Sept arches enjambent majestueusement le fleuve Sénégal, formant un pont métallique de 511 m de long et 6,20 m de large l'emblème de Saint-Louis, ville du Sénégal connue pour cette célèbre structure : le Pont Faidherbe qui relie l’île de Saint-Louis (classée patrimoine mondial) au reste de la ville. Âgé de 125 ans (construit depuis 1897), l’ouvrage fait la fierté de la ville depuis son inauguration et participe à sa réputation. Mais depuis quelque temps, cet ouvrage est devenu un véritable problème pour les populations. En effet, des travaux de réhabilitation y sont entamés pour le remettre à neuf. Ce qui ne manque pas de déteindre sur la fluidité de la circulation dans cette partie de la ville.
Les routes qui mènent à la ville se retrouvent embouteillées et se sont transformées en un parcours du combattant, et même les motos ne passent pas. Tout cela au grand dam des usagers.
Le Pont Faidherbe qui était détérioré et commençait à ne plus répondre aux conditions de circulation inquiétait les populations qui ont alerté les autorités afin qu'il soit réparé pour plus de sécurité. Les travaux de réhabilitation ont débuté, il y a plus d’un mois. Des panneaux rouge-jaune pour prévenir des travaux qui se déroulent sur le pont sont disposés à l’entrée et à la sortie du pont Faidherbe. Deux à trois policiers s’y tiennent aussi munis de talkie-walkie pour réguler le passage des véhicules dans la seule voie de passage ouverte. Des matériaux sont disposés çà et là, tandis que les ouvriers, habillés de leurs tenues de travail rouge et de de leurs casques protection mettent la main à la patte . Derrière eux, des piétons circulent.
À l’entrée du pont Faidherbe, une longue file de taxis, bus, voitures particulières, et de motos stagnent sous le chaud soleil de ce samedi 31 avril à 12 heures. Il faut être très patient. Du Lycée Charles de Gaulle et l’entrée du pont, il faut minimum une heure de voiture pour un trajet de seulement 100 mètres. Une situation qui agace les Saint-Louisiens et perturbe leur routine.
Les conducteurs sont les plus touchés par ce phénomène, car ils restent coincés dans les embouteillages pendant des heures. Chauffeurs de taxi et bus sont sur les nerfs. Certains d'entre eux ont doublé les tarifs des courses. Tandis que d’autres refusent de se rendre en ville.
Le calvaire des chauffeurs de taxi
Rencontré en ville, plus précisément à la descente du pont, le vieux Faye affirme qu’il ne vient en ville que s’il est bien rémunéré. « Le trafic est vraiment pénible et à force de freiner ralentir, je consume tout mon gasoil. C’est pour cela que j’ai augmenté le prix de transport, ce que certains clients ne comprennent pas. Les bouchons me font perdre de l’argent parce que le temps que je perds à vouloir rallier la ville, j’aurais pu déjà faire une autre course. J’espère que les travaux vont se terminer bientôt pour que tout redevienne comme avant », explique le vieux taximan.
Même les chemins alternatifs censés être des raccourcis sont congestionnés. Impossible donc de faire un trajet sans subir le spectre des ralentissements quotidiens. À bord de ces véhicules, contraints par un ralentissement forcé, on retrouve souvent des automobilistes stressés et qui présentent des signes d’irritabilité.
Plus loin vers La Poste, Amza Ndiaye, hélé au bord de son véhicule, parle des difficultés qu’il rencontre depuis presque un mois en faisant la navette entre la ville et son domicile qui se trouve à la Corniche (un des quartiers de Saint-Louis). « Je travaille dans une entreprise en ville, mais il y a des heures de pointe extrêmement douloureuses pour les populations. Il est très difficile d’y circuler en véhicule. On se retrouve coincé en circulation pendant parfois plusieurs heures, pour aller au travail ou pour faire une course. En temps normal à Saint-Louis, il n'y a quasiment pas d’embouteillages. Mais avec les travaux qu’ils effectuent sur le Pont, c’est devenu récurrent. Je pense qu’après ça, il faut qu’une équipe soit dédiée exclusivement pour les soins de la structure afin d’éviter ce genre de désagrément », déplore-t-il.
Face aux embouteillages qui impactent lourdement sur les déplacements, certaines personnes descendent des voitures une fois arrivées près du Pont Faidherbe et faire le reste du trajet à pied. C’est le cas de plusieurs riverains surtout les « élèves qui rallient leurs écoles qui se trouvent en ville. « Je ne prends plus de bus depuis que les travaux de réfection ont commencé. Parce qu’à ce moment de la journée, tout le monde se déplace. La dernière fois, où j’ai pris un bus, j’ai été coincé à attendre à l’entrée du pont, je suis arrivée à l’école avec plus de 30 minutes de retard, heureusement que notre prof est compréhensif. Ce n’est pas facile de faire ce trajet, j’ai des camarades de classe qui viennent de Ngalél (sur la route de l'Université Gaston Berger de Saint-Louis), ils sont souvent en retard malgré le fait qu’ils quittent tôt leur maison », témoigne Amy Mbodj élève au lycée Ameth Fall.
Vêtu de son tenu de travail rouge, Mass Thiaw un des ouvriers qui travail sur le pont Faidherbe assure qu'ils sont sont « en train de finir la réhabilitation du pont qui avait besoin d’entretien », avant de retourner manipuler une machine de bitumage.
Les routes qui mènent à la ville se retrouvent embouteillées et se sont transformées en un parcours du combattant, et même les motos ne passent pas. Tout cela au grand dam des usagers.
Le Pont Faidherbe qui était détérioré et commençait à ne plus répondre aux conditions de circulation inquiétait les populations qui ont alerté les autorités afin qu'il soit réparé pour plus de sécurité. Les travaux de réhabilitation ont débuté, il y a plus d’un mois. Des panneaux rouge-jaune pour prévenir des travaux qui se déroulent sur le pont sont disposés à l’entrée et à la sortie du pont Faidherbe. Deux à trois policiers s’y tiennent aussi munis de talkie-walkie pour réguler le passage des véhicules dans la seule voie de passage ouverte. Des matériaux sont disposés çà et là, tandis que les ouvriers, habillés de leurs tenues de travail rouge et de de leurs casques protection mettent la main à la patte . Derrière eux, des piétons circulent.
À l’entrée du pont Faidherbe, une longue file de taxis, bus, voitures particulières, et de motos stagnent sous le chaud soleil de ce samedi 31 avril à 12 heures. Il faut être très patient. Du Lycée Charles de Gaulle et l’entrée du pont, il faut minimum une heure de voiture pour un trajet de seulement 100 mètres. Une situation qui agace les Saint-Louisiens et perturbe leur routine.
Les conducteurs sont les plus touchés par ce phénomène, car ils restent coincés dans les embouteillages pendant des heures. Chauffeurs de taxi et bus sont sur les nerfs. Certains d'entre eux ont doublé les tarifs des courses. Tandis que d’autres refusent de se rendre en ville.
Le calvaire des chauffeurs de taxi
Rencontré en ville, plus précisément à la descente du pont, le vieux Faye affirme qu’il ne vient en ville que s’il est bien rémunéré. « Le trafic est vraiment pénible et à force de freiner ralentir, je consume tout mon gasoil. C’est pour cela que j’ai augmenté le prix de transport, ce que certains clients ne comprennent pas. Les bouchons me font perdre de l’argent parce que le temps que je perds à vouloir rallier la ville, j’aurais pu déjà faire une autre course. J’espère que les travaux vont se terminer bientôt pour que tout redevienne comme avant », explique le vieux taximan.
Même les chemins alternatifs censés être des raccourcis sont congestionnés. Impossible donc de faire un trajet sans subir le spectre des ralentissements quotidiens. À bord de ces véhicules, contraints par un ralentissement forcé, on retrouve souvent des automobilistes stressés et qui présentent des signes d’irritabilité.
Plus loin vers La Poste, Amza Ndiaye, hélé au bord de son véhicule, parle des difficultés qu’il rencontre depuis presque un mois en faisant la navette entre la ville et son domicile qui se trouve à la Corniche (un des quartiers de Saint-Louis). « Je travaille dans une entreprise en ville, mais il y a des heures de pointe extrêmement douloureuses pour les populations. Il est très difficile d’y circuler en véhicule. On se retrouve coincé en circulation pendant parfois plusieurs heures, pour aller au travail ou pour faire une course. En temps normal à Saint-Louis, il n'y a quasiment pas d’embouteillages. Mais avec les travaux qu’ils effectuent sur le Pont, c’est devenu récurrent. Je pense qu’après ça, il faut qu’une équipe soit dédiée exclusivement pour les soins de la structure afin d’éviter ce genre de désagrément », déplore-t-il.
Face aux embouteillages qui impactent lourdement sur les déplacements, certaines personnes descendent des voitures une fois arrivées près du Pont Faidherbe et faire le reste du trajet à pied. C’est le cas de plusieurs riverains surtout les « élèves qui rallient leurs écoles qui se trouvent en ville. « Je ne prends plus de bus depuis que les travaux de réfection ont commencé. Parce qu’à ce moment de la journée, tout le monde se déplace. La dernière fois, où j’ai pris un bus, j’ai été coincé à attendre à l’entrée du pont, je suis arrivée à l’école avec plus de 30 minutes de retard, heureusement que notre prof est compréhensif. Ce n’est pas facile de faire ce trajet, j’ai des camarades de classe qui viennent de Ngalél (sur la route de l'Université Gaston Berger de Saint-Louis), ils sont souvent en retard malgré le fait qu’ils quittent tôt leur maison », témoigne Amy Mbodj élève au lycée Ameth Fall.
Vêtu de son tenu de travail rouge, Mass Thiaw un des ouvriers qui travail sur le pont Faidherbe assure qu'ils sont sont « en train de finir la réhabilitation du pont qui avait besoin d’entretien », avant de retourner manipuler une machine de bitumage.
Autres articles
-
Nécrologie : Décès de Assane Sèye, Dirpub de Senegal7
-
Affaire Didier Badji – Fulbert Sambou : Me Patrick Kabou dénonce une « obstruction à la justice »
-
Colonel Abdoul Aziz Ndaw réagit après son élévation au rang de Grand Officier dans l’ordre du Mérite
-
Thiès : un jeune condamné à 5 ans de prison pour tentative de viol sur une femme de 45 ans
-
Alerte météo à Dakar : poussière persistante jusqu'à dimanche