Ce 13 avril, le porte-parole des FSR au Soudan assure qu'ils ont désormais pris le contrôle du camp de Zamzam, qui abrite au moins 500 000 personnes, des déplacés internes, en proie à une famine, selon l'ONU. Aucune source indépendante n'a pu le confirmer.
Le camp de Zamzam est régulièrement le théâtre d'attaques depuis le début de cette guerre, mais depuis le 11 avril, la violence s'est intensifiée. De sources humanitaires, les paramilitaires ont d'abord bombardé plusieurs heures le site avant de franchir le périmètre du camp par voie terrestre pour lancer un assaut.
Des travailleurs humanitaires tués
Parmi les civils tués, neuf travailleurs humanitaires, employés de la dernière clinique médicale qui était encore en activité sur le site. « Ils ont été abattus », déplore un responsable de Relief international, l'ONG qui les employait. Selon cette source, des centaines d'abris de fortune et le principal marché du camp ont également été détruits, alors que le camp de Zamzam est déjà déclaré en famine en raison notamment du blocus instauré par les FSR qui assiègent la ville d'El Fasher.
Le bilan total est difficile à évaluer, tout comme la situation exacte sur place, ce 13 avril au soir, car les moyens de communications avec Zamzam sont très limités. Samedi 12 avril, des vidéos montrant des civils tués sur place ont été diffusées par des activistes. Dans un communiqué en réaction, les forces de soutien rapide avaient dénoncé « une mise en scène et une tentative de les criminaliser ».
Le Darfour à feu et à sang
Plus à l'est, toujours dans la région du Darfour, au moins 56 civils ont été tués en deux jours lors d'attaques attribuées aux paramilitaires dans la ville d'Um Kadadah, reprise à l'armée par les FSR jeudi 10 avril, selon des bénévoles locaux coordonnant l'aide. Parmi les victimes, figure le directeur de l'hôpital de la ville. L'Arabie saoudite a « fermement condamné » les attaques sur les camps de déplacés, ce dimanche 13 avril, dans un communiqué publié avant que les FSR ne revendiquent la prise de Zamzam.
Le camp de Zamzam est régulièrement le théâtre d'attaques depuis le début de cette guerre, mais depuis le 11 avril, la violence s'est intensifiée. De sources humanitaires, les paramilitaires ont d'abord bombardé plusieurs heures le site avant de franchir le périmètre du camp par voie terrestre pour lancer un assaut.
Des travailleurs humanitaires tués
Parmi les civils tués, neuf travailleurs humanitaires, employés de la dernière clinique médicale qui était encore en activité sur le site. « Ils ont été abattus », déplore un responsable de Relief international, l'ONG qui les employait. Selon cette source, des centaines d'abris de fortune et le principal marché du camp ont également été détruits, alors que le camp de Zamzam est déjà déclaré en famine en raison notamment du blocus instauré par les FSR qui assiègent la ville d'El Fasher.
Le bilan total est difficile à évaluer, tout comme la situation exacte sur place, ce 13 avril au soir, car les moyens de communications avec Zamzam sont très limités. Samedi 12 avril, des vidéos montrant des civils tués sur place ont été diffusées par des activistes. Dans un communiqué en réaction, les forces de soutien rapide avaient dénoncé « une mise en scène et une tentative de les criminaliser ».
Le Darfour à feu et à sang
Plus à l'est, toujours dans la région du Darfour, au moins 56 civils ont été tués en deux jours lors d'attaques attribuées aux paramilitaires dans la ville d'Um Kadadah, reprise à l'armée par les FSR jeudi 10 avril, selon des bénévoles locaux coordonnant l'aide. Parmi les victimes, figure le directeur de l'hôpital de la ville. L'Arabie saoudite a « fermement condamné » les attaques sur les camps de déplacés, ce dimanche 13 avril, dans un communiqué publié avant que les FSR ne revendiquent la prise de Zamzam.
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