La prolifération des milices en veille d'élections au Sénégal inquiète au plus haut point l'ONG Jamra qui prône tout simplement leur désarmement, afin de permettre aux corps de l'Etat habilités à veiller à la sécurité des personnes et des biens. "Quelle solution à la prolifération de ces milices privées, sources potentielles de dérapage et de violences politiques ?", s'est interrogé l'organisation islamique avant de proposer ses solution : "Désarmer et dissoudre toutes les milices privées existantes semble la mesure la plus urgente, assortie de l'interdiction de la constitution de toutes formes de polices parallèles, pour ne redonner l'exclusivité de la sécurisation des élections qu'aux dépositaires légaux de l'autorité publique, à savoir: la Police, la Gendarmerie, l'Armée. Seuls corps constitués auxquels la Constitution confère le privilège de l'usage de la force, pour la sauvegarde de l'État de droit et pour que force reste toujours à la Loi".
Aussi, Jamra suggère à ce que les "brigades d'Agents de sécurité de proximité (ASP)," soient "affectées à la surveillance des permanences des candidats, pour prémunir leurs sièges et directoires de campagne contre d’éventuels actes de vandalisme".
Jamra demande l'application stricte de la loi n° 78-40 du 6 juillet 1978, qui "interdit formellement l’exercice de toutes activités de police privée. Et soumet à autorisation préalable l’ouverture et l’exploitation de toute entreprise de surveillance, de gardiennage ou d'escorte de biens privé".
Aussi, Jamra suggère à ce que les "brigades d'Agents de sécurité de proximité (ASP)," soient "affectées à la surveillance des permanences des candidats, pour prémunir leurs sièges et directoires de campagne contre d’éventuels actes de vandalisme".
Jamra demande l'application stricte de la loi n° 78-40 du 6 juillet 1978, qui "interdit formellement l’exercice de toutes activités de police privée. Et soumet à autorisation préalable l’ouverture et l’exploitation de toute entreprise de surveillance, de gardiennage ou d'escorte de biens privé".
Autres articles
-
Rupture entre le F24 et le Pastef : trahison ou ingratitude ?
-
Gestion fonds Covid-19 : « Je ne suis pas concerné par une quelconque information judiciaire » (Abdoulaye Diouf Sarr)
-
Radiation de Barthelemy Dias : « il y a un parfum de revanche politique dans cette affaire », Me Moussa Diop
-
Révocation de Barthelemy Dias : le préfet aurait agi sous l’Article, L 237 du code électoral, selon Me Moussa Diop,
-
"Les Sénégalais n'accepteront pas la dictature", avertit Mamadou Mbodji, Coordonnateur de F24