Preuve s'il en est que la situation reste très fragile en Somalie, les quinze membres du Conseil de sécurité se contenteront de rester sous très bonne garde armée à Mogadiscio lors de leur séjour dans ce petit pays de la Corne de l'Afrique où ils rencontreront tour à tour le président, le gouvernement élu et la société civile. Si l'ONU s'est régulièrement félicitée des progrès réalisés depuis quatre ans et de la formation du gouvernement de Hassan Cheikh Mohamoud, la situation sur le terrain reste très préoccupante.
Les shebabs, mouvement islamiste qui a prêté allégeance à al-Qaïda, continuent de pratiquer au quotidien une guerre d'usure. Et bien qu'ils aient été chassés de la capitale en 2011, ils reviennent frapper très régulièrement jusqu'au palais présidentiel pour bien marquer les esprits.
Le principal problème a été identifié depuis longtemps : c'est l'Amisom, la mission de maintien de la paix de l'Union africaine en Somalie forte de 22 000 soldats, mais dont l'apathie n'est plus un secret pour personne. Le Conseil de sécurité doit d'ailleurs rencontrer ses hauts responsables et il va plaider pour une refonte en profondeur de cette mission qui manque de moyens de coordination, de moyens financiers et surtout d'un commandement centralisé.
Il y a urgence. Au mois d'août prochain, une élection-clé, les premières au suffrage universel depuis 47 ans, doit se dérouler. Il n'est pas question qu'elle soit repoussée et ce scrutin doit être exemplaire pour relancer le pays sur la voix de la stabilité. Et l'ONU compte bien sur l'Amisom pour en faire un succès.
Source: Rfi.fr
Les shebabs, mouvement islamiste qui a prêté allégeance à al-Qaïda, continuent de pratiquer au quotidien une guerre d'usure. Et bien qu'ils aient été chassés de la capitale en 2011, ils reviennent frapper très régulièrement jusqu'au palais présidentiel pour bien marquer les esprits.
Le principal problème a été identifié depuis longtemps : c'est l'Amisom, la mission de maintien de la paix de l'Union africaine en Somalie forte de 22 000 soldats, mais dont l'apathie n'est plus un secret pour personne. Le Conseil de sécurité doit d'ailleurs rencontrer ses hauts responsables et il va plaider pour une refonte en profondeur de cette mission qui manque de moyens de coordination, de moyens financiers et surtout d'un commandement centralisé.
Il y a urgence. Au mois d'août prochain, une élection-clé, les premières au suffrage universel depuis 47 ans, doit se dérouler. Il n'est pas question qu'elle soit repoussée et ce scrutin doit être exemplaire pour relancer le pays sur la voix de la stabilité. Et l'ONU compte bien sur l'Amisom pour en faire un succès.
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