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Thiès : une femme lacère le corps de sa fille avec une lame pour la corriger



La jeune Femme A.S. risque une peine d’emprisonnement pour avoir violenté sa fille aînée F.B. âgée de 12 ans. Les faits se sont déroulés à Thiès (région suitée à 70 km de Dakar). Fatiguée par le comportement de sa fille qui ne cesse de fuguer, A.S. n’a pas trouvé aucune autre solution que de la corriger avec une lame.
 
Après son divorce, A.S s’est installée dans un petit quartier où elle faisait son petit commerce et veiller à la bonne éducation de ses enfants, dont sa fille aînée de 12 ans. Alors qu'elle vivait chez son père, sa mère est allée la récupérer pour mieux veiller sur elle. Mais la fille n'a pas voulu vivre chez sa mère qui lui demandait de faire des tâches ménagères.
 
En effet, la jeune fille attendait que sa mère aille faire son petit commerce pour disparaître de la maison. Lors de sa dernière fugue, la maman avait demandé à sa fille de laver le linge et de rester à la maison pour veiller sur sa sœur de 3 ans. Bis repetita, la fille quitte la maison et enferme sa sœur dans la chambre. À son retour, la jeune femme A.S., constata que sa fille avait encore disparu, dès lors elle se lança à sa recherche, mais en vain.
 
D’après le journal l'Observateur, c'est aux environs de 3 heures du matin que F.B. refait surface, emportée par sa colère, A.S. s'acharna sur sa fille pour la corriger. Elle s'est ainsi servie d'une lame pour lui lacérer le corps. Gravement blessée, la fille F.B. est conduite à l'hôpital pour des soins. Munie d'un certificat médical attestant une incapacité de travail temporaire de 15 jours, la victime, avec l’aide son père a porté plainte contre sa mère pour violences et blessure volontaire, rapporte le quotidien du Groupe Futurs Médias.
 
La maman a été arrêtée et placée sous mandat de dépôt avant d’être jugée par le Tribunal d’instance de Thiès. La jeune femme a reconnu les faits, en affirmant qu'elle était emportée par sa colère. « Ma fille me fait beaucoup de mal. Elle ne cesse de me donner de la peine à cause de son attitude. Elle fuguait et passait des jours dehors, sans rentrer à la maison. J’ai tout fait pour qu’elle arrête de fuguer, mais elle continuait de disparaître. Cela m’a tellement énervé à tel point que je me suis servie d’une lame pour la corriger. Je regrette cela, je veux qu’elle soit exemplaire », se justifie-telle.
 
Le procureur de la République a requis cependant l’application de la loi. L’affaire est mise en délibéré pour être vidée le 29 juillet.

Aba Sagna (stagiaire)

Mardi 23 Juillet 2024 - 13:10


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