La trêve n’est plus qu’un vieux souvenir et le décompte macabre a repris. Les combats font rage sur presque tous les fronts, mais c’est Alep qui est la plus meurtrie par les violences. Rien que pour la journée de lundi, il y a eu près de 140 morts et blessés dans le pilonnage par les rebelles des quartiers ouest de la vielle, tenus par les troupes gouvernementales. En trois jours, plus de 80 civils ont été tués et plusieurs centaines d’autres blessés à Alep dans des duels d’artillerie entre l’armée et les rebelles visant les zones résidentielles.
Le pilonnage des quartiers Ouest est intervenu au lendemain de l’échec d’une offensive conjointe des rebelles et du Front al-Nosra, la branche syrienne d’al-Qaïda, contre les secteurs tenus par le régime. Ils ont laissé sur le champ de bataille des dizaines de morts.
La violence a aussi frappé, lundi, l’entrée du quartier chiite de Sayeda Zeinab, au sud de Damas. Un véhicule tout terrain a explosé à un check-point de l’armée, faisant une cinquantaine de morts et de blessés. Ce troisième attentat-suicide contre cette région depuis le début de l’année a été revendiqué par le groupe Etat islamique.
Les combats se poursuivent aussi dans les montagnes de Lattaquié, au nord-ouest du pays, où les rebelles se sont emparés de plusieurs positions de l’armée syrienne.
Le Pentagone explique l'envoi de renforts en Syrie
Barack Obama a annoncé l'envoi de 250 militaires américains en Syrie. Des troupes qui s’ajoutent aux 50 membres des forces spéciales déjà sur place, des unités médicales, des conseillers, et des forces spéciales.
Un renfort demandé par le Pentagone pour renforcer la stratégie américaine anti-terroriste, rapporte notre correspondante à Washington, Anne-Marie Capomaccio. Le président des Etats-Unis l'a répété, il ne s'agit pas de troupes combattantes.
Les 250 militaires supplémentaires envoyés en Syrie ne seront pas sur les lignes de front, Barack Obama et le Pentagone insistent sur ce point. L'explication du colonel Warren, porte-parole américain, basé en Irak est la suivante : le dispositif mis en place fonctionne, les 50 membres des forces spéciales actuellement en Syrie ont permis de remporter des victoires sur le terrain par les précieux renseignements obtenus, il faut renforcer cette présence. « Leur rôle est de conseiller les leaders de l'opposition syrienne pour mieux coordonner les combats, pour optimiser l'appui aux frappes aériennes que nous effectuons et de leur donner des idées pour augmenter la taille de leurs forces. »
Le Pentagone revient sur les difficultés rencontrées sur le terrain, la compréhension du champ de bataille en Syrie est ce qui a fait défaut les premiers mois. Au moment où le cessez-le-feu a volé en éclats et les négociations sont au point mort, le colonel Warren à Bagdad et le porte-parole de l'armée américaine à Washington parlent d'une alliance essentielle avec les Kurdes syriens, et avec les combattants sunnites sans lesquels, disent-ils, aucune victoire ne sera durable.
L’annonce du renforcement de la présence militaire américaine sur le sol syrien a été saluée par les Forces démocratiques syriennes (FDS), alliance réunissant plusieurs groupes de rebelles en lutte contre le gouvernement de Bachar el-Assad qui demandent toutefois aux Etats-Unis un soutien plus efficace.
Le groupe EI en ligne de mire
« Aujourd'hui la menace la plus urgente pour nos nations est celle de l'organisation Etat islamique ; c'est pour cela que nous sommes unis dans notre détermination à la détruire, a déclaré Barack Obama lors de sa visite de trois jours en Allemagne. Nous continuons à progresser, en repoussant le groupe jihadiste hors des territoires qu'il contrôlait. Et tout comme j'ai approuvé un renforcement du soutien aux forces irakiennes, j'ai décidé d'augmenter le soutien des Etats-Unis aux forces locales qui combattent l'organisation en Syrie. Un petit nombre d'agents des forces d'opérations spéciales américaines sont déjà sur le terrain dans le pays, et leur expertise a été essentielle lorsque les forces locales ont délogé les insurgés d'endroits stratégiques. Donc face à ces succès j'ai approuvé le déploiement de 250 membres supplémentaires des forces américaines en Syrie, y compris des membres des forces spéciales, pour que nous puissions garder cet élan. Elles ne mèneront pas les combats au sol, mais elles seront essentielles pour former et assister les forces locales qui continuent à repousser l'organisation Etat islamique. »
Source: Rfi.fr
Le pilonnage des quartiers Ouest est intervenu au lendemain de l’échec d’une offensive conjointe des rebelles et du Front al-Nosra, la branche syrienne d’al-Qaïda, contre les secteurs tenus par le régime. Ils ont laissé sur le champ de bataille des dizaines de morts.
La violence a aussi frappé, lundi, l’entrée du quartier chiite de Sayeda Zeinab, au sud de Damas. Un véhicule tout terrain a explosé à un check-point de l’armée, faisant une cinquantaine de morts et de blessés. Ce troisième attentat-suicide contre cette région depuis le début de l’année a été revendiqué par le groupe Etat islamique.
Les combats se poursuivent aussi dans les montagnes de Lattaquié, au nord-ouest du pays, où les rebelles se sont emparés de plusieurs positions de l’armée syrienne.
Le Pentagone explique l'envoi de renforts en Syrie
Barack Obama a annoncé l'envoi de 250 militaires américains en Syrie. Des troupes qui s’ajoutent aux 50 membres des forces spéciales déjà sur place, des unités médicales, des conseillers, et des forces spéciales.
Un renfort demandé par le Pentagone pour renforcer la stratégie américaine anti-terroriste, rapporte notre correspondante à Washington, Anne-Marie Capomaccio. Le président des Etats-Unis l'a répété, il ne s'agit pas de troupes combattantes.
Les 250 militaires supplémentaires envoyés en Syrie ne seront pas sur les lignes de front, Barack Obama et le Pentagone insistent sur ce point. L'explication du colonel Warren, porte-parole américain, basé en Irak est la suivante : le dispositif mis en place fonctionne, les 50 membres des forces spéciales actuellement en Syrie ont permis de remporter des victoires sur le terrain par les précieux renseignements obtenus, il faut renforcer cette présence. « Leur rôle est de conseiller les leaders de l'opposition syrienne pour mieux coordonner les combats, pour optimiser l'appui aux frappes aériennes que nous effectuons et de leur donner des idées pour augmenter la taille de leurs forces. »
Le Pentagone revient sur les difficultés rencontrées sur le terrain, la compréhension du champ de bataille en Syrie est ce qui a fait défaut les premiers mois. Au moment où le cessez-le-feu a volé en éclats et les négociations sont au point mort, le colonel Warren à Bagdad et le porte-parole de l'armée américaine à Washington parlent d'une alliance essentielle avec les Kurdes syriens, et avec les combattants sunnites sans lesquels, disent-ils, aucune victoire ne sera durable.
L’annonce du renforcement de la présence militaire américaine sur le sol syrien a été saluée par les Forces démocratiques syriennes (FDS), alliance réunissant plusieurs groupes de rebelles en lutte contre le gouvernement de Bachar el-Assad qui demandent toutefois aux Etats-Unis un soutien plus efficace.
Le groupe EI en ligne de mire
« Aujourd'hui la menace la plus urgente pour nos nations est celle de l'organisation Etat islamique ; c'est pour cela que nous sommes unis dans notre détermination à la détruire, a déclaré Barack Obama lors de sa visite de trois jours en Allemagne. Nous continuons à progresser, en repoussant le groupe jihadiste hors des territoires qu'il contrôlait. Et tout comme j'ai approuvé un renforcement du soutien aux forces irakiennes, j'ai décidé d'augmenter le soutien des Etats-Unis aux forces locales qui combattent l'organisation en Syrie. Un petit nombre d'agents des forces d'opérations spéciales américaines sont déjà sur le terrain dans le pays, et leur expertise a été essentielle lorsque les forces locales ont délogé les insurgés d'endroits stratégiques. Donc face à ces succès j'ai approuvé le déploiement de 250 membres supplémentaires des forces américaines en Syrie, y compris des membres des forces spéciales, pour que nous puissions garder cet élan. Elles ne mèneront pas les combats au sol, mais elles seront essentielles pour former et assister les forces locales qui continuent à repousser l'organisation Etat islamique. »
Source: Rfi.fr
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