Le tribunal n’a pas suivi le procureur dans son réquisitoire. En effet, le maître des poursuites avait requis deux ans de prison ferme contre le prévenu mais le tribunal a finalement décidé de couper la poire en deux en le condamnant à un an ferme. Une peine assortie d’une suspension du permis de conduire du chauffard pour une durée de deux ans. L’avocat de la défense, Me Omar Seck, a convenu que les faits pour lesquels son client est poursuivi sont regrettables car il y a eu accident suivi de mort d’hommes. « Mais de là à demander deux ans ferme contre lui, il y a un grand fossé à ne pas franchir. Depuis 2004, mon client conduit et n’a jamais fait d’accidents. Il n’a pas demandé à son apprenti de prendre le volant à sa place. Au contraire, l’apprenti a pris la responsabilité sur lui-même de conduire le véhicule. Il y a eu manquement car il s’est garé sur une partie de la chaussée. On se désole de ce qui s’est passé et qui s’est traduit par mort d’hommes. Nous prions pour le repos de l’âme des disparus. Les familles ont pardonné et nous demandons que la justice pardonne. Le fait d’avoir fait quelques jours en prison a servi de leçon à mon client » a plaidé l’avocat.
Quant au prévenu, il a soutenu qu’il avait garé son véhicule à l’arrêt de Diamaguène sur la voie publique pour aller boire du café à côté. Selon ses propos, le moteur n’était pas éteint. Le car rapide avait obstrué la voie et les véhicules klaxonnaient pour demander au conducteur de dégager son véhicule. Sans doute fatigué du tintamarre causé par les klaxons des voitures, l’apprenti, âgé de 16 ans, a tenté de faire démarrer le véhicule.
La suite fut tout simplement tragique. Du fait du défaut de maîtrise de l’apprenti, le Car Rapide a fini sa course sur le trottoir. Dans sa course folle, il a écrasé deux personnes qui sont mortes sur le coup. La troisième, la militante de lDr/ Yessal, blessée, sera transportée à l’hôpital de pikine où elle succombera à ses blessures.
Le procureur n’a pas manqué de fustiger la naïveté et la légèreté du prévenu qui ont conduit à cette mort d’hommes. A la prononcée du verdict, les parents et autres amis du chauffeur ont poussé des soupirs. Des manifestations d’émotions qui ont provoqué la colère du président du tribunal qui a demandé à tout ce monde de sortir en silence.
Le Témoin
Quant au prévenu, il a soutenu qu’il avait garé son véhicule à l’arrêt de Diamaguène sur la voie publique pour aller boire du café à côté. Selon ses propos, le moteur n’était pas éteint. Le car rapide avait obstrué la voie et les véhicules klaxonnaient pour demander au conducteur de dégager son véhicule. Sans doute fatigué du tintamarre causé par les klaxons des voitures, l’apprenti, âgé de 16 ans, a tenté de faire démarrer le véhicule.
La suite fut tout simplement tragique. Du fait du défaut de maîtrise de l’apprenti, le Car Rapide a fini sa course sur le trottoir. Dans sa course folle, il a écrasé deux personnes qui sont mortes sur le coup. La troisième, la militante de lDr/ Yessal, blessée, sera transportée à l’hôpital de pikine où elle succombera à ses blessures.
Le procureur n’a pas manqué de fustiger la naïveté et la légèreté du prévenu qui ont conduit à cette mort d’hommes. A la prononcée du verdict, les parents et autres amis du chauffeur ont poussé des soupirs. Des manifestations d’émotions qui ont provoqué la colère du président du tribunal qui a demandé à tout ce monde de sortir en silence.
Le Témoin
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