Encore un coup dur pour Tahirou Sarr. Le leader du mouvement Jël Liñu Mom et candidat à la députation a récemment fait parler de lui en raison de propos nationalistes, s'attaquant notamment aux ressortissants de certains pays, dont la Guinée. Face à ces accusations, le ministère des Collectivités territoriales a publié un communiqué afin de rétablir les faits.
Dans une note datée du vendredi 15 novembre, les services du ministre Balla Moussa Fofana ont fermement démenti les allégations du candidat Tahirou Sarr. Ce dernier avait en effet fondé une partie de sa campagne sur l'affirmation que des actes d'état civil sénégalais étaient vendus à des étrangers. Le communiqué indique : « Parmi les thématiques régulièrement abordées par Monsieur Sarr figure la prétendue vente des documents d'état civil de Sénégalais à des étrangers. »
Le ministère a également rappelé que la gestion de l'état civil au Sénégal est soumise à un contrôle strict des autorités judiciaires, en particulier du président du tribunal d'instance et du procureur de la République. « En vertu de la législation en vigueur, la tenue des registres d'état civil est rigoureusement encadrée, et leur vérification est effectuée chaque année, ou à tout moment jugé nécessaire, par le juge de l'état civil, en collaboration avec le procureur de la République », a précisé le communiqué.
Par ailleurs, le ministère a rappelé les dispositions légales concernant la nationalité sénégalaise. « Selon la loi n°61-10 du 7 mars 1961, pour être Sénégalais par le droit du sol, il faut être né au Sénégal d'un père ou d'une mère eux-mêmes nés au Sénégal », a souligné Balla Moussa Fofana par l’intermédiaire de ses services.
Le communiqué a également mis en avant les chiffres du dernier recensement général de la population et de l'habitat (RGPH-2023), qui fait état de 18 126 390 résidents au Sénégal, dont seulement 207 791 (soit 1,1 %) sont de nationalité étrangère. Ce chiffre contredit largement les affirmations de Tahirou Sarr, selon lesquelles une proportion beaucoup plus élevée d'étrangers résiderait dans le pays.
Dans une note datée du vendredi 15 novembre, les services du ministre Balla Moussa Fofana ont fermement démenti les allégations du candidat Tahirou Sarr. Ce dernier avait en effet fondé une partie de sa campagne sur l'affirmation que des actes d'état civil sénégalais étaient vendus à des étrangers. Le communiqué indique : « Parmi les thématiques régulièrement abordées par Monsieur Sarr figure la prétendue vente des documents d'état civil de Sénégalais à des étrangers. »
Le ministère a également rappelé que la gestion de l'état civil au Sénégal est soumise à un contrôle strict des autorités judiciaires, en particulier du président du tribunal d'instance et du procureur de la République. « En vertu de la législation en vigueur, la tenue des registres d'état civil est rigoureusement encadrée, et leur vérification est effectuée chaque année, ou à tout moment jugé nécessaire, par le juge de l'état civil, en collaboration avec le procureur de la République », a précisé le communiqué.
Par ailleurs, le ministère a rappelé les dispositions légales concernant la nationalité sénégalaise. « Selon la loi n°61-10 du 7 mars 1961, pour être Sénégalais par le droit du sol, il faut être né au Sénégal d'un père ou d'une mère eux-mêmes nés au Sénégal », a souligné Balla Moussa Fofana par l’intermédiaire de ses services.
Le communiqué a également mis en avant les chiffres du dernier recensement général de la population et de l'habitat (RGPH-2023), qui fait état de 18 126 390 résidents au Sénégal, dont seulement 207 791 (soit 1,1 %) sont de nationalité étrangère. Ce chiffre contredit largement les affirmations de Tahirou Sarr, selon lesquelles une proportion beaucoup plus élevée d'étrangers résiderait dans le pays.
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