Ces photos ont d'abord été publiées en janvier dans le cadre d'une étude connue comme le rapport César, financée par le gouvernement du Qatar.
César est le nom de code d'un photographe de la police militaire syrienne qui les a fait sortir clandestinement des centres de détention syriens.
Les photographies très nettes sont difficiles à regarder. Elles montrent les corps émaciés de jeunes hommes morts, leurs cadavres squelettiques. Avec des mains gravement blessées qui comme si elles avaient été aspergées de produits chimiques. Les chevilles et les poignets avec plaies horribles, d'après des médecins légistes elles sont dûes à un enchaînement à des fers. Toutes ces photos sont horribles et sur certaines, les victimes sont à peine identifiables comme des êtres humains.
Les membres du Conseil de sécurité sont restés silencieux pendant que les images ont été montrées. Puis ils ont commencé à poser des questions sur leur authenticité. Un médecin légiste britannique, qui a étudié plus de 5000 des 55 000 photographies, n'avait aucun doute, elles étaient vraies et elles n'avaient pas été modifiées numériquement.
La session a été initiée par la France, qui veut que les atrocités présumées commises en Syrie soient soumises à la Cour pénale internationale. Mais cela exigerait la coopération de la Russie , qui a protégé le régime d'Assad à l'ONU jusqu'à présent.
Source : BBC Afrique
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