Au Sénégal depuis le 19 janvier, les moines Shaolin du monastère de Chan ont émerveillé, mardi, le public du Grand Théâtre national dans le cadre de leur second et dernier spectacle, après celui de dimanche dernier.
La salle du Grand Théâtre national est presque pleine ce mardi 21 janvier. Avant 20 heures, un public hétérogène, composé d’hommes, de femmes et d’enfants, a bravé la fraîcheur du soir qui sévit depuis quelques temps dans la capitale sénégalaise pour assister au second spectacle des moines Shaolin du monastère de Chan. Le spectacle est placé sous le signe de l’amitié sino-sénégalaise. Une douce musique traduisant la diversité de la culture chinoise est servie dans la grande salle de spectacle pour tenir en haleine le public, en attendant 20 heures, l’heure choisie pour la prestation des moines. L’ambiance est voluptueuse. Le décor et les lumières tout simplement romantiques.
L’impressionnante prestation des moines allie les techniques des arts martiaux, notamment le kung-fu, à la musique et une belle chorégraphie. Quelques minutes plus tard, une chanson magique et mystérieuse annonce l’entrée en scène des moines sous les hurlements d’un public très content que le spectacle commence enfin. Certains se lèvent pour saluer les « seigneurs » du kung-fu. Vêtus d’un ensemble gris avec une ceinture jaune autour des reins, les moines sous un impressionnant mouvement de corps, de sauts acrobatiques et de roulades conçus avec une grande précision, marquent leur première entrée. Ils font le salut Shaolin sous les vivats des spectateurs.
La sortie de la scène de ces maîtres des arts martiaux est accompagnée par une agréable chanson intitulée la « ballade du printemps », dans une émouvante chorégraphie. La suite, devant le public excité, est un intermède alliant parfaitement la combinaison de la peinture et de la musique chinoise.
Les chanteurs très glamours régalent le public. En dehors de la musique de leur terroir, ils exécutent des chansons biens connues des Sénégalais, dont « Salimata » et « Mame Bamba », deux titres de Youssou Ndour. Les minutes de l’horloge s’égrènent. Les moines signent leur retour sur scène par les techniques du « wu shu » qui consistent à transformer le corps humain en une arme irréductible grâce à la suprématie du pouvoir mental qui permet à l’esprit de dominer le corps. L’un d’eux arrivent à réduire en morceaux les bâtons et autres armes en métal violemment frappés sur sa tête. Le même homme a été capable, par la concentration mentale, à résister à la pointe des flèches soutenant son corps à près de deux mètres du sol. Cette scène particulièrement violente a pourtant été bien ovationnée par un public conquis par l’art des moines de Shaolin. Pour boucler la boucle, après près de deux heures de spectacle, les pensionnaires du temple de Shaolin enchaînent avec une démonstration mettant en évidence 18 armes de combat. Le spectacle a continué avec une boxe s’inspirant de l’oiseau et qui unit force et douceur dans une berceuse pleine de volupté.
Ibrahima Ba
La salle du Grand Théâtre national est presque pleine ce mardi 21 janvier. Avant 20 heures, un public hétérogène, composé d’hommes, de femmes et d’enfants, a bravé la fraîcheur du soir qui sévit depuis quelques temps dans la capitale sénégalaise pour assister au second spectacle des moines Shaolin du monastère de Chan. Le spectacle est placé sous le signe de l’amitié sino-sénégalaise. Une douce musique traduisant la diversité de la culture chinoise est servie dans la grande salle de spectacle pour tenir en haleine le public, en attendant 20 heures, l’heure choisie pour la prestation des moines. L’ambiance est voluptueuse. Le décor et les lumières tout simplement romantiques.
L’impressionnante prestation des moines allie les techniques des arts martiaux, notamment le kung-fu, à la musique et une belle chorégraphie. Quelques minutes plus tard, une chanson magique et mystérieuse annonce l’entrée en scène des moines sous les hurlements d’un public très content que le spectacle commence enfin. Certains se lèvent pour saluer les « seigneurs » du kung-fu. Vêtus d’un ensemble gris avec une ceinture jaune autour des reins, les moines sous un impressionnant mouvement de corps, de sauts acrobatiques et de roulades conçus avec une grande précision, marquent leur première entrée. Ils font le salut Shaolin sous les vivats des spectateurs.
La sortie de la scène de ces maîtres des arts martiaux est accompagnée par une agréable chanson intitulée la « ballade du printemps », dans une émouvante chorégraphie. La suite, devant le public excité, est un intermède alliant parfaitement la combinaison de la peinture et de la musique chinoise.
Les chanteurs très glamours régalent le public. En dehors de la musique de leur terroir, ils exécutent des chansons biens connues des Sénégalais, dont « Salimata » et « Mame Bamba », deux titres de Youssou Ndour. Les minutes de l’horloge s’égrènent. Les moines signent leur retour sur scène par les techniques du « wu shu » qui consistent à transformer le corps humain en une arme irréductible grâce à la suprématie du pouvoir mental qui permet à l’esprit de dominer le corps. L’un d’eux arrivent à réduire en morceaux les bâtons et autres armes en métal violemment frappés sur sa tête. Le même homme a été capable, par la concentration mentale, à résister à la pointe des flèches soutenant son corps à près de deux mètres du sol. Cette scène particulièrement violente a pourtant été bien ovationnée par un public conquis par l’art des moines de Shaolin. Pour boucler la boucle, après près de deux heures de spectacle, les pensionnaires du temple de Shaolin enchaînent avec une démonstration mettant en évidence 18 armes de combat. Le spectacle a continué avec une boxe s’inspirant de l’oiseau et qui unit force et douceur dans une berceuse pleine de volupté.
Ibrahima Ba
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