Une foule immense a assisté, jeudi à Dakar, à la levée du corps de Birame Sassoum Sy, le maire de la commune d’arrondissement de la Médina, décédé mercredi à l’hôpital général de Grand-Yoff des suites d’une maladie. Famille, amis, collègues, hommes politiques et tout le conseil municipal de la Médina ont pris part à la cérémonie mortuaire, qui a eu pour cadre la mosquée de Santhiaba. Et comme un seul homme, ils ont tous tenu à accompagner l’avocat et responsable socialiste à sa dernière demeure.
La cérémonie s’est déroulée dans une atmosphère marquée par une forte émotion, avec notamment la tristesse et la consternation qui se lisaient sur les visages de ceux qui venaient à peine d’être au courant de la triste nouvelle. Des témoignages élogieux fusaient de partout. Serviable, disponible, gentil, attentionné, pieux sont les qualificatifs qui sont revenus le plus souvent. Que ce soit chez les autorités municipales, étatiques, religieuses et les responsables politiques.
Avocat, Birame Sassoum Sy dirigeait la commune d’arrondissement de la Médina depuis mars 2009. ‘’C’était un grand frère pour nous tous, un maire discret et efficace. Son unique souci était d’unir toute la population de la Médina afin que la commune puisse parler un seul langage. C’est une grosse perte’’, a témoigné le secrétaire général du gouvernement, Seydou Guèye, invitant à une réflexion sur le discours qu’il a prononcé lors du centenaire de la commune.
Grand Birame, comme le surnommait ses collègues du Parti socialiste (PS, mouvance présidentielle) et des habitants de la Médina, était connu pour sa timidité et sa discrétion, un tempérament qui fait qu’il laissait pratiquement la gestion de la municipalité à l’un de ses adjoint, Bamba Fall. ‘’Birame était un camarade de parti et un collègue maire. Un homme respectueux et qui aimait les être humains. Il n’était pas un simple militant mais un homme fédérateur. Les gens de la Médina avaient confiance en lui. J’espère que les politiciens prendront référence sur les valeurs qu’il incarnait’’, a indiqué Aminata Mbengue Ndiaye, responsable des femmes du PS.
‘’Un homme bien est parti, un homme de qualité’’, a lancé un homme âgé en se dirigeant vers un groupe de femmes réunies dans un coin de la cour de la mosquée de Santhiaba. Chapelets à la main, les yeux embués et gonflés par les larmes, après de longues heures passées à pleurer, de nombreuses femmes ont tenu à assister à la cérémonie. Pendant que l’imam poursuivait son sermon sur la vie et sur ce qui attend le musulman à l’au-delà, la cour de la mosquée, qui a presque la taille d’un terrain de handball, continuait à se remplir de monde.
Parmi la foule venue rendre hommage au défunt, il y avait aussi de nombreux anonymes. Des personnes qui, au nom de l’Islam, sont venus accompagner ‘’un homme bien’’. ‘’Personnellement, je ne le connaissais pas. Je suis venu parce que j’ai entendu les gens dire que c’était un homme bien et un homme gentil. Les bonnes rumeurs que j’ai eues sur lui m’ont poussé à venir ici’’, déclare ainsi Alé Ndim, un habitant de la Médina. ‘’On s’est connu en France mais cela fait plus de 10 ans que je n’étais plus en contact avec lui. C’est ce matin que j’ai appris à la radio sa mort. Je me devais de venir rendre un hommage à mon vieil ami’’, déclare Mbaye Sène.
Dans ce concert d’hommages, le monde de la justice n’a pas été. Des avocats ont en effet fait le déplacement pour à accompagner celui qu’ils appelaient ‘’Maître’’ à sa dernière demeure. Ses collègues de la mairie de la Médina ainsi que des amis de longue date ont eux aussi témoigné de la générosité, de la sympathie, de la modestie, de la disponibilité et de l’esprit de partage du défunt. ’’Depuis 30 ans, je le fréquente, il était un responsable municipal bon’’, a dit Cheikh Tidiane Ly, un employé à la mairie de Dakar. Pour le maire de Dakar, Khalifa Aboubacar Sall, la mairie de la capitale vient de perdre un frère, un collègue et un travailleur exemplaire. ’’Un homme calme et simple est parti. C’est une référence à tous les niveaux. J’espère que ses œuvres vont être poursuivies ’’, a-t-il ajouté.
Le gouvernement était entre autres représenté par le ministre de l'Aménagement du territoire et des Collectivités locales, Omar Youm, et le ministre d’Etat et directeur des structures de l’Alliance pour la République (APR, au pouvoir), Mbaye Ndiaye.
La cérémonie s’est déroulée dans une atmosphère marquée par une forte émotion, avec notamment la tristesse et la consternation qui se lisaient sur les visages de ceux qui venaient à peine d’être au courant de la triste nouvelle. Des témoignages élogieux fusaient de partout. Serviable, disponible, gentil, attentionné, pieux sont les qualificatifs qui sont revenus le plus souvent. Que ce soit chez les autorités municipales, étatiques, religieuses et les responsables politiques.
Avocat, Birame Sassoum Sy dirigeait la commune d’arrondissement de la Médina depuis mars 2009. ‘’C’était un grand frère pour nous tous, un maire discret et efficace. Son unique souci était d’unir toute la population de la Médina afin que la commune puisse parler un seul langage. C’est une grosse perte’’, a témoigné le secrétaire général du gouvernement, Seydou Guèye, invitant à une réflexion sur le discours qu’il a prononcé lors du centenaire de la commune.
Grand Birame, comme le surnommait ses collègues du Parti socialiste (PS, mouvance présidentielle) et des habitants de la Médina, était connu pour sa timidité et sa discrétion, un tempérament qui fait qu’il laissait pratiquement la gestion de la municipalité à l’un de ses adjoint, Bamba Fall. ‘’Birame était un camarade de parti et un collègue maire. Un homme respectueux et qui aimait les être humains. Il n’était pas un simple militant mais un homme fédérateur. Les gens de la Médina avaient confiance en lui. J’espère que les politiciens prendront référence sur les valeurs qu’il incarnait’’, a indiqué Aminata Mbengue Ndiaye, responsable des femmes du PS.
‘’Un homme bien est parti, un homme de qualité’’, a lancé un homme âgé en se dirigeant vers un groupe de femmes réunies dans un coin de la cour de la mosquée de Santhiaba. Chapelets à la main, les yeux embués et gonflés par les larmes, après de longues heures passées à pleurer, de nombreuses femmes ont tenu à assister à la cérémonie. Pendant que l’imam poursuivait son sermon sur la vie et sur ce qui attend le musulman à l’au-delà, la cour de la mosquée, qui a presque la taille d’un terrain de handball, continuait à se remplir de monde.
Parmi la foule venue rendre hommage au défunt, il y avait aussi de nombreux anonymes. Des personnes qui, au nom de l’Islam, sont venus accompagner ‘’un homme bien’’. ‘’Personnellement, je ne le connaissais pas. Je suis venu parce que j’ai entendu les gens dire que c’était un homme bien et un homme gentil. Les bonnes rumeurs que j’ai eues sur lui m’ont poussé à venir ici’’, déclare ainsi Alé Ndim, un habitant de la Médina. ‘’On s’est connu en France mais cela fait plus de 10 ans que je n’étais plus en contact avec lui. C’est ce matin que j’ai appris à la radio sa mort. Je me devais de venir rendre un hommage à mon vieil ami’’, déclare Mbaye Sène.
Dans ce concert d’hommages, le monde de la justice n’a pas été. Des avocats ont en effet fait le déplacement pour à accompagner celui qu’ils appelaient ‘’Maître’’ à sa dernière demeure. Ses collègues de la mairie de la Médina ainsi que des amis de longue date ont eux aussi témoigné de la générosité, de la sympathie, de la modestie, de la disponibilité et de l’esprit de partage du défunt. ’’Depuis 30 ans, je le fréquente, il était un responsable municipal bon’’, a dit Cheikh Tidiane Ly, un employé à la mairie de Dakar. Pour le maire de Dakar, Khalifa Aboubacar Sall, la mairie de la capitale vient de perdre un frère, un collègue et un travailleur exemplaire. ’’Un homme calme et simple est parti. C’est une référence à tous les niveaux. J’espère que ses œuvres vont être poursuivies ’’, a-t-il ajouté.
Le gouvernement était entre autres représenté par le ministre de l'Aménagement du territoire et des Collectivités locales, Omar Youm, et le ministre d’Etat et directeur des structures de l’Alliance pour la République (APR, au pouvoir), Mbaye Ndiaye.
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