C’est un nouveau front qui s’engage au Venezuela. Plus de 65 millions de dollars d’aide humanitaire auraient été débloqués, notamment par les Etats-Unis, le Canada et l’Union européenne. Une aide qui arrive en ce moment en Colombie, mais le gouvernement a déjà fermé plusieurs ponts pour l’empêcher de traverser la frontière, relate notre correspondant à Caracas, Benjamin Delille.
Ce qui enrage Jose Manuel, qui vient de Petare, le plus grand bidonville du Venezuela : « On en a besoin. Le peuple en a vraiment besoin. Nous sommes un peuple qui connaît beaucoup de carences. Le pire, c’est la pénurie de médicaments. Mais je pense qu’ils ne vont pas la laisser passer. »
Trente tonnes de nourriture et de médicament tiennent en deux ou trois camions. L’aide humanitaire promise au Venezuela est pour le moment symbolique. La cargaison, arrivée par avion à Bogota, a été acheminée mercredi à Cucuta la principale ville frontière entre les deux pays.
Guillermo, agriculteur chaviste rencontré à Caracas, voit aussi cette aide comme un outil de pression contre son président. « Moi je crois qu’il s’agit d’une intervention nord-américaine. Nous n’avons pas besoin d’aide humanitaire. Nous ne demandons rien, aucune aide à personne. Ce qu’on veut c’est qu’ils nous laissent vivre en paix, qu’ils nous laissent travailler, c’est tout. On est victime d’une guerre économique, même si certains la nient. Et par cette guerre économique, ils nous ont volé le droit d’avoir de la nourriture. »
Mais pour Maduro, refuser cette aide est évidemment risqué, alors que tout manque dans le pays. Trois camions d’aide ne changeront rien à la situation humanitaire au Venezuela. Mais ils pèsent lourd dans la jeu politique du moment. Et ils contribuent à faire monter la tension entre la Colombie et le Venezuela.
Ce qui enrage Jose Manuel, qui vient de Petare, le plus grand bidonville du Venezuela : « On en a besoin. Le peuple en a vraiment besoin. Nous sommes un peuple qui connaît beaucoup de carences. Le pire, c’est la pénurie de médicaments. Mais je pense qu’ils ne vont pas la laisser passer. »
Trente tonnes de nourriture et de médicament tiennent en deux ou trois camions. L’aide humanitaire promise au Venezuela est pour le moment symbolique. La cargaison, arrivée par avion à Bogota, a été acheminée mercredi à Cucuta la principale ville frontière entre les deux pays.
Mais comment va-t-elle passer la frontière ? Comment va-t-elle être distribuée au Venezuela ? Le Mouvement international de la Croix-Rouge qui avait été sollicité a refusé de participer à l’opération, jugée trop politique. L’ONU traine des pieds. L’Eglise catholique hésite. Les pourparlers avec Caracas sont visiblement compliqués. Nicolas Maduro ne veut pas de cette aide humanitaire : l’accepter serait un reconnaître que le Venezuela est dans un état désastreux et donc donner raison à l’opposition.
Refus risqué Guillermo, agriculteur chaviste rencontré à Caracas, voit aussi cette aide comme un outil de pression contre son président. « Moi je crois qu’il s’agit d’une intervention nord-américaine. Nous n’avons pas besoin d’aide humanitaire. Nous ne demandons rien, aucune aide à personne. Ce qu’on veut c’est qu’ils nous laissent vivre en paix, qu’ils nous laissent travailler, c’est tout. On est victime d’une guerre économique, même si certains la nient. Et par cette guerre économique, ils nous ont volé le droit d’avoir de la nourriture. »
Mais pour Maduro, refuser cette aide est évidemment risqué, alors que tout manque dans le pays. Trois camions d’aide ne changeront rien à la situation humanitaire au Venezuela. Mais ils pèsent lourd dans la jeu politique du moment. Et ils contribuent à faire monter la tension entre la Colombie et le Venezuela.
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