Ce rapport de 2010 indique que «plusieurs cas de torture et autres mauvais traitements infligés par des policiers à des personnes retenues au poste ont été recensés. Des « aveux » arrachés sous la torture étaient utilisés pour faire condamner des suspects à l’issue de procès inéquitables». Il renseigne également qu’ « en janvier, plus de 20 étudiants et jeunes gens placés en détention après des émeutes dans la ville minière de Kédougou, à environ 700 kilomètres au sud-est de Dakar, auraient subi des actes de torture visant à leur extorquer des « aveux » et à impliquer d’autres personnes». Selon le document, certains ont reçu des décharges électriques. D’autres ont été déshabillés et frappés à coups de pied et de poing. Bien que plusieurs d’entre eux aient déclaré durant leur procès qu’ils avaient été torturés, ni les juges ni le procureur n’ont ouvert une information judiciaire à ce sujet.
Le rapport a également revisité la Liberté d’expression au Sénégal. Amnesty international a remarqué que «des médias et des journalistes indépendants ont été pris pour cibles, l’objectif étant d’étouffer la liberté d’expression et de faire taire les critiques à l’égard du président Abdoulaye Wade et de son gouvernement». L’ONG international est revenue sur la suspension pour deux mois en mars 2009 des séquences des trois stations de radio de Dakar qui avaient commenté les élections locales. Suspension qui a finalement été annulée au bout de quatre jours, la condition étant que les stations s’abstiennent de commenter l’actualité politique en période de campagne électorale.
La source d’ajouter «trois journalistes du Quotidien ont été convoqués par la police en août pour être entendus au sujet de la publication d’un article critique à l’égard du président
Wade et de ministres de son gouvernement. L’audition s’est poursuivie sur deux jours".
Le rapport a également revisité la Liberté d’expression au Sénégal. Amnesty international a remarqué que «des médias et des journalistes indépendants ont été pris pour cibles, l’objectif étant d’étouffer la liberté d’expression et de faire taire les critiques à l’égard du président Abdoulaye Wade et de son gouvernement». L’ONG international est revenue sur la suspension pour deux mois en mars 2009 des séquences des trois stations de radio de Dakar qui avaient commenté les élections locales. Suspension qui a finalement été annulée au bout de quatre jours, la condition étant que les stations s’abstiennent de commenter l’actualité politique en période de campagne électorale.
La source d’ajouter «trois journalistes du Quotidien ont été convoqués par la police en août pour être entendus au sujet de la publication d’un article critique à l’égard du président
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