Ce protocole de coopération a été convenu lors d'une rencontre entre une délégation sénégalaise et des responsables gambiens en marge de la visite du nouveau président sénégalais Macky Sall en Gambie, son premier déplacement à l'étranger depuis son investiture le 2 avril.
Le nouveau chef de l'Etat sénégalais, qui était accompagné de son ministre des affaires étrangères et d'autres membres du gouvernement, s'est entretenu avec son homologue gambien Yahya Jammeh.
Lors de la campagne électorale, Macky Sall a pris l'engagement de se rendre en Gambie et en Guinée Bissau, deux pays limitrophes qu'il veut associer à la résolution de la crise casamançaise.
Depuis 1982, la Casamance est en proie à une rébellion armée séparatiste menée par le Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC), actuellement éclaté en plusieurs branches politiques et groupes armés.
Le dossier de la Casamance faisait l'objet de tensions entre Banjul et Dakar du temps de l'ex-président sénégalais Abdoulayé Wade. Dakar reprochait à la Gambie de permettre aux rebelles du MFDC de faire de son territoire à la frontière une zone de repli après les attaques menées contre l'armée sénégalaise.
Après quelques années d'accalmie à la suite d'un accord de paix conclu en 2004, les opérations des groupes armés rebelles ont repris depuis 2009. Lors de la campagne électorale, Macky sall avait promis d'ériger en priorité le règlement du conflit en Casamance.
Avec Atlas Info.fr
Le nouveau chef de l'Etat sénégalais, qui était accompagné de son ministre des affaires étrangères et d'autres membres du gouvernement, s'est entretenu avec son homologue gambien Yahya Jammeh.
Lors de la campagne électorale, Macky Sall a pris l'engagement de se rendre en Gambie et en Guinée Bissau, deux pays limitrophes qu'il veut associer à la résolution de la crise casamançaise.
Depuis 1982, la Casamance est en proie à une rébellion armée séparatiste menée par le Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC), actuellement éclaté en plusieurs branches politiques et groupes armés.
Le dossier de la Casamance faisait l'objet de tensions entre Banjul et Dakar du temps de l'ex-président sénégalais Abdoulayé Wade. Dakar reprochait à la Gambie de permettre aux rebelles du MFDC de faire de son territoire à la frontière une zone de repli après les attaques menées contre l'armée sénégalaise.
Après quelques années d'accalmie à la suite d'un accord de paix conclu en 2004, les opérations des groupes armés rebelles ont repris depuis 2009. Lors de la campagne électorale, Macky sall avait promis d'ériger en priorité le règlement du conflit en Casamance.
Avec Atlas Info.fr
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