En visite en France depuis hier, vendredi 6 juillet 12, soit le lendemain de l’arrestation de dix personnes dont sept (7) Mauritaniens et trois (3) Sénégalais supposés appartenir à un réseau terroriste, Macky Sall se veut formel. «Aucun pays, en tout cas africain, à lui seul ne peut faire face à la menace terroriste puisque, vous savez, nous avons des frontières poreuses entre pays».
Mieux, les populations étant de part et d’autre de la frontière, «il est extrêmement difficile pour nos pays, sans moyens d’investigations poussées, sans surveillance satellitaire, sans surveillance aérienne permanente, combinées au contrôle terrestre, d’assurer l’étanchéité de nos frontières», a expliqué le président de la République.
Suffisant pour qu’il en appelle à une coordination des efforts en matière de sécurité et de défense au niveau national, sous régional, régional et international pour endiguer le mal. «Donc il y a urgence à coordonner nos efforts en matière de sécurité et de défense. Mais je pense que dans la coopération, à travers la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), l’Union africaine (Ua) et bien sûr le Conseil de sécurité des Nations Unies que cette question sera résolue».
En attendant, au niveau national, le président de la République a décidé de la coordination des efforts de l’armée, la gendarmerie, la police. «Et dans ce cadre, je viens de décider avant de venir ici (en France-ndlr) d’une coordination de toutes les forces de sécurité pour un contrôle plus efficace de nos frontières». La veille de cette sortie de Macky Sall, dix personnes dont sept (7) mauritaniens et trois (3) sénégalais supposés appartenir à un réseau terroriste ont été interpellées, dans la matinée, le 5 juillet à Dagana, par la Gendarmerie.
Selon les premiers éléments de l’enquête, des étudiants et des jeunes religieux composeraient le groupe de personnes en question qui proviendraient de Nouakchott en passant par Rosso avec le dessein d’atterrir à Dakar avant d’être appréhendés.Il ya quelques années déjà, juste avant l’ouverture du Sommet de l’Organisation de la conférence islamique en mars 2008 à Dakar, des éléments supposés appartenir à un mouvement terroriste, après une filature, avaient été interpellés en catimini par les forces de sécurité sénégalaise à Bissau.
MNLA au Mali, AQMI en Mauritanie : la menace terroriste aux portes du Sénégal
D’ailleurs, le président sénégalais Macky Sall lors de sa première visite en France au lendemain de son élection le 19 avril dernier soulignait déjà que le «péril terroriste» touchait désormais tous les pays d'Afrique de l'Ouest et que «le Sénégal est un pays de la ligne de front». C’était à la suite d'une rencontre à Paris avec l’ancien président Nicolas Sarkozy, quelques après le coup d'Etat survenu le 22 mars dernier au Mali et l’occupation du Nord de ce pays par des rebelles touareg, Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), des mouvements islamistes et divers groupes criminels occupent la moitié nord du pays.
Ce qui fait dire à Alioune Tine, Président de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (Raddho) que le «danger est à nos portes. Les islamistes du Mouvement de libération de l’Asawad (Mnla) qui occupent le Nord du Mali sont mieux équipées, que l’armée malienne. Cela cumulé à Alquaïda au Maghreb (Aqmi) et ‘’Boko Haram’’ au Nigeria qui se connecte au réseau terroriste international, la menace est réelle et l’Afrique n’a pas les moyens d’y faire face».
C’est pourquoi, à son avis, il faut travailler en connexion tout en regardant la question de sécurité de façon globale, tout en mettant en place un politique de rigueur conte le chômage des jeunes (la pauvreté étant un terreau fertile de recrutement pour les islamistes). Cela suppose également la mise en avant de la vertu (politique) qui ne doit plus être un slogan. Ce qui mettrait fin à l’arrogance d’une minorité de nouveaux riches du système à conseillé le président de la Raddho.
avec Sudonline
Mieux, les populations étant de part et d’autre de la frontière, «il est extrêmement difficile pour nos pays, sans moyens d’investigations poussées, sans surveillance satellitaire, sans surveillance aérienne permanente, combinées au contrôle terrestre, d’assurer l’étanchéité de nos frontières», a expliqué le président de la République.
Suffisant pour qu’il en appelle à une coordination des efforts en matière de sécurité et de défense au niveau national, sous régional, régional et international pour endiguer le mal. «Donc il y a urgence à coordonner nos efforts en matière de sécurité et de défense. Mais je pense que dans la coopération, à travers la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), l’Union africaine (Ua) et bien sûr le Conseil de sécurité des Nations Unies que cette question sera résolue».
En attendant, au niveau national, le président de la République a décidé de la coordination des efforts de l’armée, la gendarmerie, la police. «Et dans ce cadre, je viens de décider avant de venir ici (en France-ndlr) d’une coordination de toutes les forces de sécurité pour un contrôle plus efficace de nos frontières». La veille de cette sortie de Macky Sall, dix personnes dont sept (7) mauritaniens et trois (3) sénégalais supposés appartenir à un réseau terroriste ont été interpellées, dans la matinée, le 5 juillet à Dagana, par la Gendarmerie.
Selon les premiers éléments de l’enquête, des étudiants et des jeunes religieux composeraient le groupe de personnes en question qui proviendraient de Nouakchott en passant par Rosso avec le dessein d’atterrir à Dakar avant d’être appréhendés.Il ya quelques années déjà, juste avant l’ouverture du Sommet de l’Organisation de la conférence islamique en mars 2008 à Dakar, des éléments supposés appartenir à un mouvement terroriste, après une filature, avaient été interpellés en catimini par les forces de sécurité sénégalaise à Bissau.
MNLA au Mali, AQMI en Mauritanie : la menace terroriste aux portes du Sénégal
D’ailleurs, le président sénégalais Macky Sall lors de sa première visite en France au lendemain de son élection le 19 avril dernier soulignait déjà que le «péril terroriste» touchait désormais tous les pays d'Afrique de l'Ouest et que «le Sénégal est un pays de la ligne de front». C’était à la suite d'une rencontre à Paris avec l’ancien président Nicolas Sarkozy, quelques après le coup d'Etat survenu le 22 mars dernier au Mali et l’occupation du Nord de ce pays par des rebelles touareg, Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), des mouvements islamistes et divers groupes criminels occupent la moitié nord du pays.
Ce qui fait dire à Alioune Tine, Président de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (Raddho) que le «danger est à nos portes. Les islamistes du Mouvement de libération de l’Asawad (Mnla) qui occupent le Nord du Mali sont mieux équipées, que l’armée malienne. Cela cumulé à Alquaïda au Maghreb (Aqmi) et ‘’Boko Haram’’ au Nigeria qui se connecte au réseau terroriste international, la menace est réelle et l’Afrique n’a pas les moyens d’y faire face».
C’est pourquoi, à son avis, il faut travailler en connexion tout en regardant la question de sécurité de façon globale, tout en mettant en place un politique de rigueur conte le chômage des jeunes (la pauvreté étant un terreau fertile de recrutement pour les islamistes). Cela suppose également la mise en avant de la vertu (politique) qui ne doit plus être un slogan. Ce qui mettrait fin à l’arrogance d’une minorité de nouveaux riches du système à conseillé le président de la Raddho.
avec Sudonline
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