Les circonstances ne sont pas claires. Mais dans la soirée, un premier bilan faisait état de 3 morts. Des jeunes tués au milieu des affrontements dans un quartier de Ghardaïa. Depuis une année, les violences sont de plus en plus fréquentes. En janvier, il y avait déjà eu au moins quater morts.
Cette fois, cela fait cinq jours que les violences entre habitants de cette ville du sud ont repris. Il y a plus d’une centaine de blessés et des dizaines de maisons et de magasins détruits dans des incendies. Le problème, c’est qu’un acte de violence entraine des représailles.
Un cycle sans fin
Les habitants sont persuadés d’être attaqués par la communauté opposée, et le cycle est sans fin. Hier, le centre de la ville était désert, les magasins fermés et les habitants enfermés chez eux. Les enfants ne sont pas allés à l’école.
Depuis un mois, le calme était revenu et le directeur de la police avait annoncé un allégement du renfort de sécurité. Mais hier, de nouveaux effectifs sécuritaires sont revenus à Ghardaïa. Pour le moment, les autorités n’ont fait aucun commentaire.
Du côté du Premier ministre, qui avait fait le déplacement au mois de janvier, et qui est devenu depuis directeur de la campagne électorale du président Bouteflika, c’est le silence radio, alors même qu'il tenait un meeting ce samedi.
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