La proposition portant le retour volontaire du peuple Haïtien en Afrique faite par le président de la République Me Abdoulaye Wade, a été validée à l’unanimité par le parlement Sénégalais. C’était lors d’une session d’urgence sur la situation en Haïti convoquée par le Chef de L’Etat hier, vendredi 22 janvier au Méridien président à Dakar.
En effet, selon le premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye, "de l’avis des experts, Haïti se trouve dans une zone sismique active et exposée aux aléas climatiques". Aussi, soutient-il, "Haïti n’est malheureusement pas à l’abri d’autres catastrophes de même nature que le séisme du 10 janvier dernier ou des cyclones les plus violents. En atteste le tremblement de terre que le pays, encore sous le choc, a enregistré à nouveau le mercredi 20 janvier".
Auparavant, poursuit le Premier ministre, "ce pays frère avait déjà été dévasté par un cyclone en septembre 2004 et a connu une soixantaine de catastrophes naturelles depuis 1900. Ainsi, la vie des 10 millions d’Haïtiens sur un territoire de seulement 28.000 Km2 se trouve constamment menacée par des calamités naturelles répétitives".
C’est pourquoi, ajoute Souleymane Ndéné Ndiaye, "au delà des efforts louables d’assistance d’urgence et de reconstruction du pays, il me parait convenable de rechercher des solutions pérennes, dont l’une pourrait se reposer sur le retour volontaire des Haïtiens qui le souhaitent, à la terre de leurs ancêtres, étendue sur plus de 30 millions de km2" Avant de conclure en ces termes "notre continent en tant que terre d’origine, ne saurait rester indifférent aux périls qui menacent le destin de ce peuple résultant d’un transfert forcé de populations africaines du fait de l’esclavage".
Le Premier ministre a profité de cette session pour faire part de son initiative de porter la question au Sommet de l’Union Africaine prévu à la fin de ce mois de janvier. Pour lui, "lorsqu’un problème interpelle l’Afrique, il sied d’en discuter au sein de l’instance continentale". "En posant cet acte, le Sénégal ne crée pas une première dans l’histoire si l’on sait que par le passé, des peuples de la Diaspora collectivement ou individuellement, ont exercé leur droit au retour volontaire en Afrique", précise-t-il avant de souhaiter que cette proposition soit comprise dans ces repères historiques et sa justification contextuelle".
Auparavant Souleymane Ndéné Ndiaye a déclaré que notre pays s’est joint à l’élan de solidarité internationale e faveur d’Haïti en décident de verser une contribution d’un million de dollars au titre de l’aide humanitaire d’urgence. Le Sénégal a également prévu de mobiliser des ressources additionnelles, par une participation populaire à l’échelle nationale et continentale.
Toutefois, sans prendre le contre pied des défenseurs de la proposition de Me Wade, Omar Khassimou Dia, parlant au nom du groupe démocratie et progrès, a estimé que cette résolution adoptée par le parlement est bien, mais il faut penser à la concrétiser. "A l’intérieur même du pays, il y a des conditions telles que les inondations dans la banlieue, la situation du monde rurale, la cherté de la vie...qu’il faut régler au préalable pour ne pas créer des mécontentements ou un déséquilibre".
En effet, selon le premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye, "de l’avis des experts, Haïti se trouve dans une zone sismique active et exposée aux aléas climatiques". Aussi, soutient-il, "Haïti n’est malheureusement pas à l’abri d’autres catastrophes de même nature que le séisme du 10 janvier dernier ou des cyclones les plus violents. En atteste le tremblement de terre que le pays, encore sous le choc, a enregistré à nouveau le mercredi 20 janvier".
Auparavant, poursuit le Premier ministre, "ce pays frère avait déjà été dévasté par un cyclone en septembre 2004 et a connu une soixantaine de catastrophes naturelles depuis 1900. Ainsi, la vie des 10 millions d’Haïtiens sur un territoire de seulement 28.000 Km2 se trouve constamment menacée par des calamités naturelles répétitives".
C’est pourquoi, ajoute Souleymane Ndéné Ndiaye, "au delà des efforts louables d’assistance d’urgence et de reconstruction du pays, il me parait convenable de rechercher des solutions pérennes, dont l’une pourrait se reposer sur le retour volontaire des Haïtiens qui le souhaitent, à la terre de leurs ancêtres, étendue sur plus de 30 millions de km2" Avant de conclure en ces termes "notre continent en tant que terre d’origine, ne saurait rester indifférent aux périls qui menacent le destin de ce peuple résultant d’un transfert forcé de populations africaines du fait de l’esclavage".
Le Premier ministre a profité de cette session pour faire part de son initiative de porter la question au Sommet de l’Union Africaine prévu à la fin de ce mois de janvier. Pour lui, "lorsqu’un problème interpelle l’Afrique, il sied d’en discuter au sein de l’instance continentale". "En posant cet acte, le Sénégal ne crée pas une première dans l’histoire si l’on sait que par le passé, des peuples de la Diaspora collectivement ou individuellement, ont exercé leur droit au retour volontaire en Afrique", précise-t-il avant de souhaiter que cette proposition soit comprise dans ces repères historiques et sa justification contextuelle".
Auparavant Souleymane Ndéné Ndiaye a déclaré que notre pays s’est joint à l’élan de solidarité internationale e faveur d’Haïti en décident de verser une contribution d’un million de dollars au titre de l’aide humanitaire d’urgence. Le Sénégal a également prévu de mobiliser des ressources additionnelles, par une participation populaire à l’échelle nationale et continentale.
Toutefois, sans prendre le contre pied des défenseurs de la proposition de Me Wade, Omar Khassimou Dia, parlant au nom du groupe démocratie et progrès, a estimé que cette résolution adoptée par le parlement est bien, mais il faut penser à la concrétiser. "A l’intérieur même du pays, il y a des conditions telles que les inondations dans la banlieue, la situation du monde rurale, la cherté de la vie...qu’il faut régler au préalable pour ne pas créer des mécontentements ou un déséquilibre".
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