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VIDEO Révélations de Dansokho contre Wade : "Abdou Diouf aurait pu le détruire plusieurs fois"

Amath Dansokho a habitué à la presse des confidences décapantes sur la vie d’opposant d’Abdoulaye Wade. Il a encore sacrifié à la tradition lors de la conférence de presse des 37 organisations de la société civile pour soutenir Bara Tall dans son procès sur l’affaire des chantiers de Thiès. Le président du Parti de l’Indépendance et du Travail (PIT) s’érige en bouclier contre la volonté du président de la République de «détruire» cet entrepreneur et président de Talix groupe.



«Abdoulaye Wade avait une dette de plus de 300 millions de francs CFA, je crois que c’est 600 millions. Les huissiers sont venus plusieurs fois pour saisir sa maison. Abdou Diouf les a arrêtés. Ils allaient confisquer ses biens», a révélé Amath Dansokho. En réalité, a-t-il martelé, «cet individu n’a aucune morale. Comment peut-on s’asseoir devant quelqu’un et lui dire je vais te détruire. Abdou Diouf aurait pu le détruire plusieurs fois. Mais à chaque fois qu’il a appris que les huissiers sont en route vers chez Abdoulaye Wade, il fait arrêter la procédure».

Le président du PIT (parti de l’opposition) et principal artisans de la Coalition Alternance (2000) qui a porté Abdoulaye Wade au pouvoir de souligner : «je sais qu’il (Abdou Diouf) a fait d’autres choses. C’est lui-même qui l’a dit pour le libérer de ses dettes. Mais malheureusement, il a une soif d’argent insatiable». Amath Dansokho de poursuivre dans ses révélations : «La dette la poursuivit jusqu’à l’alternance. Abdou Diouf aurait pu dire, c’est mon adversaire, il faut l’enterrer. Il ne l’a pas fait».

Sur un autre registre, le président d’honneur du PIT a fait savoir qu’en tout cas, «ceux qui se sont réunis ici montrent bien que nous n’accepterons pas que Bara Tall soit détruit. C’est un homme d’affaire. Ce qu’il a fait ici est dans la géographie physique du Sénégal vérifié et vérifiable». Il a exhorté tout le monde à se mobiliser pour le jour du délibéré du procès sur l’affaire des chantiers de Thiès. «Donc, nous devons tous faire en sorte que la marche (le procès, il voulait dire) du 17 mai soit une très grande victoire. Mieux, elle doit être une marche qu’on doit faire contre l’oligarchie».


Vendredi 13 Mai 2011 - 13:39


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