Des tirs nourris ont été entendus à Abéché aux environs de 8 heures rapportent des témoins sur place. Ils expliquent que plusieurs pick-up de militaires ont tiré en l'air pour disperser une foule d'habitants réunis au cimetière pour enterrer leurs proches...
La veille, des centaines de manifestants avaient été dispersées par les forces de l'ordre qui ont tiré à balle réelle selon des sources locales. Au moins cinq personnes sont mortes et une trentaine d'autres blessées selon la Commission nationale des droits de l'homme qui déplore « des actes de violences » de la part des manifestants et « une réponse disproportionnée » des militaires.
D'autres sources locales évoquent un bilan plus lourd. Les autorités, elles, n'ont pas souhaité réagir.
À l'origine de cette colère : l'annonce de l'intronisation du chef de canton de Bani Halba. Ce nouveau canton ne respecte pas les règles coutumières selon les manifestants qui expliquent qu'il empiète sur des cantons déjà existants.
Un calme tendu régnait dans l'après-midi. Les réseaux mobiles et internet sont coupés dans la ville. Les boutiques et les écoles sont restés fermées.
Le porte-parole du gouvernement explique qu'il n'a pas voulu s'exprimer pour le moment mais précise que la situation est « prise très au sérieux ».
La veille, des centaines de manifestants avaient été dispersées par les forces de l'ordre qui ont tiré à balle réelle selon des sources locales. Au moins cinq personnes sont mortes et une trentaine d'autres blessées selon la Commission nationale des droits de l'homme qui déplore « des actes de violences » de la part des manifestants et « une réponse disproportionnée » des militaires.
D'autres sources locales évoquent un bilan plus lourd. Les autorités, elles, n'ont pas souhaité réagir.
À l'origine de cette colère : l'annonce de l'intronisation du chef de canton de Bani Halba. Ce nouveau canton ne respecte pas les règles coutumières selon les manifestants qui expliquent qu'il empiète sur des cantons déjà existants.
Un calme tendu régnait dans l'après-midi. Les réseaux mobiles et internet sont coupés dans la ville. Les boutiques et les écoles sont restés fermées.
Le porte-parole du gouvernement explique qu'il n'a pas voulu s'exprimer pour le moment mais précise que la situation est « prise très au sérieux ».
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