Philippe Duamelle, le représentant au Sri Lanka de l'agence onusienne chargée de la protection de l'enfance, a affirmé avoir des informations claires sur l'intensification du recrutement forcé par les Tigres tamouls de civils, dont des enfants dès l'âge de 14 ans, au moment où l'armée gouvernementale semble sur le point d'écraser la rébellion. On estime à 200.000 les civils pris au piège dans le dernier bastion encore tenu par les séparatistes près des côtes nord-est de l'île.
Les Tigres de libération de l'Eelam tamoul (LTTE) ont régulièrement eu recours à des enfants-soldats dans le conflit qui perdure depuis 25 ans, et qui a causé la mort de 70.000 personnes. Selon les Nations unies, 6.000 cas de recrutement d'enfants ont été recensés depuis 2003.
"Ces enfants sont confrontés à un danger immédiat et risquent grandement leurs vies. Leur enrôlement est intolérable", a déclaré M. Duamelle mardi dans un communiqué. "Les enfants soldats subissent des abus physiques, des événements traumatisants et voient la mort en face. Au lieu de l'espoir, c'est la peur qui définit leur enfance".
L'accès à la zone de conflit est interdit aux journalistes, mais des responsables médicaux estimaient la semaine dernière que 40 civils étaient tués chaque jour dans les combats.
"Les Nations unies appellent les deux parties à trouver une solution régulière et humaine afin d'épargner aux civils, et aux enfants en particulier, les effusions de sang et les morts dues à la fois aux maladies et aux combats", a exhorté l'ONU lundi dans un communiqué, précisant que les civils souffraient de pénuries de nourriture, de médicaments et d'eau.
L'ONU a aussi accusé les LTTE d'empêcher les civils de fuir, soulignant qu'"un nombre grandissant de gens essayant de fuir ont été blessés par balle et parfois tués."
Les séparatistes nient utiliser des civils comme boucliers humains et avoir visé ceux qui essayaient de fuir.
Les Nations unies ont précisé que 15 de leur salariés, ainsi que 75 membres de leurs familles (dont une quarantaine d'enfants) étaient coincés dans la zone encore aux mains des Tigres tamouls, parce que ces derniers refusaient de les laisser partir.
Par ailleurs, lundi, la Croix rouge a évacué 400 personnes à bord d'un ferry depuis un hôpital situé près de la côte, dans la zone de combats, a annoncé un porte-parole de l'organisation, Sarasi Wijeratne. AP
source : AP
Les Tigres de libération de l'Eelam tamoul (LTTE) ont régulièrement eu recours à des enfants-soldats dans le conflit qui perdure depuis 25 ans, et qui a causé la mort de 70.000 personnes. Selon les Nations unies, 6.000 cas de recrutement d'enfants ont été recensés depuis 2003.
"Ces enfants sont confrontés à un danger immédiat et risquent grandement leurs vies. Leur enrôlement est intolérable", a déclaré M. Duamelle mardi dans un communiqué. "Les enfants soldats subissent des abus physiques, des événements traumatisants et voient la mort en face. Au lieu de l'espoir, c'est la peur qui définit leur enfance".
L'accès à la zone de conflit est interdit aux journalistes, mais des responsables médicaux estimaient la semaine dernière que 40 civils étaient tués chaque jour dans les combats.
"Les Nations unies appellent les deux parties à trouver une solution régulière et humaine afin d'épargner aux civils, et aux enfants en particulier, les effusions de sang et les morts dues à la fois aux maladies et aux combats", a exhorté l'ONU lundi dans un communiqué, précisant que les civils souffraient de pénuries de nourriture, de médicaments et d'eau.
L'ONU a aussi accusé les LTTE d'empêcher les civils de fuir, soulignant qu'"un nombre grandissant de gens essayant de fuir ont été blessés par balle et parfois tués."
Les séparatistes nient utiliser des civils comme boucliers humains et avoir visé ceux qui essayaient de fuir.
Les Nations unies ont précisé que 15 de leur salariés, ainsi que 75 membres de leurs familles (dont une quarantaine d'enfants) étaient coincés dans la zone encore aux mains des Tigres tamouls, parce que ces derniers refusaient de les laisser partir.
Par ailleurs, lundi, la Croix rouge a évacué 400 personnes à bord d'un ferry depuis un hôpital situé près de la côte, dans la zone de combats, a annoncé un porte-parole de l'organisation, Sarasi Wijeratne. AP
source : AP
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