L'armée malienne est accusée de commettre des exactions dans le nord du pays.
En menaçant ceux qui commettent des exactions de devoir éventuellement rendre des comptes à la justice internationale, la France prend les devants pour ne pas être soupçonnée d'avoir fermé les yeux.
Le risque est loin d'être négligeable. Au nord, l'armée française mène ses opérations dans les montagnes des Ifoghas sans la présence de soldats maliens, mais ailleurs dans le pays, des unités françaises appuient, soutiennent l'armée malienne. Si les exactions perdurent, les militaires français seront immanquablement éclaboussés. Paris doit donc faire passer des messages forts pour que le régime de Bamako ne laisse pas l'impunité s'installer lorsque ses soldats s'en prennent aux communautés touarègues ou arabes.
Pour l'instant, les autorités de transition semblent minimiser les faits. Pourtant, le Haut Commissariat des droits de l'homme de l'ONU a déjà lui aussi fait des mises en garde, ainsi que diverses ONG internationales.
Pour la France, l’enjeu est important. Le bilan de son intervention sera compromis si Bamako n'empêche pas les dérapages de son armée. Pire, c’est tout le processus de réconciliation avec le nord qui risque d'être mis en échec.
Source : Rfi.fr
Le risque est loin d'être négligeable. Au nord, l'armée française mène ses opérations dans les montagnes des Ifoghas sans la présence de soldats maliens, mais ailleurs dans le pays, des unités françaises appuient, soutiennent l'armée malienne. Si les exactions perdurent, les militaires français seront immanquablement éclaboussés. Paris doit donc faire passer des messages forts pour que le régime de Bamako ne laisse pas l'impunité s'installer lorsque ses soldats s'en prennent aux communautés touarègues ou arabes.
Pour l'instant, les autorités de transition semblent minimiser les faits. Pourtant, le Haut Commissariat des droits de l'homme de l'ONU a déjà lui aussi fait des mises en garde, ainsi que diverses ONG internationales.
Pour la France, l’enjeu est important. Le bilan de son intervention sera compromis si Bamako n'empêche pas les dérapages de son armée. Pire, c’est tout le processus de réconciliation avec le nord qui risque d'être mis en échec.
Source : Rfi.fr
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