’’La peine capitale est abolie au Sénégal. C’est pourquoi je demande la réclusion criminelle à perpétuité’’, a déclaré le procureur près la Chambre criminelle du tribunal de grande instance de Ziguinchor.
Le magistrat, Ismaïla Diallo, ponctuait ainsi un long réquisitoire durant lequel il a essayé de démontrer la culpabilité des accusés, réclamant au passage que deux parmi les prévenus présents au procès soient condamnés à une peine d’emprisonnement ferme de deux ans pour détention illégale d’armes.
Les deux concernés étaient en liberté provisoire depuis le 28 janvier, date à laquelle dix autres prévenus avaient obtenu un non-lieu après un séjour carcéral de quatre ans.
Le ministère public a, dans le même temps, réclamé le maintien du mandat d’arrêt international décerné au chef rebelle, César Atoute Badiatte. Une figure du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC) jugée par contumace dans cette affaire.
Les mis en cause comparaissent depuis le 21 mars à la barre de la Chambre criminelle du Tribunal de grande instance de Ziguinchor pour association de malfaiteurs, participation à un évènement insurrectionnel, assassinat, tentative d’assassinat, séquestration ayant entrainé la mort.
Le vol en réunion avec usage d’arme et de violence, détention illégale d’arme de la première catégorie, complicité d’assassinat, figurent, entre autres, parmi les chefs d’accusation.
La chambre criminelle a enregistré le même jour les plaidoiries des avocats de la partie civile après l’audition des témoins et des accusés qui a pris une dizaine de jours.
Au cours de leur plaidoirie, les avocats de la partie civile ont réclamé 20 millions de francs CFA de dommages intérêts pour chacune des 14 victimes enregistrées dans cette affaire qui porte sur le massacre de quatorze bûcherons retrouvés morts le 6 janvier 2018 dans la forêt classée de Boffa Bayotte, au sud de Ziguinchor, non loin de la frontière avec la Guinée-Bissau.
Le magistrat, Ismaïla Diallo, ponctuait ainsi un long réquisitoire durant lequel il a essayé de démontrer la culpabilité des accusés, réclamant au passage que deux parmi les prévenus présents au procès soient condamnés à une peine d’emprisonnement ferme de deux ans pour détention illégale d’armes.
Les deux concernés étaient en liberté provisoire depuis le 28 janvier, date à laquelle dix autres prévenus avaient obtenu un non-lieu après un séjour carcéral de quatre ans.
Le ministère public a, dans le même temps, réclamé le maintien du mandat d’arrêt international décerné au chef rebelle, César Atoute Badiatte. Une figure du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC) jugée par contumace dans cette affaire.
Les mis en cause comparaissent depuis le 21 mars à la barre de la Chambre criminelle du Tribunal de grande instance de Ziguinchor pour association de malfaiteurs, participation à un évènement insurrectionnel, assassinat, tentative d’assassinat, séquestration ayant entrainé la mort.
Le vol en réunion avec usage d’arme et de violence, détention illégale d’arme de la première catégorie, complicité d’assassinat, figurent, entre autres, parmi les chefs d’accusation.
La chambre criminelle a enregistré le même jour les plaidoiries des avocats de la partie civile après l’audition des témoins et des accusés qui a pris une dizaine de jours.
Au cours de leur plaidoirie, les avocats de la partie civile ont réclamé 20 millions de francs CFA de dommages intérêts pour chacune des 14 victimes enregistrées dans cette affaire qui porte sur le massacre de quatorze bûcherons retrouvés morts le 6 janvier 2018 dans la forêt classée de Boffa Bayotte, au sud de Ziguinchor, non loin de la frontière avec la Guinée-Bissau.
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