Dakar a accueilli ce mardi 15 avril la Conférence Internationale sur la Fiscalité de l’Économie Numérique en Afrique. À cette occasion, le ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, a souligné l’importance d’accompagner la croissance rapide du numérique sur le continent avec des politiques fiscales justes et efficaces.
Selon lui, cette question dépasse les seuls experts fiscaux ou économistes. "C’est une question de justice et de souveraineté", a-t-il affirmé, appelant à garantir une répartition équitable des richesses générées par la révolution numérique. Cheikh Diba a rappelé que l’Afrique, jeune et dynamique, est en pleine transformation digitale, avec l’essor des paiements mobiles, des startups, du e-commerce et des néobanques. Il a toutefois mis en garde : sans cadre fiscal adapté, cette croissance pourrait accentuer les inégalités.
Trois grandes questions doivent, selon lui, guider les réflexions :
-Comment taxer équitablement les grandes entreprises du numérique souvent basées à l’étranger ?
-Comment moderniser les systèmes fiscaux sans freiner l’innovation locale ?
-Comment s’assurer que les recettes soutiennent l’éducation, l’environnement et des institutions solides ?
Enfin, il a lancé un appel à la coopération entre les pays africains pour construire une souveraineté financière commune et une révolution numérique inclusive et durable.
Selon lui, cette question dépasse les seuls experts fiscaux ou économistes. "C’est une question de justice et de souveraineté", a-t-il affirmé, appelant à garantir une répartition équitable des richesses générées par la révolution numérique. Cheikh Diba a rappelé que l’Afrique, jeune et dynamique, est en pleine transformation digitale, avec l’essor des paiements mobiles, des startups, du e-commerce et des néobanques. Il a toutefois mis en garde : sans cadre fiscal adapté, cette croissance pourrait accentuer les inégalités.
Trois grandes questions doivent, selon lui, guider les réflexions :
-Comment taxer équitablement les grandes entreprises du numérique souvent basées à l’étranger ?
-Comment moderniser les systèmes fiscaux sans freiner l’innovation locale ?
-Comment s’assurer que les recettes soutiennent l’éducation, l’environnement et des institutions solides ?
Enfin, il a lancé un appel à la coopération entre les pays africains pour construire une souveraineté financière commune et une révolution numérique inclusive et durable.
Autres articles
-
Croissance économique au Sénégal : le PIB progresse de 4,5% au 4e trimestre 2024, porté par l'agriculture et le raffinage (Ansd)
-
Grand Tortue Ahmeyim : Bp exporte sa première cargaison de Gaz naturel liquéfié (GNL)
-
Renforcement du ministère public des juridictions financières régionales : la Cour des comptes de l’UEMOA en conclave à Dakar
-
Souhaibou Diop: « Avant 2018, il était difficile d’exercer la finance islamique au Sénégal »
-
Firifinance 2025 : 98 % des PME sénégalaises évoluent dans l’informel, selon Kapit Group