Dans cinq (5) jours, la majorité des Sénégalais va célébrer l’une des plus grandes fêtes du calendrier musulman, la fête du mouton communément appelé Tabaski. C’est un moment de fortes dépendes pour les salariés. Mais quand elle survient en milieu du mois, les habitudes changent et elle impose une préparation à l’avance. C’est ce que dit Cherif Diallo, un comptable de profession.
Rencontré au sortir d’une banque sise à l’avenue Bourguiba, dans la capitale sénégalaise, il a soutenu : « il ne faut pas attendre à quelques semaines ou jours de la fête pour se préparer, elle (la fête) doit être faite à l’avance dans un ou deux mois avant ».
Poursuivant ses propos, il a affirmé que le « musulman doit très tôt acheter le garder chez soi » pour parer à toutes surprises désagréables. Parce que, dit-il, il faut « prévoir tout ce qu’il y a à acheter pour les enfants et les femmes pour bien s’en sortir ».
Autrement dit, il faut de « l’anticipation pour ne pas être bloqué par les dépenses, vu la grandeur de la fête et ses dépenses, bien que ce soit la plus grande fête pour les musulmans ».
Même si certaines banques donnent des lignes de crédits à leurs clients, Cherif Diallo lui, dit ne pas être intéressé par de tel prêt puisqu’il s’est déjà « préparé » à la fête et ne compte pas sur l'aide que certains gouvernements apportent au peuple même s’il le trouve normal.
« Le social c’est très bien pour un pays en voie de développement comme le Sénégal. Et le gouvernement de Macky en faisait même si je n’ai jamais demandé parce que ce que je gagne me suffit franchement » a ajouté le comptable, âgé d’une trentaine d’années. Pour ce qui est du gouvernement actuel, Cherif trouve qu’il est « très tôt d’en juger son action sociale ». De son avis, « il faut attendre un ou deux ans pour juger ».
Sur la même avenue, madame Apsatou Baal vient de sortir d’un guichet automatique. Infirmière d’Etat de teint claire, elle laisse en liberté ses cheveux en dreadlocks. Pour elle, «le problème se pose quand le salaire finit avant le 15 du mois » surtout avec « la Tabaski, il y a beaucoup de dépenses » mais il faut fêter puisque « c’est l’Aïd Al kabir». Le plus important est que « les salaires soient payés à temps ».
Toutefois, l’infirmière a révélé qu' « avant chaque tabaski», elle recevait des actions sociales venant de l'ancien régime. Mais, s'agissant du nouveau régime, elle n'a encore rien reçu.
« Pour l’heure, nous n’avons rien vu, et nous attendons encore le président Diomaye parce que nous savons que le président Macky lui a laissé quelques choses et les Sénégalais en ont besoin » a-t-elle laissé entendre en souriant.
Si Madame Baal veut une action sociale de la part du gouvernement, c’est tout le contraire pour cet homme de taille moyenne qui a préféré gardé l'anonymat. De teint noir, il arbore un bonnet Cabral et un jean bleu. Travaillant avec un pharmacien qui d’ailleurs vient de lui remettre une somme qu'il gardait pour lui, il dit ne pas être « intéressé pas le social ». « Je collabore avec cet homme que vous venez de voir et je lui dis de garder ma paie jusqu’à la fête puisque je n’ai pas besoin de la totalité de la somme ». C’est dire que c’est à l’approche de la fête qu’« il me la donne parce que c’est la période des grands frais ».
Interpelé devant une Banque de la place, cet homme à la retraite, venu chercher un prêt, remercie Dieu de lui avoir faciliter les choses. « On gère la fête bon gré mal gré », a-t-il lancé. Avant de continuer, « nous sommes venus ce matin à la banque et Dieu a fait que les choses ont marché » s'est-il réjoui, pressant le pas.
La Tabaski est une grande fête qui occasionne des dépenses colossales parfois insoutenables pour les travailleurs. Elle devient encore insupportable lorsque qu’elle tombe en milieu de mois. C’est pourquoi certaines personnes font recours au social du gouvernement.
Rencontré au sortir d’une banque sise à l’avenue Bourguiba, dans la capitale sénégalaise, il a soutenu : « il ne faut pas attendre à quelques semaines ou jours de la fête pour se préparer, elle (la fête) doit être faite à l’avance dans un ou deux mois avant ».
Poursuivant ses propos, il a affirmé que le « musulman doit très tôt acheter le garder chez soi » pour parer à toutes surprises désagréables. Parce que, dit-il, il faut « prévoir tout ce qu’il y a à acheter pour les enfants et les femmes pour bien s’en sortir ».
Autrement dit, il faut de « l’anticipation pour ne pas être bloqué par les dépenses, vu la grandeur de la fête et ses dépenses, bien que ce soit la plus grande fête pour les musulmans ».
Même si certaines banques donnent des lignes de crédits à leurs clients, Cherif Diallo lui, dit ne pas être intéressé par de tel prêt puisqu’il s’est déjà « préparé » à la fête et ne compte pas sur l'aide que certains gouvernements apportent au peuple même s’il le trouve normal.
« Le social c’est très bien pour un pays en voie de développement comme le Sénégal. Et le gouvernement de Macky en faisait même si je n’ai jamais demandé parce que ce que je gagne me suffit franchement » a ajouté le comptable, âgé d’une trentaine d’années. Pour ce qui est du gouvernement actuel, Cherif trouve qu’il est « très tôt d’en juger son action sociale ». De son avis, « il faut attendre un ou deux ans pour juger ».
" Le Président Diomaye doit faire des actions sociales"
Sur la même avenue, madame Apsatou Baal vient de sortir d’un guichet automatique. Infirmière d’Etat de teint claire, elle laisse en liberté ses cheveux en dreadlocks. Pour elle, «le problème se pose quand le salaire finit avant le 15 du mois » surtout avec « la Tabaski, il y a beaucoup de dépenses » mais il faut fêter puisque « c’est l’Aïd Al kabir». Le plus important est que « les salaires soient payés à temps ».
Toutefois, l’infirmière a révélé qu' « avant chaque tabaski», elle recevait des actions sociales venant de l'ancien régime. Mais, s'agissant du nouveau régime, elle n'a encore rien reçu.
« Pour l’heure, nous n’avons rien vu, et nous attendons encore le président Diomaye parce que nous savons que le président Macky lui a laissé quelques choses et les Sénégalais en ont besoin » a-t-elle laissé entendre en souriant.
Si Madame Baal veut une action sociale de la part du gouvernement, c’est tout le contraire pour cet homme de taille moyenne qui a préféré gardé l'anonymat. De teint noir, il arbore un bonnet Cabral et un jean bleu. Travaillant avec un pharmacien qui d’ailleurs vient de lui remettre une somme qu'il gardait pour lui, il dit ne pas être « intéressé pas le social ». « Je collabore avec cet homme que vous venez de voir et je lui dis de garder ma paie jusqu’à la fête puisque je n’ai pas besoin de la totalité de la somme ». C’est dire que c’est à l’approche de la fête qu’« il me la donne parce que c’est la période des grands frais ».
Interpelé devant une Banque de la place, cet homme à la retraite, venu chercher un prêt, remercie Dieu de lui avoir faciliter les choses. « On gère la fête bon gré mal gré », a-t-il lancé. Avant de continuer, « nous sommes venus ce matin à la banque et Dieu a fait que les choses ont marché » s'est-il réjoui, pressant le pas.
La Tabaski est une grande fête qui occasionne des dépenses colossales parfois insoutenables pour les travailleurs. Elle devient encore insupportable lorsque qu’elle tombe en milieu de mois. C’est pourquoi certaines personnes font recours au social du gouvernement.
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