Le Syndicat autonome de l'Enseignement supérieur (SAES) s’indigne et interpelle l’État sur la "très grave situation" de trafic de drogue constatée à l’Université Assane Seck de Ziguinchor. Ce trafic, indique le communiqué du syndicat de l'enseignement "implique un militaire pris en flagrant délit dans l’espace universitaire le 16 août 2022 à 19h 40 minutes"
La note précise que "dans l’exercice de leur fonction, les vigiles en faction au portail central de l’UASZ ont interpellé un inconnu qui détenait, par devers lui, un sac contenant une importante quantité de chanvre indien. En toute normalité, ils ont informé un de nos camarades enseignant-chercheur qui, après avoir constaté le flagrant délit, a, à son tour, saisi l’autorité rectorale pour la conduite à tenir. "
Les faits sont d’autant plus graves "qu’ils se sont déroulés dans l’enceinte de l’Université, le temple du savoir censé être le lieu où les élites de la nation sont formées; que l’inconnu détenant la drogue est un militaire en civil censé protéger les communautés contre tous dangers, y compris l’usage de substances interdites et dangereuses ; que, par mauvaise solidarité de corps, les supposés collègues militaires de l’inconnu ont rappliqué sur les lieux et ont proféré des menaces à l’encontre de notre camarade témoin des fait", regrette le SAES.
Par conséquent, le SAES interpelle toutes "les consciences pour que cette affaire soit tirée au clair et que tous les responsables soient identifiés et sanctionnés. "
Le SAES demande également à l’administration de l’UASZ d’engager toutes les actions requises et interpelle le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’innovation (MESRI), le ministère des Forces armées et le ministère de l’Intérieur afin que l’opinion soit édifiée sur cette affaire.
La note précise que "dans l’exercice de leur fonction, les vigiles en faction au portail central de l’UASZ ont interpellé un inconnu qui détenait, par devers lui, un sac contenant une importante quantité de chanvre indien. En toute normalité, ils ont informé un de nos camarades enseignant-chercheur qui, après avoir constaté le flagrant délit, a, à son tour, saisi l’autorité rectorale pour la conduite à tenir. "
Les faits sont d’autant plus graves "qu’ils se sont déroulés dans l’enceinte de l’Université, le temple du savoir censé être le lieu où les élites de la nation sont formées; que l’inconnu détenant la drogue est un militaire en civil censé protéger les communautés contre tous dangers, y compris l’usage de substances interdites et dangereuses ; que, par mauvaise solidarité de corps, les supposés collègues militaires de l’inconnu ont rappliqué sur les lieux et ont proféré des menaces à l’encontre de notre camarade témoin des fait", regrette le SAES.
Par conséquent, le SAES interpelle toutes "les consciences pour que cette affaire soit tirée au clair et que tous les responsables soient identifiés et sanctionnés. "
Le SAES demande également à l’administration de l’UASZ d’engager toutes les actions requises et interpelle le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’innovation (MESRI), le ministère des Forces armées et le ministère de l’Intérieur afin que l’opinion soit édifiée sur cette affaire.
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