Le ministre sénégalais de l'Economie et des Finances, Abdoulaye Diop
Les ’’dépenses extrabudgétaires’’ désignent ‘’des opérations engageant les finances publiques, sur des bases irrégulières, parce qu’effectuées par certains services de l’Etat, des agences (publiques), des hôpitaux et des centres universitaires, en marge de la réglementation en vigueur en la matière’’.
Ces dépenses non autorisées sont d’un montant non exhaustif de 104 milliards de francs CFA. Son paiement n’est pas encore à l’ordre du jour, a appris l’APS de bonne source.
Par contre, le gouvernement s’est engagé à payer, d’ici mi-janvier prochain, ‘’le montant global des engagements réguliers potentiels de l’Etat’’. Ces arriérés de paiement fort réclamé par le secteur privé local et les partenaires du Sénégal, se chiffraient à 174 milliards, en fin octobre.
Le ministre des Finances s’exprimait lundi, lors d’une cérémonie de réception de la lettre de confirmation du versement de 55 milliards sur le prêt de 82 milliards de l’Agence française de développement, destiné à l’apurement des dettes de l’Etat sénégalais, en soulageant la trésorerie des entreprises locales.
Cette première tranche a été versée le 24 décembre dernier, pour le compte du Sénégal, à la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), selon le secrétaire d’Etat français chargé de la Coopération et de la Francophonie, Alain Joyandet, qui remettait à M. Diop la lettre de confirmation du versement.
Le ministre français qui avait à ses côtés, l’ambassadeur de France à Dakar, Jean Christophe Ruffin, s’est réjoui que ’’l’appui financier français ait été déterminant dans la présentation de la 2-ème revue du FMI’’.
’’L’adoption de mesures de redressement financier par le gouvernement sénégalais et le bouclage de ses opérations financières, grâce notamment au prêt français, ont permis l’approbation de la revue du programme du Sénégal avec le FMI lors de son conseil d’administration du décembre’’, indiquait le ministère français des Affaires étrangères.
Il soulignait l’octroi, à cet effet, d’une facilité de protection contre les chocs exogènes de 36 milliards, en plus des 22 milliards de la Banque africaine de développement.
Le Quai d’Orsay expliquait l’approbation de cette revue comme ‘’une condition du versement de la première tranche du prêt français’’. ‘’L’approbation de la prochaine revue du programme FMI doit permettre le versement du solde du prêt français au cours du premier semestre 2009.’’
A Dakar, Alain Joyandet a de son côté, annoncé le versement du solde de l’intervention de la France, soit 27 milliards en juin 2009 à l’issue de la 3-ème revue dans le cadre du Programme initiative de soutien à la politique sectorielle (ISPE).
’’L’audit approfondi des dépenses extrabudgétaires’’ et ‘’l’amélioration de l’élaboration de la loi des finances et de la situation d’exécution du budget’’ sont des engagements qui s’ajoutent ‘’aux efforts faits pour l’amélioration de la transparence budgétaire’’, a rappelé M. Diop, au cours de la cérémonie.
Le ministre de l’Economie et des Finances a signalé qu’à ces engagements s’ajoutent ceux contenus dans le mémorandum de politique économique et financière élaboré à l’issue de la revue de l’ISPE et relatifs notamment à la limitation du déficit budgétaire.
’’Le gouvernement du Sénégal a pris, dans le cadre de ce programme économique et financier, d’importants engagements dont le respect strict est essentiel pour que les objectifs visés soient atteints’’, a-t-il assuré.
Source: APS
Ces dépenses non autorisées sont d’un montant non exhaustif de 104 milliards de francs CFA. Son paiement n’est pas encore à l’ordre du jour, a appris l’APS de bonne source.
Par contre, le gouvernement s’est engagé à payer, d’ici mi-janvier prochain, ‘’le montant global des engagements réguliers potentiels de l’Etat’’. Ces arriérés de paiement fort réclamé par le secteur privé local et les partenaires du Sénégal, se chiffraient à 174 milliards, en fin octobre.
Le ministre des Finances s’exprimait lundi, lors d’une cérémonie de réception de la lettre de confirmation du versement de 55 milliards sur le prêt de 82 milliards de l’Agence française de développement, destiné à l’apurement des dettes de l’Etat sénégalais, en soulageant la trésorerie des entreprises locales.
Cette première tranche a été versée le 24 décembre dernier, pour le compte du Sénégal, à la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), selon le secrétaire d’Etat français chargé de la Coopération et de la Francophonie, Alain Joyandet, qui remettait à M. Diop la lettre de confirmation du versement.
Le ministre français qui avait à ses côtés, l’ambassadeur de France à Dakar, Jean Christophe Ruffin, s’est réjoui que ’’l’appui financier français ait été déterminant dans la présentation de la 2-ème revue du FMI’’.
’’L’adoption de mesures de redressement financier par le gouvernement sénégalais et le bouclage de ses opérations financières, grâce notamment au prêt français, ont permis l’approbation de la revue du programme du Sénégal avec le FMI lors de son conseil d’administration du décembre’’, indiquait le ministère français des Affaires étrangères.
Il soulignait l’octroi, à cet effet, d’une facilité de protection contre les chocs exogènes de 36 milliards, en plus des 22 milliards de la Banque africaine de développement.
Le Quai d’Orsay expliquait l’approbation de cette revue comme ‘’une condition du versement de la première tranche du prêt français’’. ‘’L’approbation de la prochaine revue du programme FMI doit permettre le versement du solde du prêt français au cours du premier semestre 2009.’’
A Dakar, Alain Joyandet a de son côté, annoncé le versement du solde de l’intervention de la France, soit 27 milliards en juin 2009 à l’issue de la 3-ème revue dans le cadre du Programme initiative de soutien à la politique sectorielle (ISPE).
’’L’audit approfondi des dépenses extrabudgétaires’’ et ‘’l’amélioration de l’élaboration de la loi des finances et de la situation d’exécution du budget’’ sont des engagements qui s’ajoutent ‘’aux efforts faits pour l’amélioration de la transparence budgétaire’’, a rappelé M. Diop, au cours de la cérémonie.
Le ministre de l’Economie et des Finances a signalé qu’à ces engagements s’ajoutent ceux contenus dans le mémorandum de politique économique et financière élaboré à l’issue de la revue de l’ISPE et relatifs notamment à la limitation du déficit budgétaire.
’’Le gouvernement du Sénégal a pris, dans le cadre de ce programme économique et financier, d’importants engagements dont le respect strict est essentiel pour que les objectifs visés soient atteints’’, a-t-il assuré.
Source: APS
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