Les tailleurs frappés par la conjoncture économique
11 heures au marché Hlm 5. En cette veille de fête de Tabaski, on est frappé dès l'entrée par les bruits assourdissants des machines à coudre. Ces dernières qui semblent passer la nuit à rouler, continuent de plus belle en ce début de matinée. Prétexte de cette situation inhabituelle: l'approche de la Tabaski encore appelée fête du mouton. Lors de cette fête, il est recommandé aux musulmans en plus de sacrifier un mouton, de se mettre dans leurs beaux habits. Raison pour la laquelle, les tailleurs sont pris d'assaut.
Mais un tour de près d'une heure dans ce célèbre marché de la capitale sénégalais nous permet de constater le manque d'engouement cette année. Ce tailleur, la trentaine du nom de Cheikh Dieng affirme que "cette année on n'a pas senti vraiment la Tabaski alors qu'on est à quelques heures d'une des plus grandes fêtes musulmanes". Et d’ajouter : "sincèrement, on n'a pas encore vu beaucoup de clients".
Cheikhou comme l'appelle affectueusement ces collègues tailleurs a fait savoir : "j'avais trouvé une astuce qui consistait à coudre et à exposer pour après vendre aux visiteurs qui ont la paresse de faire des commandes, mais mes investissements vont foirer". Au moment où nous continuons à discuter avec ce tailleur, son voisin de cantine l'interpelle : "S’il te plaît, prête moi ton fil doré". A la question de savoir pourquoi il ne va pas acheter un fil à lui, son interlocuteur lui rétorque "je dois terminer la couture d'un anango (habit traditionnel) d'une de mes fidèles clientes. Elle va passer le prendre bientôt, vers midi. Elle m'avait pas donné un acompte parce que son salaire est tombé tardivement m’avait-elle expliqué".
Au fur et à mesure que nous progressons dans le marché, les machines continuaient à rouler encore plus fort. On est maintenant dans la partie du marché des Hlm 5 où pratiquement seules les femmes y sont installées. C'est ainsi qu'une dame, la quarantaine passée nous lance d'un ton ironique " ma fille vient que je te dise, on n'a pas vu de clients. Il n y a pas d'argent dans ce pays. On n'a pas écoulé nos expositions et on n'a pas non plus reçu de commandes" s’est lamentée la bonne dame. Elle a fini par déverser sa bile. "On ne voit pas la couleur de l'argent dans ce pays. Je ne sais pas ce qui se passe mais on n'a jamais vécu cette situation" a telle fustigé. Cet avis est presque unanimement partagé. Rokhaya, beaucoup plus jeune a ajouté : "même nos clientes nous ont affirmé que ce n'est pas sûr qu'elles viennent récupérer leurs coutures".
Mais un tour de près d'une heure dans ce célèbre marché de la capitale sénégalais nous permet de constater le manque d'engouement cette année. Ce tailleur, la trentaine du nom de Cheikh Dieng affirme que "cette année on n'a pas senti vraiment la Tabaski alors qu'on est à quelques heures d'une des plus grandes fêtes musulmanes". Et d’ajouter : "sincèrement, on n'a pas encore vu beaucoup de clients".
Cheikhou comme l'appelle affectueusement ces collègues tailleurs a fait savoir : "j'avais trouvé une astuce qui consistait à coudre et à exposer pour après vendre aux visiteurs qui ont la paresse de faire des commandes, mais mes investissements vont foirer". Au moment où nous continuons à discuter avec ce tailleur, son voisin de cantine l'interpelle : "S’il te plaît, prête moi ton fil doré". A la question de savoir pourquoi il ne va pas acheter un fil à lui, son interlocuteur lui rétorque "je dois terminer la couture d'un anango (habit traditionnel) d'une de mes fidèles clientes. Elle va passer le prendre bientôt, vers midi. Elle m'avait pas donné un acompte parce que son salaire est tombé tardivement m’avait-elle expliqué".
Au fur et à mesure que nous progressons dans le marché, les machines continuaient à rouler encore plus fort. On est maintenant dans la partie du marché des Hlm 5 où pratiquement seules les femmes y sont installées. C'est ainsi qu'une dame, la quarantaine passée nous lance d'un ton ironique " ma fille vient que je te dise, on n'a pas vu de clients. Il n y a pas d'argent dans ce pays. On n'a pas écoulé nos expositions et on n'a pas non plus reçu de commandes" s’est lamentée la bonne dame. Elle a fini par déverser sa bile. "On ne voit pas la couleur de l'argent dans ce pays. Je ne sais pas ce qui se passe mais on n'a jamais vécu cette situation" a telle fustigé. Cet avis est presque unanimement partagé. Rokhaya, beaucoup plus jeune a ajouté : "même nos clientes nous ont affirmé que ce n'est pas sûr qu'elles viennent récupérer leurs coutures".
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