Des victimes de l'attentat suicide à Akuressa, à 160 kilomètres au sud de Colombo, le 10 mars 2009. (Photo : Reuters)
L’attentat s'est produit dans une mosquée dans la ville d'Akuressa, dans le sud du pays, à 160 km de la capitale Colombo.
Plusieurs dirigeants du pays dont 6 ministres assistaient à une réception quand l'attentat s'est produit, commis vraisemblablement par un kamikaze.
Deux ministres ont donc été blessés : le ministre de la Poste et des Télécommunications et celui de la Culture.
Le ministre de la Poste a été transporté vers une unité de soins intensifs et serait entre la vie et la mort.
Frapper fort
L'attentat n'a pas encore été revendiqué mais l'armée l'attribue déjà aux Tigres Tamouls. Les rebelles ont subi de sérieux revers ces dernières semaines et ne contrôlent plus que 50km² dans le nord-est de l'île.
Avec cet attentat, ils viennent de prouver que la suprématie militaire de l'armée sri lankaise ne veut pas dire que la guerre est terminée. Les Tigres tamouls peuvent encore frapper n'importe où et frapper fort.
La cible était politique.
Pour le porte-parole de l'armée, c'est signé : c'est une attaque tamoule. Le mode opératoire évoque une méthode éprouvée au cours des trente dernières années dans les rangs indépendantistes.
Et il est vraisemblable que la défaite militaire imminente des Tigres et la perte attendue de leur foyer national, dans le nord, va les inciter à renforcer les attaques non-conventionnelles (au Sri Lanka, en toute logique, mais également peut-être ailleurs)...
Combats acharnés
Le lieu suggère également une expertise dont les Tigres ont la maîtrise : l'attentat a été perpétré à l'extrême sud du pays, symétriquement à l'opposé de la région du Vanni où les derniers combats (des combats acharnés) se poursuivent, dans le nord du Sri Lanka, ce qui témoigne de la capacité intacte des Tamouls d'activer des « réseaux dormants » et de poursuivre leur guerre d'indépendance par d'autres moyens que les moyens militaires classiques.
Enfin, comme toujours, lorsqu'elle n'est pas militaire, la cible est politique (comme c'est encore le cas aujourd'hui). Comme en témoigne les précédents épisodes, les Tigres s'efforcent à la fois de frapper fort et « à la tête » de l'Etat.
Le bilan des victimes d'Akuressa est non seulement considérable, mais c'est clairement la délégation des 6 ministres présents à la cérémonie qui était visée.
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Plusieurs dirigeants du pays dont 6 ministres assistaient à une réception quand l'attentat s'est produit, commis vraisemblablement par un kamikaze.
Deux ministres ont donc été blessés : le ministre de la Poste et des Télécommunications et celui de la Culture.
Le ministre de la Poste a été transporté vers une unité de soins intensifs et serait entre la vie et la mort.
Frapper fort
L'attentat n'a pas encore été revendiqué mais l'armée l'attribue déjà aux Tigres Tamouls. Les rebelles ont subi de sérieux revers ces dernières semaines et ne contrôlent plus que 50km² dans le nord-est de l'île.
Avec cet attentat, ils viennent de prouver que la suprématie militaire de l'armée sri lankaise ne veut pas dire que la guerre est terminée. Les Tigres tamouls peuvent encore frapper n'importe où et frapper fort.
La cible était politique.
Pour le porte-parole de l'armée, c'est signé : c'est une attaque tamoule. Le mode opératoire évoque une méthode éprouvée au cours des trente dernières années dans les rangs indépendantistes.
Et il est vraisemblable que la défaite militaire imminente des Tigres et la perte attendue de leur foyer national, dans le nord, va les inciter à renforcer les attaques non-conventionnelles (au Sri Lanka, en toute logique, mais également peut-être ailleurs)...
Combats acharnés
Le lieu suggère également une expertise dont les Tigres ont la maîtrise : l'attentat a été perpétré à l'extrême sud du pays, symétriquement à l'opposé de la région du Vanni où les derniers combats (des combats acharnés) se poursuivent, dans le nord du Sri Lanka, ce qui témoigne de la capacité intacte des Tamouls d'activer des « réseaux dormants » et de poursuivre leur guerre d'indépendance par d'autres moyens que les moyens militaires classiques.
Enfin, comme toujours, lorsqu'elle n'est pas militaire, la cible est politique (comme c'est encore le cas aujourd'hui). Comme en témoigne les précédents épisodes, les Tigres s'efforcent à la fois de frapper fort et « à la tête » de l'Etat.
Le bilan des victimes d'Akuressa est non seulement considérable, mais c'est clairement la délégation des 6 ministres présents à la cérémonie qui était visée.
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