Les enquêteurs de la Section de recherches de la gendarmerie ont établi un lien formel, assez troublant entre René Captain Bassène, écroué dans l’affaire de la tuerie de Boffa et un haut responsable du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC), Ousmane Tamba, membre de l’aile extérieur dudit mouvement.
Grâce au téléphone de Bassène, les gendarmes ont découvert qu’il a échangé à plusieurs reprises avec Ousmane Tamba avant et après l’attaque de Boffa, en plus de plusieurs communications. Pour les enquêteurs, il ne fait l’ombre d’aucun doute que René Bassène faisait des comptes rendus.
Selon « Libération », celui qui se proclame « journaliste » et observateur de la crise casamançaise, aurait tenu une réunion avec les habitants de Toubacouta, mis en cause dans cette affaire, pour leur dire que si elles voulaient que la coupe de bois cesse, ils devaient poser un acte fort, en plus d’avoir participé matériellement à la commission du crime (…).
Les enquêteurs ont découvert un autre fait scandaleux. Comme chargé de communication de l’ANRAC, Bassène recevait par mois plus de 900.000 F CFA. En claire, il était grassement payé par les contribuables.
Par ailleurs, Bounama Sané, Secrétaire général du Comité de vigilance pour la préservation de la forêt de Boffa, qui s’est donné la mort, aurait effectivement mis en place un scénario cynique pour sauver les mis en cause.
Il avait bu du poison, alors qu’il était en route pour la gendarmerie où il était convoqué, en espérant mourir dans la brigade. Si son plan marchait, cette «mort dans les locaux de la gendarmerie» allait saboter toute l’enquête et mettre les éléments de la Section de recherches sous feu de la polémique.
Heureusement, il serait mort en cours de route. Et c’est grâce à l’autopsie et l’analyse du vomi du défunt ramassé lors du constat que ce plan, qui témoigne de l’état d’esprit de ces gens, a été avorté.
Grâce au téléphone de Bassène, les gendarmes ont découvert qu’il a échangé à plusieurs reprises avec Ousmane Tamba avant et après l’attaque de Boffa, en plus de plusieurs communications. Pour les enquêteurs, il ne fait l’ombre d’aucun doute que René Bassène faisait des comptes rendus.
Selon « Libération », celui qui se proclame « journaliste » et observateur de la crise casamançaise, aurait tenu une réunion avec les habitants de Toubacouta, mis en cause dans cette affaire, pour leur dire que si elles voulaient que la coupe de bois cesse, ils devaient poser un acte fort, en plus d’avoir participé matériellement à la commission du crime (…).
Les enquêteurs ont découvert un autre fait scandaleux. Comme chargé de communication de l’ANRAC, Bassène recevait par mois plus de 900.000 F CFA. En claire, il était grassement payé par les contribuables.
Par ailleurs, Bounama Sané, Secrétaire général du Comité de vigilance pour la préservation de la forêt de Boffa, qui s’est donné la mort, aurait effectivement mis en place un scénario cynique pour sauver les mis en cause.
Il avait bu du poison, alors qu’il était en route pour la gendarmerie où il était convoqué, en espérant mourir dans la brigade. Si son plan marchait, cette «mort dans les locaux de la gendarmerie» allait saboter toute l’enquête et mettre les éléments de la Section de recherches sous feu de la polémique.
Heureusement, il serait mort en cours de route. Et c’est grâce à l’autopsie et l’analyse du vomi du défunt ramassé lors du constat que ce plan, qui témoigne de l’état d’esprit de ces gens, a été avorté.
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