Des opposants manifestent à Lomé, le 7 mars 2010.
Dans une petite salle du centre d’activités de leur bureau, des opérateurs de saisie de l’UFC (Union des forces du changement) étaient en train de compiler sur leurs ordinateurs des procès verbaux contenant les fiches de résultats des bureaux de vote, quand les gendarmes ont investi les lieux.
Un observateur national arrivé sur place témoigne : « J’ai vu des gendarmes en civil qui ramassaient tout. Je les ai clairement identifiés. Ils emportaient tout : les PV et les ordinateurs. Quand nous sommes arrivés tout était en place et ensuite ils ont reçu l’ordre de tout ramasser. »
Ainsi, l’UFC a été privée de ses procès verbaux et de ses ordinateurs qui contenaient ses propres données électorales. Selon le Service de renseignement et d'investigation (SRI), sept opérateurs de saisie et quatre cadres de l’UFC ont été interpellés.
Le capitaine Akakpo, chef du SRI, soupçonne une tentative de manipulation des documents : « Pour le moment, on n'ose pas le dire. Mais les enquêtes sont en cours. On verra. On a pris les PV qu’ils avaient en leur possession pour les authentifier. »
Quant à Jean-Pierre Fabre, le candidat de l’UFC, il pense plutôt que cette opération répond à un autre objectif : « La fébrilité du pouvoir en place... Ils ont perdu les élections. Ils ont fait proclamer des résultats frauduleux, irrégulièrement, par une Ceni à leur botte et aujourd’hui ils veulent nous empêcher de démontrer que nous avons gagné. »
Par ailleurs, le Comité d'action pour le changement (CAR) a déposé auprès de la Cour constitutionnelle une requête en invalidation du scrutin.
Un observateur national arrivé sur place témoigne : « J’ai vu des gendarmes en civil qui ramassaient tout. Je les ai clairement identifiés. Ils emportaient tout : les PV et les ordinateurs. Quand nous sommes arrivés tout était en place et ensuite ils ont reçu l’ordre de tout ramasser. »
Ainsi, l’UFC a été privée de ses procès verbaux et de ses ordinateurs qui contenaient ses propres données électorales. Selon le Service de renseignement et d'investigation (SRI), sept opérateurs de saisie et quatre cadres de l’UFC ont été interpellés.
Le capitaine Akakpo, chef du SRI, soupçonne une tentative de manipulation des documents : « Pour le moment, on n'ose pas le dire. Mais les enquêtes sont en cours. On verra. On a pris les PV qu’ils avaient en leur possession pour les authentifier. »
Quant à Jean-Pierre Fabre, le candidat de l’UFC, il pense plutôt que cette opération répond à un autre objectif : « La fébrilité du pouvoir en place... Ils ont perdu les élections. Ils ont fait proclamer des résultats frauduleux, irrégulièrement, par une Ceni à leur botte et aujourd’hui ils veulent nous empêcher de démontrer que nous avons gagné. »
Par ailleurs, le Comité d'action pour le changement (CAR) a déposé auprès de la Cour constitutionnelle une requête en invalidation du scrutin.
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