Ursula von der Leyen s'est efforcée jeudi 18 juillet de convaincre les eurodéputés de lui accorder un second mandat à la tête de la Commission européenne, en développant une vaste feuille de route et en cherchant à sécuriser une majorité. Une mission réussie puisqu'elle s'est vue reconduite pour un second mandat. Sa réélection a d'ailleurs été saluée par le Premier ministre polonais, Donald Tusk. « Les temps sont difficiles, mais avec ton courage et ta détermination, je suis sûr que tu feras du bon travail. Nous le ferons ensemble », a déclaré l'ancien chef du Conseil européen, sur les réseaux sociaux.
Devant le Parlement européen réuni à Strasbourg, la figure allemande a tenté, dans un discours d'une heure, de répondre aux attentes parfois contradictoires des divers groupes politiques. En toile de fond, la continuité des principales institutions de l'Union européenne (UE) : on ne change pas de capitaine en pleine tempête, voilà comment résumer le message d’Ursula von der Leyen aux députés. La présidente sortante a surtout voulu contenter un maximum d’élus, au-delà de sa coalition, rapporte notre envoyé spécial à Strasbourg, Julien Chavanne.
Si Ursula von der Leyen se donne pour priorités de doper la compétitivité et de renforcer massivement les investissements pour les industries critiques et la défense. Elle entend aussi viser un objectif climatique ambitieux pour 2040 avec une baisse nette de 90 % d'émissions, dans une main tendue aux Verts. Cet objectif, étape-clé pour atteindre la neutralité carbone en 2050, figurera dans un texte législatif proposé aux États membres par la prochaine Commission. Après le Pacte vert, « un nouveau pacte industries propres contribuera à faire baisser les factures énergétiques », dont les prix élevés « entravent notre compétitivité », a promis Ursula von der Leyen.
Ursula von der Leyen a tendu une autre main en direction de la gauche qui attendait une action pour le logement en promettant un « plan logement abordable » pour les ménages précaires, avec, pour la première fois, un commissaire dédié à la question. « L'Europe est confrontée à une crise du logement, (...) les gens ont du mal à trouver un logement abordable. C'est pourquoi, pour la première fois, je nommerai un commissaire directement responsable de la question du logement », a-t-elle déclaré.
Défenseure de longue date d'une « Commission géopolitique », elle a aussi plaidé pour « une Europe forte » dans une « période de grande anxiété et d'incertitude » face aux « démagogues et extrémistes détruisant notre mode de vie européen ».
Devant le Parlement européen réuni à Strasbourg, la figure allemande a tenté, dans un discours d'une heure, de répondre aux attentes parfois contradictoires des divers groupes politiques. En toile de fond, la continuité des principales institutions de l'Union européenne (UE) : on ne change pas de capitaine en pleine tempête, voilà comment résumer le message d’Ursula von der Leyen aux députés. La présidente sortante a surtout voulu contenter un maximum d’élus, au-delà de sa coalition, rapporte notre envoyé spécial à Strasbourg, Julien Chavanne.
Si Ursula von der Leyen se donne pour priorités de doper la compétitivité et de renforcer massivement les investissements pour les industries critiques et la défense. Elle entend aussi viser un objectif climatique ambitieux pour 2040 avec une baisse nette de 90 % d'émissions, dans une main tendue aux Verts. Cet objectif, étape-clé pour atteindre la neutralité carbone en 2050, figurera dans un texte législatif proposé aux États membres par la prochaine Commission. Après le Pacte vert, « un nouveau pacte industries propres contribuera à faire baisser les factures énergétiques », dont les prix élevés « entravent notre compétitivité », a promis Ursula von der Leyen.
Ursula von der Leyen a tendu une autre main en direction de la gauche qui attendait une action pour le logement en promettant un « plan logement abordable » pour les ménages précaires, avec, pour la première fois, un commissaire dédié à la question. « L'Europe est confrontée à une crise du logement, (...) les gens ont du mal à trouver un logement abordable. C'est pourquoi, pour la première fois, je nommerai un commissaire directement responsable de la question du logement », a-t-elle déclaré.
Défenseure de longue date d'une « Commission géopolitique », elle a aussi plaidé pour « une Europe forte » dans une « période de grande anxiété et d'incertitude » face aux « démagogues et extrémistes détruisant notre mode de vie européen ».
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