Dans un communiqué publié le jeudi 22 février 2024, l’Unité syndicale de base (USB) du Syndicat Unitaire et Démocratique des Enseignants du Sénégal, entité Enseignement Supérieur et Recherche (SUDES-ESR) de l'Institut de Français pour les Etudiants étrangers (IFE) informe la communauté universitaire et plus largement la communauté nationale que le « Recteur de l’Université Cheikh Anta Diop foule au pied, sans la moindre crainte, les textes qui régissent l’institution ».
En effet, le 29 janvier 2024, le « Recteur a signé l’arrêté 275 portant constitution du Jury de délibération de l’Institut de Français pour les Etudiants étrangers (IFE) en se substituant, fait inédit, au Conseil scientifique et pédagogique seul habilité à délibérer sur des questions d’ordre pédagogique conformément à l’article 8 du décret 79-175 du 28 février 1979 », lit-on dans le communiqué.
Par ailleurs, le Syndicat unitaire et démocratique des enseignants du Sénégal - Enseignement supérieur et Recherche (SUDES-ESR) indique que cet « arrêté illégal qui, par ailleurs, exclut certains enseignant.e.s des délibérations des niveaux dans lesquels ils dispensent des cours, viole également l’article 31 de la loi 2016-07 du 02 mars 2016 modifiant la loi n°81-59 de 1981 portant statut du personnel enseignant des universités, l’article 4 de la loi 2015-02 du 06 janvier 2015 relative aux universités publiques, ainsi que l’article 10 de la loi 94-79 du 24 novembre 1994 relatives aux franchises et libertés universitaires ».
En outre, poursuit le communiqué, dans le cadre des élections à la direction de l’IFE en juillet dernier, le « Recteur a contourné les règles de constitution du corps électoral telle qu’édictées par le décret 2021-1500 du 16 novembre 2021 fixant les règles d’organisation et de fonctionnement de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar et que lui-même avait mentionné dans les appels à candidatures n° 002804 du 05 avril 2023 ».
Pour accomplir cet acte illégal, le syndicat souligne que le « recteur a invoqué un « décret 2021- 1500 du 16 novembre 2021 modifié » qui n’est qu’à l’étape de projet et donc pas signé par la seule autorité habilitée, le chef de l’Etat ».
L’USB SUDES-ESR de l’IFE indique que ces « deux actes viennent compléter une liste, hélas, déjà longue d'actes et mesures illégaux pris depuis 2021 par le Recteur à l’IFE. L’on peut citer la suspension brutale et inhumaine sans aucune procédure des salaires et des accès aux services médicaux et sociaux de quatre enseignant.e.s qui n’ont eu d’autre tort que de s’insurger contre le non-respect des textes régissant l’élection à la direction de leur établissement.
Devant la contestation du dernier acte illégal portant sur la composition des jurys de délibération, le « Recteur et la direction de l’IFE n’ont pas eu une autre réaction que celle d’opter pour des délibérations en ligne, avec la possibilité de la non prise en compte des notes de TCE (Niveau 3) et de Connaissance de la Langue (Niveau 2) ».
L’USB SUDES-ESR de l’IFE informe les « étudiant.e.s, et leurs parents des graves conséquences d’une telle décision sur la validité des diplômes qui seront délivrés au titre de l’année 2022-2023. C’est pourquoi l’USB_SUDES-ESR proteste énergiquement contre cette pratique irresponsable de l’administration de l’IFE et met le Directeur des Affaires Pédagogiques ainsi que le Recteur face à leurs responsabilités de garants de la validité des diplômes délivrés par l’université ».
Toutefois, l’USB SUDES-ESR de l’IFE reste ouverte au dialogue avec l’autorité universitaire, dans une démarche constructive et dans une volonté de trouver enfin une issue à cette crise qui dure depuis bientôt trois ans.
En effet, le 29 janvier 2024, le « Recteur a signé l’arrêté 275 portant constitution du Jury de délibération de l’Institut de Français pour les Etudiants étrangers (IFE) en se substituant, fait inédit, au Conseil scientifique et pédagogique seul habilité à délibérer sur des questions d’ordre pédagogique conformément à l’article 8 du décret 79-175 du 28 février 1979 », lit-on dans le communiqué.
Par ailleurs, le Syndicat unitaire et démocratique des enseignants du Sénégal - Enseignement supérieur et Recherche (SUDES-ESR) indique que cet « arrêté illégal qui, par ailleurs, exclut certains enseignant.e.s des délibérations des niveaux dans lesquels ils dispensent des cours, viole également l’article 31 de la loi 2016-07 du 02 mars 2016 modifiant la loi n°81-59 de 1981 portant statut du personnel enseignant des universités, l’article 4 de la loi 2015-02 du 06 janvier 2015 relative aux universités publiques, ainsi que l’article 10 de la loi 94-79 du 24 novembre 1994 relatives aux franchises et libertés universitaires ».
En outre, poursuit le communiqué, dans le cadre des élections à la direction de l’IFE en juillet dernier, le « Recteur a contourné les règles de constitution du corps électoral telle qu’édictées par le décret 2021-1500 du 16 novembre 2021 fixant les règles d’organisation et de fonctionnement de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar et que lui-même avait mentionné dans les appels à candidatures n° 002804 du 05 avril 2023 ».
Pour accomplir cet acte illégal, le syndicat souligne que le « recteur a invoqué un « décret 2021- 1500 du 16 novembre 2021 modifié » qui n’est qu’à l’étape de projet et donc pas signé par la seule autorité habilitée, le chef de l’Etat ».
L’USB SUDES-ESR de l’IFE indique que ces « deux actes viennent compléter une liste, hélas, déjà longue d'actes et mesures illégaux pris depuis 2021 par le Recteur à l’IFE. L’on peut citer la suspension brutale et inhumaine sans aucune procédure des salaires et des accès aux services médicaux et sociaux de quatre enseignant.e.s qui n’ont eu d’autre tort que de s’insurger contre le non-respect des textes régissant l’élection à la direction de leur établissement.
Devant la contestation du dernier acte illégal portant sur la composition des jurys de délibération, le « Recteur et la direction de l’IFE n’ont pas eu une autre réaction que celle d’opter pour des délibérations en ligne, avec la possibilité de la non prise en compte des notes de TCE (Niveau 3) et de Connaissance de la Langue (Niveau 2) ».
L’USB SUDES-ESR de l’IFE informe les « étudiant.e.s, et leurs parents des graves conséquences d’une telle décision sur la validité des diplômes qui seront délivrés au titre de l’année 2022-2023. C’est pourquoi l’USB_SUDES-ESR proteste énergiquement contre cette pratique irresponsable de l’administration de l’IFE et met le Directeur des Affaires Pédagogiques ainsi que le Recteur face à leurs responsabilités de garants de la validité des diplômes délivrés par l’université ».
Toutefois, l’USB SUDES-ESR de l’IFE reste ouverte au dialogue avec l’autorité universitaire, dans une démarche constructive et dans une volonté de trouver enfin une issue à cette crise qui dure depuis bientôt trois ans.
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