Au vu de l’écart entre les résultats des différents candidats, c’est une victoire franche et sans contestation, comme l’annonçaient les enquêtes d’opinion et comme l’espérait le candidat Erdogan. Le Premier ministre et chef de file du Parti de la justice et du développement a pleinement remporté son pari d’être largement élu, donc légitimisé par le vote populaire, et de ne pas avoir besoin d’un second tour de scrutin pour s’installer dans le fauteuil présidentiel.
Il sera donc le douzième président de la République turque et surtout le premier à être élu au suffrage universel direct. Ce résultat tourne indiscutablement une page de remous, de contestation et de doutes pour le Parti de la justice et du développement. Un parti qui avait déjà été passablement réconforté par sa victoire aux élections municipales de mars dernier. Une nouvelle ère s’ouvre maintenant pour l’AKP, au pouvoir depuis douze ans.
Le tout-puissant Recep Tayyip Erdogan va maintenant installer un gouvernement à sa botte, modifier la Constitution pour instaurer le régime présidentiel ou semi-présidentiel, et avancer le scrutin législatif prévu normalement pour le printemps prochain, pour filer sereinement vers son prochain objectif : les 100 ans de la République en 2023.
Sitôt élu, Recep Tayyip Erdogan est allé prier dans une mosquée. Le principal candidat d'opposition Ihsanoglu recueille environ 38,9 % des voix et le candidat pro-kurde Demirtas est à environ 9 %. Les premiers résultats ne devraient pas être officiellement annoncés avant ce lundi par les autorités électorales.
Source : Rfi.fr
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