Le Sars-Cov2 ne déroge pas à la règle, comme tous les virus, il mute. Il change au gré de ses humeurs meurtrières. Cependant, si plusieurs milliers de mutations ont pu être observées depuis le début de la pandémie, cinq ont été identifiés au Sénégal. Joint par PressAfrik, Dr Ousmane Faye, chef de département de virologie à l’Institut Pasteur en dissèque leur particularité. Selon le virologue «sur les cinq (5), trois (3) sont préoccupants. Il s'agit d' (Alpha = britannique, Bêta = sud-africain et Delta =indien) et les deux (2) sont d'intérêt (Eta =nigérian et Kappa = un autre variant indien.)
Ces variants ont été identifiés sur la période de janvier à juillet 2021, souligne Dr Ousmane Faye.
Le premier, le variant anglais (Alpha) a été annoncé par le Directeur de Institut de Recherche en Santé, de Surveillance Epidémiologique et de Formation (IRESSEF), le Professeur Souleymane Mboup, le 28 janvier 2021. Et ce Alpha comptabilise au total 195 cas de contaminations. De plus 6 autres lignées du virus ont été identifiées pendant cette période.
Le reste des variants a été détecté par l’Institut Pasteur sur les voyageurs sortants pour la période allant d'avril à juillet 2021. « Sur un total de 275 échantillons analysés, le variant nigérian été trouvé dans la majorité des prélèvements (96 cas: soit 33%) suivi du variant britannique (variant Alpha) avec 63 cas (23%). Un nouveau cas de variant sud-africain (variant Beta) a été détecté. Les analyses ont aussi permis d'identifier le variant indien (variant Delta chez deux cas de voyageurs étrangers », explique Dr Faye.
Qui ajoute qu’en plus de ces variants qui ont été identifiés, plus d'une dizaine de lignées a été observée lors des séquençages.
Evolution des cinq variants détectés au Sénégal sur la période d’Octobre 2020 à Juillet 2021
La crainte de mutations plus coriaces
Ces variants ont été identifiés sur la période de janvier à juillet 2021, souligne Dr Ousmane Faye.
Le premier, le variant anglais (Alpha) a été annoncé par le Directeur de Institut de Recherche en Santé, de Surveillance Epidémiologique et de Formation (IRESSEF), le Professeur Souleymane Mboup, le 28 janvier 2021. Et ce Alpha comptabilise au total 195 cas de contaminations. De plus 6 autres lignées du virus ont été identifiées pendant cette période.
Le reste des variants a été détecté par l’Institut Pasteur sur les voyageurs sortants pour la période allant d'avril à juillet 2021. « Sur un total de 275 échantillons analysés, le variant nigérian été trouvé dans la majorité des prélèvements (96 cas: soit 33%) suivi du variant britannique (variant Alpha) avec 63 cas (23%). Un nouveau cas de variant sud-africain (variant Beta) a été détecté. Les analyses ont aussi permis d'identifier le variant indien (variant Delta chez deux cas de voyageurs étrangers », explique Dr Faye.
Qui ajoute qu’en plus de ces variants qui ont été identifiés, plus d'une dizaine de lignées a été observée lors des séquençages.
Evolution des cinq variants détectés au Sénégal sur la période d’Octobre 2020 à Juillet 2021
Variants | Oc 20-avril | Mai 21-Juin 21 | Juillet 21 | Total |
Alpha (britannique) | 89 | 100 | 6 | 195 |
Béta (Sud-africain) | 3 | 0 | 0 | 3 |
Eta (Nigérian) | 100 | 122 | 45 | 267 |
Delta (Indien) | 2 | 19 | 217 (60 %) | 238 |
Kappa (Indien) | 0 | 1 | 0 | 1 |
La crainte de mutations plus coriaces
Face à la vitesse des contaminations de ces variants, surtout le variant Delta dont « la charge virale a été estimée par Pr Souleymane Mboup à 1602 fois plus que la charge virale des autres variants », le Pr Daouda Ndiaye redoute « des mutations plus coriaces si la population n’adhère pas à la vaccination ».
Dans sa communication après le point du jour sur la situation de la pandémie au Sénégal, le directeur du Centre de recherche et de formation sur la génomique et la surveillance sanitaire expliquait ce que c’est un mutant. « Il est important de comprendre que ces virus, qu’ils soient les microbes d’une manière générale, les bactéries, les parasites, les virus de champignon sont obligés pour résister et survivre par rapport à leur hôte qui est l’homme par rapport à tout ce qui est mis en place pour contrecarrer ses stratégies pour les détruire de faire des mutations. Et ces mutations sont les mutants qu’on appelle variant et au départ on a eu le variant Alpha en Angleterre, et actuellement le variant Delta de l’Inde ».
A l’en croire, « l’objectif de ces mutants, c’est de pouvoir continuer à résister, à être des pathogènes plus ou moins coriaces pour l’homme et de contrecarrer toutes stratégies préventives notamment les vaccins ».
Pour faire disparaître ces variants ou mutants, Pr Doauda Ndiaye préconise le vaccin. Car selon lui : « aujourd'hui ces mutants n'ont aucun effet sur le vaccin. Parce que, dit-il celui-ci a prouvé, aujourd’hui, à travers le monde qu'il est efficace et il n’est pas toxique du tout, on risque d’arriver à d’autres mutants ».
Dans sa communication après le point du jour sur la situation de la pandémie au Sénégal, le directeur du Centre de recherche et de formation sur la génomique et la surveillance sanitaire expliquait ce que c’est un mutant. « Il est important de comprendre que ces virus, qu’ils soient les microbes d’une manière générale, les bactéries, les parasites, les virus de champignon sont obligés pour résister et survivre par rapport à leur hôte qui est l’homme par rapport à tout ce qui est mis en place pour contrecarrer ses stratégies pour les détruire de faire des mutations. Et ces mutations sont les mutants qu’on appelle variant et au départ on a eu le variant Alpha en Angleterre, et actuellement le variant Delta de l’Inde ».
A l’en croire, « l’objectif de ces mutants, c’est de pouvoir continuer à résister, à être des pathogènes plus ou moins coriaces pour l’homme et de contrecarrer toutes stratégies préventives notamment les vaccins ».
Pour faire disparaître ces variants ou mutants, Pr Doauda Ndiaye préconise le vaccin. Car selon lui : « aujourd'hui ces mutants n'ont aucun effet sur le vaccin. Parce que, dit-il celui-ci a prouvé, aujourd’hui, à travers le monde qu'il est efficace et il n’est pas toxique du tout, on risque d’arriver à d’autres mutants ».
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