"Il n'y a pas eu d'attaque comme celle-là en Libye, à Tripoli, à Benghazi ou ailleurs du temps où nous étions là-bas. C'est sans précédent. En fait, il serait même très, très difficile de trouver un précédent pour une attaque de ce genre dans l'histoire diplomatique récente", a déclaré ce diplomate sous couvert de l'anonymat devant la presse. Il assure en outre que les Etats-Unis ne disposaient d'"aucun renseignement exploitable" sur une "attaque planifiée et imminente" et a exclu que l'attentat soit lié aux manifestations qui ont eu lieu ce jour-là contre une vidéo islamophobe.
L'ambassadrice à l'ONU, Susan Rice, avait ainsi affirmé que cette attaque de Benghazi n'était ni "coordonnée" ni "préméditée" et résultait d'un rassemblement "spontané et devenant extrêmement violent" contre le film islamophobe L'Innocence des musulmans (Innocence of Muslims). Le responsable du département d'Etat s'est désolidarisé de Mme Rice, indiquant que "ce n'était pas [leur] conclusion". "Ce qui ne veut d'ailleurs pas dire que nous étions parvenus à une conclusion", ajoute-t-il.
"UN GRAND NOMBRE D'HOMMES ARMÉS"
D'après cette source, l'attaque a débuté vers 21 h 40 locales, peu après que l'ambassadeur Christopher Stevens fut allé se coucher dans une partie du consulat. M. Stevens avait bouclé son dernier entretien vers 20 h 30, heure à laquelle les alentours du consulat étaient "calmes". A 21 h 40, sur fond de tirs et d'explosions, les agents de sécurité du consulat ont vu sur les écrans de contrôle "un grand nombre d'hommes armés envahir l'enceinte" du consulat.
Le responsable du département d'Etat a décrit des assaillants équipés d'"armes automatiques AK-47, de lance-roquettes et de bidons de gazole" qui ont servi à à incendier les bâtiments et la principale résidence où se trouvait M. Stevens.
L'AMBASSADEUR AVAIT DEMANDÉ DE RENFORCER LA SÉCURITÉ
Piégés par le feu et par une "épaisse fumée", l'ambassadeur et deux agents américains, dont Sean Smith, se réfugient alors dans une partie sécurisée du bâtiment, avec un point d'eau et une fenêtre. Mais, au bord de l'asphyxie, les trois hommes décident de quitter leur refuge et de se séparer, en dépit des tirs nourris les visant. Le corps de M. Smith avait été retrouvé dans les décombres du consulat incendié, tandis que l'ambassadeur avait été transporté dans un hôpital de Benghazi avant que son corps ne soit rendu dans la nuit au personnel diplomatique américain, a expliqué le responsable.
Une note obtenue mardi par l'agence d'information Reuters, signée d'Eric Nordstrom, un membre des forces de sécurités américaines, indique qu'il avait demandé à deux reprises à ses responsables du département d'État de renforcer la sécurité du consulat américain de Benghazi, des mois avant l'attaque. En pleine campagne présidentielle, le camp républicain accuse Barack Obama d'avoir tardé à reconnaître qu'il s'agissait d'un "attentat terroriste" impliquant Al-Qaida et d'avoir sous-estimé les conditions de sécurité et les menaces antiaméricaines en Libye.
Le Monde.fr avec AFP et Reuters
L'ambassadrice à l'ONU, Susan Rice, avait ainsi affirmé que cette attaque de Benghazi n'était ni "coordonnée" ni "préméditée" et résultait d'un rassemblement "spontané et devenant extrêmement violent" contre le film islamophobe L'Innocence des musulmans (Innocence of Muslims). Le responsable du département d'Etat s'est désolidarisé de Mme Rice, indiquant que "ce n'était pas [leur] conclusion". "Ce qui ne veut d'ailleurs pas dire que nous étions parvenus à une conclusion", ajoute-t-il.
"UN GRAND NOMBRE D'HOMMES ARMÉS"
D'après cette source, l'attaque a débuté vers 21 h 40 locales, peu après que l'ambassadeur Christopher Stevens fut allé se coucher dans une partie du consulat. M. Stevens avait bouclé son dernier entretien vers 20 h 30, heure à laquelle les alentours du consulat étaient "calmes". A 21 h 40, sur fond de tirs et d'explosions, les agents de sécurité du consulat ont vu sur les écrans de contrôle "un grand nombre d'hommes armés envahir l'enceinte" du consulat.
Le responsable du département d'Etat a décrit des assaillants équipés d'"armes automatiques AK-47, de lance-roquettes et de bidons de gazole" qui ont servi à à incendier les bâtiments et la principale résidence où se trouvait M. Stevens.
L'AMBASSADEUR AVAIT DEMANDÉ DE RENFORCER LA SÉCURITÉ
Piégés par le feu et par une "épaisse fumée", l'ambassadeur et deux agents américains, dont Sean Smith, se réfugient alors dans une partie sécurisée du bâtiment, avec un point d'eau et une fenêtre. Mais, au bord de l'asphyxie, les trois hommes décident de quitter leur refuge et de se séparer, en dépit des tirs nourris les visant. Le corps de M. Smith avait été retrouvé dans les décombres du consulat incendié, tandis que l'ambassadeur avait été transporté dans un hôpital de Benghazi avant que son corps ne soit rendu dans la nuit au personnel diplomatique américain, a expliqué le responsable.
Une note obtenue mardi par l'agence d'information Reuters, signée d'Eric Nordstrom, un membre des forces de sécurités américaines, indique qu'il avait demandé à deux reprises à ses responsables du département d'État de renforcer la sécurité du consulat américain de Benghazi, des mois avant l'attaque. En pleine campagne présidentielle, le camp républicain accuse Barack Obama d'avoir tardé à reconnaître qu'il s'agissait d'un "attentat terroriste" impliquant Al-Qaida et d'avoir sous-estimé les conditions de sécurité et les menaces antiaméricaines en Libye.
Le Monde.fr avec AFP et Reuters
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