Dans un environnement national et international trouble, M. Obama a insisté sur l'ampleur de la tâche qui l'attend, promettant de s'y atteler avec "humilité". Il a reconnu que l'Amérique se trouvait "au milieu d'une crise profonde", évoquant les "logements perdus, les emplois perdus, les entreprises qui ont échoué, le système de santé trop cher, les comportements irresponsables de certains". Face à cette "crainte du déclin", le président a rappelé "les sacrifices de nos ancêtres" et convoqué les valeurs morales qui les ont ont guidés : "foi et détermination, honnêteté et labeur, courage, tolérance, patriotisme, curiosité, et la conviction que Dieu nous appelle à façonner un destin encore incertain". Autant de vertus qui doivent assurer le "triomphe de l'espérance sur la crainte". "La volonté va triompher", a lancé le président démocrate dans un discours relativement austère, au vu des envolées auxquelles il avait habitué les Américains.
"PRAGMATISME" ET "RESPONSABILITÉ"
L'ancien sénateur de l'Illinois a promis de "créer des emplois", de "restaurer les conditions de la croissance" : "Nous construirons les routes et les ponts, les réseaux électriques et les lignes numériques qui alimenteront notre économie et nous rapprocheront les uns des autres. Nous restaurerons la place de la science, et les miracles de la technologie nous permettront d'améliorer notre système de soins tout en réduisant son coût. Nous maîtriserons le soleil et les vents pour alimenter nos voitures et faire tourner nos usines. Et nous ferons en sorte que nos écoles et nos universités soient dignes des exigences de cette nouvelle ère." Autant de mesures empreintes, selon M. Obama, de "pragmatisme". "Ce que l'on attend de nous, maintenant, c'est une nouvelle ère de responsabilité."
Autre thème central de ce discours d'investiture : la place dans le monde de l'Amérique, dont l'image s'est fortement dégradée pendant les huit années de présidence Bush . "Nous rejetons le choix entre la sécurité et nos idéaux", a-t-il dit, mettant une fois de plus en avant les valeurs morales et disant vouloir privilégier "les alliances et les convictions fortes" sur l'emploi de la violence. "Nous allons commencer à laisser la gestion de l'Irak à son peuple, et construire une paix durement gagnée en Afghanistan. Avec nos vieux amis et nos anciens ennemis, nous allons diminuer la menace nucléaire et repousser le spectre du réchauffement climatique." Il a assuré que son administration travaillerait avec le monde musulman avec l'ambition de favoriser "l'intérêt mutuel et le respect mutuel". Mais, a-t-il prévenu, "nous n'allons pas nous excuser pour notre mode de vie". Et aux terroristes, Barack Obama a lancé : "Nous vous vaincrons."
Consensuel en politique étrangère, consensuel en politique intérieure, Barack Obama a insisté sur la nécessaire fin des querelles partisanes et des "fausses promesses". Il a loué la force de l'Amérique, qui permet à "un homme dont le père, il y a moins de soixante ans, n'aurait pas été servi au restaurant", de devenir le premier président noir des Etats-Unis. "God Bless You, God Bless America !"
Source: Le Monde
"PRAGMATISME" ET "RESPONSABILITÉ"
L'ancien sénateur de l'Illinois a promis de "créer des emplois", de "restaurer les conditions de la croissance" : "Nous construirons les routes et les ponts, les réseaux électriques et les lignes numériques qui alimenteront notre économie et nous rapprocheront les uns des autres. Nous restaurerons la place de la science, et les miracles de la technologie nous permettront d'améliorer notre système de soins tout en réduisant son coût. Nous maîtriserons le soleil et les vents pour alimenter nos voitures et faire tourner nos usines. Et nous ferons en sorte que nos écoles et nos universités soient dignes des exigences de cette nouvelle ère." Autant de mesures empreintes, selon M. Obama, de "pragmatisme". "Ce que l'on attend de nous, maintenant, c'est une nouvelle ère de responsabilité."
Autre thème central de ce discours d'investiture : la place dans le monde de l'Amérique, dont l'image s'est fortement dégradée pendant les huit années de présidence Bush . "Nous rejetons le choix entre la sécurité et nos idéaux", a-t-il dit, mettant une fois de plus en avant les valeurs morales et disant vouloir privilégier "les alliances et les convictions fortes" sur l'emploi de la violence. "Nous allons commencer à laisser la gestion de l'Irak à son peuple, et construire une paix durement gagnée en Afghanistan. Avec nos vieux amis et nos anciens ennemis, nous allons diminuer la menace nucléaire et repousser le spectre du réchauffement climatique." Il a assuré que son administration travaillerait avec le monde musulman avec l'ambition de favoriser "l'intérêt mutuel et le respect mutuel". Mais, a-t-il prévenu, "nous n'allons pas nous excuser pour notre mode de vie". Et aux terroristes, Barack Obama a lancé : "Nous vous vaincrons."
Consensuel en politique étrangère, consensuel en politique intérieure, Barack Obama a insisté sur la nécessaire fin des querelles partisanes et des "fausses promesses". Il a loué la force de l'Amérique, qui permet à "un homme dont le père, il y a moins de soixante ans, n'aurait pas été servi au restaurant", de devenir le premier président noir des Etats-Unis. "God Bless You, God Bless America !"
Source: Le Monde
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