Le mode opératoire de la fusillade de l'école Ozar Hatorah rappelle celui utilisé par un tueur de militaires, qui est devenu l'homme le plus recherché de France. Tout d’abord, il s’agit de la même arme utilisée lors de l’attaque contre la caserne de Montauban jeudi dernier, et celle de Toulouse.
Ce matin, le tueur aurait utilisé deux armes : la première d’un calibre 9 mm à l’extérieur du collège pour tirer sur un homme. Puis, ce pistolet s’étant enrayé, il a eu recours à une arme d’un calibre de 11-43 mm pour tirer sur des enfants. C’est cette arme qui serait le lien entre les trois fusillades de ces quinze derniers jours.
Ensuite un autre élément conforte les enquêteurs sur la piste d'un même tueur : le scooter. Le véhicule a été volé le 6 mars, soit cinq jours avant la première attaque contre un parachutiste à Toulouse. Selon une source proche de l’enquête, le scooter recherché est de marque Yamaha, un 500 cm3 de type T-MAX. Le propriétaire du deux-roues a été entendu par les enquêteurs. Il a pu certifier que le scooter lui a été volé.
Enfin un autre point commun apparait : probablement le racisme. Les trois militaires tués étaient d’origine maghrébine, un quatrième gravement blessé, est lui guadeloupéen auxquels s’ajoutent maintenant 4 morts et un blessé de confession juive.
Dans les heures qui ont suivi le drame du collège Ozar Hatorah, le parquet antiterroriste de Paris s'est saisi des enquêtes « pour des faits qualifiés d'assassinat et tentatives d'assassinat en lien avec une entreprise terroriste ». Le drame a été filmé par les caméras de l’établissement scolaire. Les vidéos sont à l’étude auprès des enquêteurs.
Cette tuerie, qui a suscité l'effroi dans le pays, est la première de ce genre visant des juifs en France depuis l'attentat de la rue des Rosiers à Paris qui avait fait 6 morts en 1982 dans un restaurant bien connu du quartier juif de la capitale. En France, cette communauté représente entre 500 000 et 700 000 personnes.
RFI
Ce matin, le tueur aurait utilisé deux armes : la première d’un calibre 9 mm à l’extérieur du collège pour tirer sur un homme. Puis, ce pistolet s’étant enrayé, il a eu recours à une arme d’un calibre de 11-43 mm pour tirer sur des enfants. C’est cette arme qui serait le lien entre les trois fusillades de ces quinze derniers jours.
Ensuite un autre élément conforte les enquêteurs sur la piste d'un même tueur : le scooter. Le véhicule a été volé le 6 mars, soit cinq jours avant la première attaque contre un parachutiste à Toulouse. Selon une source proche de l’enquête, le scooter recherché est de marque Yamaha, un 500 cm3 de type T-MAX. Le propriétaire du deux-roues a été entendu par les enquêteurs. Il a pu certifier que le scooter lui a été volé.
Enfin un autre point commun apparait : probablement le racisme. Les trois militaires tués étaient d’origine maghrébine, un quatrième gravement blessé, est lui guadeloupéen auxquels s’ajoutent maintenant 4 morts et un blessé de confession juive.
Dans les heures qui ont suivi le drame du collège Ozar Hatorah, le parquet antiterroriste de Paris s'est saisi des enquêtes « pour des faits qualifiés d'assassinat et tentatives d'assassinat en lien avec une entreprise terroriste ». Le drame a été filmé par les caméras de l’établissement scolaire. Les vidéos sont à l’étude auprès des enquêteurs.
Cette tuerie, qui a suscité l'effroi dans le pays, est la première de ce genre visant des juifs en France depuis l'attentat de la rue des Rosiers à Paris qui avait fait 6 morts en 1982 dans un restaurant bien connu du quartier juif de la capitale. En France, cette communauté représente entre 500 000 et 700 000 personnes.
RFI
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