoum aux discussions de Genève prévue le 14 août prochain, mais le doute plane désormais sur la participation de l’armée à ces discussions initiées par les américains.
Le pays plus déchiré que jamais
La guerre, qui fait rage depuis 15 mois, a fait des dizaines de milliers de morts, certaines estimations faisant état de 150 000 personnes tuées, selon l'envoyé américain au Soudan, Tom Perriello. Elle a provoqué le déplacement de plus de 10 millions de personnes à l'intérieur du pays, ravageant les infrastructures et poussant le Soudan au bord de la famine.
Les paramilitaires contrôlent la majeure partie de la capitale Khartoum, de l'État d'al-Jazira dans le centre du pays, de la région du Darfour, dans l'ouest, ainsi que de larges pans du Kordofan sud. Depuis fin juin, ils ont réalisé une percée significative dans le sud-est du pays, s'emparant de bases militaires dans l'État du Sennar, resserrant l'étau autour de la ville de Port-Soudan.
La télévision soudanaise qui transmettait l’évènement en direct a interrompu sa diffusion durant une quinzaine de minutes. Selon des témoins joints par l'AFP, le général al-Burhan a quitté la cérémonie après l'attaque. Une vidéo le montre ensuite à l’hôpital de la ville entouré de Soudanais scandant des slogans en sa faveur. L'attaque n'a pour le moment pas été revendiquée.
Le général al-Burhan entend poursuivre la guerre
Dans sa première réaction après avoir échappé à cette tentative d’assassinat, le général al-Burhan a clamé : « Nous allons poursuivre la guerre tant que l’ennemi est dans les maisons des civils et tant qu’il encercle les villes ». « Nous ne nous rendrons pas, nous ne négocierons pas et nous ne craignons pas les drones » a-t-il déclaré.
Durant les derniers jours, les drones ont été largement utilisés par les forces de soutien rapide. Plusieurs positions militaires et civiles notamment à Kosti, au sud du Soudan, ont été visées par ces drones. Mercredi 31 juillet, le ministère soudanais des Affaires étrangères a annoncé la participation de Khartoum aux discussions de Genève prévue le 14 août prochain, mais le doute plane désormais sur la participation de l’armée à ces discussions initiées par les américains.
Le pays plus déchiré que jamais
La guerre, qui fait rage depuis 15 mois, a fait des dizaines de milliers de morts, certaines estimations faisant état de 150 000 personnes tuées, selon l'envoyé américain au Soudan, Tom Perriello. Elle a provoqué le déplacement de plus de 10 millions de personnes à l'intérieur du pays, ravageant les infrastructures et poussant le Soudan au bord de la famine.
Les paramilitaires contrôlent la majeure partie de la capitale Khartoum, de l'État d'al-Jazira dans le centre du pays, de la région du Darfour, dans l'ouest, ainsi que de larges pans du Kordofan sud. Depuis fin juin, ils ont réalisé une percée significative dans le sud-est du pays, s'emparant de bases militaires dans l'État du Sennar, resserrant l'étau autour de la ville de Port-Soudan.
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