Nombreux sont les membres de la fratrie Daglo à s'activer dans le cadre des Forces de soutien rapide (FSR), mais aussi dans le vaste empire économique lié à la rébellion, composé de sociétés écrans spécialisées dans l'exportation de l'or et les travaux publics. Si Abderrahim Daglo, l'autre frère de Hemedti et vice-président des FSR, avait déjà subi des sanctions américaines il y a un an pour son rôle dans les massacres ethniques au Darfour, Algoney, petit frère et numéro trois des paramilitaires, est à son tour sanctionné pour avoir armé les FSR.
Cet ingénieur en informatique a d'abord travaillé comme secrétaire personnel de Hemedti, le chef des FSR. Il contrôle aujourd'hui la société écran Tradive General Trading LLC, basée aux Émirats arabes unis. C’est cette société qui a acheté les véhicules militaires actuellement utilisés par les FSR.
Sanctions américaines
Le Trésor américain estime que ses activités contribuent au siège d'El-Facher, la capitale de l'État du Darfour nord. Les sanctions prévoient le gel de l'ensemble de ses avoirs aux États-Unis, ainsi que l'interdiction pour toute entreprise ou citoyen américain de commercer avec lui, sous peine de poursuites. Elles interdisent également aux institutions financières de participer à des transactions l'impliquant, ou impliquant des sociétés lui appartenant. Enfin, il a interdiction d'entrer aux États-Unis.
Pour Bradley Smith, sous-secrétaire américain au Trésor en charge du terrorisme et du renseignement financier, « Algoney Hamdane Daglo continue de se procurer des armes pour poursuivre les attaques et autres atrocités contre ses concitoyens », alors que la communauté internationale multiplie les efforts pour la paix au Soudan.
Quant à Mathieu Miller, porte-parole du département d'État américain, il estime que les activités de ce frère Daglo alimentent la guerre au Soudan et les exactions brutales des FSR contre les civils.
Ces sanctions visent à exercer une pression sur la famille Daglo, même si des critiques du Parti républicain américain jugent qu'elles auront peu d'effet, car la famille n'a pas de comptes bancaires aux États-Unis, mais plutôt aux Émirats arabes unis.
Cet ingénieur en informatique a d'abord travaillé comme secrétaire personnel de Hemedti, le chef des FSR. Il contrôle aujourd'hui la société écran Tradive General Trading LLC, basée aux Émirats arabes unis. C’est cette société qui a acheté les véhicules militaires actuellement utilisés par les FSR.
Sanctions américaines
Le Trésor américain estime que ses activités contribuent au siège d'El-Facher, la capitale de l'État du Darfour nord. Les sanctions prévoient le gel de l'ensemble de ses avoirs aux États-Unis, ainsi que l'interdiction pour toute entreprise ou citoyen américain de commercer avec lui, sous peine de poursuites. Elles interdisent également aux institutions financières de participer à des transactions l'impliquant, ou impliquant des sociétés lui appartenant. Enfin, il a interdiction d'entrer aux États-Unis.
Pour Bradley Smith, sous-secrétaire américain au Trésor en charge du terrorisme et du renseignement financier, « Algoney Hamdane Daglo continue de se procurer des armes pour poursuivre les attaques et autres atrocités contre ses concitoyens », alors que la communauté internationale multiplie les efforts pour la paix au Soudan.
Quant à Mathieu Miller, porte-parole du département d'État américain, il estime que les activités de ce frère Daglo alimentent la guerre au Soudan et les exactions brutales des FSR contre les civils.
Ces sanctions visent à exercer une pression sur la famille Daglo, même si des critiques du Parti républicain américain jugent qu'elles auront peu d'effet, car la famille n'a pas de comptes bancaires aux États-Unis, mais plutôt aux Émirats arabes unis.
Autres articles
-
L'Égypte dément avoir mené des frappes aériennes au Soudan, pays voisin en guerre
-
Crises de 2002 et 2010 en Côte d’Ivoire: «Le résultat des enquêtes de la CPI est vraiment fondamental»
-
Est de la RDC: à Goma, l’interdiction de naviguer de nuit suite à un naufrage dramatique fait débat
-
Ghana: levée du préavis de grève illimitée après des avancées sur le dossier de l'orpaillage illégal
-
À Berlin, le changement climatique et son impact sur la sécurité en Afrique mis en lumière