Serveur au Nirvana club, Ibrahima Ndiaye séjourne depuis un moment en prison pour trafic de cocaïne. Libération Online révèle qu’il était l’élément d’un puissant réseau de trafic de drogue, tenu par deux Anglais et très actif dans les milieux huppés des Almadies. Entendu récemment dans le fond, il s’est livré à quelques confessions.
L’affaire Hiba Thiam pose encore le problème de la circulation de la drogue dure dans les milieux huppés des Almadies. Plus que des rumeurs, il s’agit d’une triste réalité. Dans l’affaire Hiba Thiam, un serveur dans une boîte de nuit des Almadies, Djibril Ndiogou Bassel dit «Nekh », est suspecté d’avoir amené la cocaïne, sur commande de Dame Amar, lors de la soirée qui a tourné au drame. Avant lui, un autre serveur, en service au Nirvana, a été discrètement cueilli pour trafic de drogue et placé sous mandat de dépôt depuis lors.
Tout a commencé lorsque l'Ocrtis a reçu une information faisant état d'un trafic intense de drogue dure au niveau de certaines boites et restaurants huppés des Almadies. Les mêmes sources révélaient l'implication directe d'Ibrahima Ndiaye, serveur au Nirvana.
A la suite de plusieurs mois d'investigations, les enquêteurs découvrent qu'Ibrahima Ndiaye n'était que la face visible de l'iceberg. Il avait deux «patrons», des ressortissants anglais, connus au restaurant J’Go des Almadies. Ces derniers voulaient, au-delà même de l'établissement local d'un business de drogue dure, exporter le produit vers leur pays en cachant la marchandise dans des containers de fruit. Une société écran a été même montée à cet effet.
AUDITION DANS LE FOND.
Une première souricière est tendue par une équipe civile à Ibrahima Ndiaye et aux deux Anglais à l'hôtel «Le Virage », dans le même secteur. Mais, n'ayant pas le flagrant délit, les enquêteurs continuent leur filature. Lors d'une deuxième mission de surveillance, à la plage du «Virage », Ibrahima Ndiaye et certains de ses amis dont un célèbre Dj dans une boîte de nuit des Almadies, ont des soupçons sur un élément infiltré de l'Ocrtis. Ils crient au voleur et le désigne. La foule commence à vouloir s'en prendre à l'élément qui exhibe sa carte. Entre temps, Ibrahima Ndiaye avait disparu dans la nature. Il sera cueilli quelques jours plus tard, au Rond-Point Cambéréne, alors qu'il transportait un sac noir contenant de la drogue dure. L'enquête a révélé que les deux Anglais, devenus subitement introuvables, lui avait remis, dans un premier temps, un acompte de 19 millions de Fcfa pour acheter de la « marchandise de qualité » destinée à la clientèle des… Almadies.
REBONDISSEMENTS EN VUE
Selon la même source, le dossier est en instruction devant le juge du premier cabinet, Samba Sall. Et lors de sa récente audition dans le fond, Ibrahima Ndiaye a dévoilé, dans les détails, le «système » mis en place aux Almadies par de puissants trafiquants dont les deux ressortissants anglais visés par un mandat d’arrêt international. Des rebondissements, et pas des moindres, sont attendus.
L’affaire Hiba Thiam pose encore le problème de la circulation de la drogue dure dans les milieux huppés des Almadies. Plus que des rumeurs, il s’agit d’une triste réalité. Dans l’affaire Hiba Thiam, un serveur dans une boîte de nuit des Almadies, Djibril Ndiogou Bassel dit «Nekh », est suspecté d’avoir amené la cocaïne, sur commande de Dame Amar, lors de la soirée qui a tourné au drame. Avant lui, un autre serveur, en service au Nirvana, a été discrètement cueilli pour trafic de drogue et placé sous mandat de dépôt depuis lors.
Tout a commencé lorsque l'Ocrtis a reçu une information faisant état d'un trafic intense de drogue dure au niveau de certaines boites et restaurants huppés des Almadies. Les mêmes sources révélaient l'implication directe d'Ibrahima Ndiaye, serveur au Nirvana.
A la suite de plusieurs mois d'investigations, les enquêteurs découvrent qu'Ibrahima Ndiaye n'était que la face visible de l'iceberg. Il avait deux «patrons», des ressortissants anglais, connus au restaurant J’Go des Almadies. Ces derniers voulaient, au-delà même de l'établissement local d'un business de drogue dure, exporter le produit vers leur pays en cachant la marchandise dans des containers de fruit. Une société écran a été même montée à cet effet.
AUDITION DANS LE FOND.
Une première souricière est tendue par une équipe civile à Ibrahima Ndiaye et aux deux Anglais à l'hôtel «Le Virage », dans le même secteur. Mais, n'ayant pas le flagrant délit, les enquêteurs continuent leur filature. Lors d'une deuxième mission de surveillance, à la plage du «Virage », Ibrahima Ndiaye et certains de ses amis dont un célèbre Dj dans une boîte de nuit des Almadies, ont des soupçons sur un élément infiltré de l'Ocrtis. Ils crient au voleur et le désigne. La foule commence à vouloir s'en prendre à l'élément qui exhibe sa carte. Entre temps, Ibrahima Ndiaye avait disparu dans la nature. Il sera cueilli quelques jours plus tard, au Rond-Point Cambéréne, alors qu'il transportait un sac noir contenant de la drogue dure. L'enquête a révélé que les deux Anglais, devenus subitement introuvables, lui avait remis, dans un premier temps, un acompte de 19 millions de Fcfa pour acheter de la « marchandise de qualité » destinée à la clientèle des… Almadies.
REBONDISSEMENTS EN VUE
Selon la même source, le dossier est en instruction devant le juge du premier cabinet, Samba Sall. Et lors de sa récente audition dans le fond, Ibrahima Ndiaye a dévoilé, dans les détails, le «système » mis en place aux Almadies par de puissants trafiquants dont les deux ressortissants anglais visés par un mandat d’arrêt international. Des rebondissements, et pas des moindres, sont attendus.
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