L'avocat de François Compaoré avait plaidé contre cette extradition, avec l'argument - parmi d'autres - que son client risquait la peine de mort. Aujourd'hui il se dit satisfait de cette avancée pour les droits de l'homme, mais pointe une décision politique.
« Je ne crains rien et au contraire, je suis satisfait, de même que tous les partisans des libertés publiques doivent se satisfaire de cette nouvelle qu’il faut saluer, avance maître Pierre-Olivier Sur. Au Burkina Faso, chacun comprendra qu’à nouveau, les libertés publiques progressent grâce à la famille Compaoré puisqu’à l’évidence, cette mesure on la doit à François Compaoré et au procès qui lui est fait actuellement en France. »
« L’évidence est qu’il s’agit d’une décision politique, c’est qu’elle intervient huit jours avant le délibéré attendu sur l’extradition. Mais il y a beaucoup d’autres moyens de droit que nous avons soulevés, poursuit l’avocat de François Compaoré. Pour moi, il y a un faisceau de moyens suffisamment sérieux pour qu’avec ou sans la peine de mort, les juges français refusent évidemment l’extradition. Je veux vous dire que c’est avec confiance que j’attends la décision de la chambre d’instruction près de la cour d’appel de Paris. »
La famille « confiante » sur la décision de la justice française
Mais du côté de la famille du journaliste Norbert Zongo, Robert Zongo, son frère cadet, estime aujourd'hui qu'il n'y a plus d'argument qui justifie le refus de François Compaoré d'être entendu par un juge burkinabè.
« L’équivoque est levée. Je ne vois plus d’argument possible qui tienne et autre chose qui ne vienne entraver la venue de François pour répondre devant le juge d’instruction. Je ne vois pas pourquoi monsieur Compaoré est si fébrile que ça. On veut juste l’entendre, le juge veut juste l’entendre. Mais je pense qu’en matière de coopération judiciaire, la justice française prendra ses responsabilités. »
« Je suis confiant que monsieur Compaoré ne peut pas se substituer à toutes ces juridictions, surtout que monsieur Macron en passant à Ouagadougou a donné de l’espoir au peuple burkinabè, soi-disant qu’il n’allait pas se mêler des affaires de juridiction. S’il faut que François rentre, il rentrera, avance Robert Zongo. Donc nous espérons que cette justice française prenne ses responsabilités. François a cette garantie qu’il n’y a pas la peine de mort au Burkina. Il peut rentrer sereinement, il a toutes les garanties que sa vie sera préservée. Et je me dis que normalement François Compaoré doit se réjouir de cet état de fait. »
Rfi
« Je ne crains rien et au contraire, je suis satisfait, de même que tous les partisans des libertés publiques doivent se satisfaire de cette nouvelle qu’il faut saluer, avance maître Pierre-Olivier Sur. Au Burkina Faso, chacun comprendra qu’à nouveau, les libertés publiques progressent grâce à la famille Compaoré puisqu’à l’évidence, cette mesure on la doit à François Compaoré et au procès qui lui est fait actuellement en France. »
« L’évidence est qu’il s’agit d’une décision politique, c’est qu’elle intervient huit jours avant le délibéré attendu sur l’extradition. Mais il y a beaucoup d’autres moyens de droit que nous avons soulevés, poursuit l’avocat de François Compaoré. Pour moi, il y a un faisceau de moyens suffisamment sérieux pour qu’avec ou sans la peine de mort, les juges français refusent évidemment l’extradition. Je veux vous dire que c’est avec confiance que j’attends la décision de la chambre d’instruction près de la cour d’appel de Paris. »
La famille « confiante » sur la décision de la justice française
Mais du côté de la famille du journaliste Norbert Zongo, Robert Zongo, son frère cadet, estime aujourd'hui qu'il n'y a plus d'argument qui justifie le refus de François Compaoré d'être entendu par un juge burkinabè.
« L’équivoque est levée. Je ne vois plus d’argument possible qui tienne et autre chose qui ne vienne entraver la venue de François pour répondre devant le juge d’instruction. Je ne vois pas pourquoi monsieur Compaoré est si fébrile que ça. On veut juste l’entendre, le juge veut juste l’entendre. Mais je pense qu’en matière de coopération judiciaire, la justice française prendra ses responsabilités. »
« Je suis confiant que monsieur Compaoré ne peut pas se substituer à toutes ces juridictions, surtout que monsieur Macron en passant à Ouagadougou a donné de l’espoir au peuple burkinabè, soi-disant qu’il n’allait pas se mêler des affaires de juridiction. S’il faut que François rentre, il rentrera, avance Robert Zongo. Donc nous espérons que cette justice française prenne ses responsabilités. François a cette garantie qu’il n’y a pas la peine de mort au Burkina. Il peut rentrer sereinement, il a toutes les garanties que sa vie sera préservée. Et je me dis que normalement François Compaoré doit se réjouir de cet état de fait. »
Rfi
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