Depuis plusieurs années, les régions Nord des pays côtiers sont confrontées à la menace terroriste qui déborde du Sahel. « L'avancée des groupes jihadistes au Bénin et au Togo est claire, même si elle peut passer inaperçue parce qu'elle est lente », affirme le rapport de la fondation Konrad Adenauer. Du côté togolais, dans la région des Savanes, frontalière du Burkina Faso, la première attaque terroriste, enregistrée en mai 2022, avait visé un poste militaire.
Le délai le plus long entre deux attaques dans l'extrême nord du Togo se compte en semaines et non en mois, selon le rapport de la Fondation Konrad Adenauer. Ces attaques visent des positions militaires, mais aussi des villages et se doublent de l'utilisation d'engins explosifs improvisés qui rendent dangereux les déplacements dans certaines zones de la préfecture de Kpendjal, la plus touchée par l'insécurité.
Depuis l'an dernier, poursuit le texte, la zone d'action des terroristes s'est étendue. Auparavant cantonnée aux zones frontalières, elle concerne désormais le canton du Borgou qui ne touche pas le Burkina Faso où est basée la katiba, active dans cette région, affiliée au Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans.
Le rapport relève que le Togo a pourtant commencé à sécuriser sa frontière Nord, fin 2018. Le gouvernement a aussi mis en place désormais l'opération militaire Kondjouaré et un plan d'urgence pour la région des Savanes.
La montée en puissance des terroristes, dans la zone, que le texte qualifie de lente et méthodique, a désorganisé les modes de vie des populations dans une région déjà fragile. Cela avec de nombreuses conséquences sur l'économie locale, notamment sur l'agriculture, et qui se traduit par une hausse des prix sur les marchés, alors que les opportunités professionnelles diminuent.
Le délai le plus long entre deux attaques dans l'extrême nord du Togo se compte en semaines et non en mois, selon le rapport de la Fondation Konrad Adenauer. Ces attaques visent des positions militaires, mais aussi des villages et se doublent de l'utilisation d'engins explosifs improvisés qui rendent dangereux les déplacements dans certaines zones de la préfecture de Kpendjal, la plus touchée par l'insécurité.
Depuis l'an dernier, poursuit le texte, la zone d'action des terroristes s'est étendue. Auparavant cantonnée aux zones frontalières, elle concerne désormais le canton du Borgou qui ne touche pas le Burkina Faso où est basée la katiba, active dans cette région, affiliée au Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans.
Le rapport relève que le Togo a pourtant commencé à sécuriser sa frontière Nord, fin 2018. Le gouvernement a aussi mis en place désormais l'opération militaire Kondjouaré et un plan d'urgence pour la région des Savanes.
La montée en puissance des terroristes, dans la zone, que le texte qualifie de lente et méthodique, a désorganisé les modes de vie des populations dans une région déjà fragile. Cela avec de nombreuses conséquences sur l'économie locale, notamment sur l'agriculture, et qui se traduit par une hausse des prix sur les marchés, alors que les opportunités professionnelles diminuent.
Autres articles
-
Afrique du Sud: l'ambassadeur sud-africain expulsé des États-Unis de retour au Cap
-
Kenya: six policiers tués par des shebabs, selon la police
-
Mali: des combattants touaregs pro-junte tués près de Menaka par un engin explosif
-
Soudan: l'armée continue son avancée dans Khartoum face aux paramilitaires
-
RDC: l’AFC/M23 annonce qu’elle va se retirer de Walikale-Centre