Ferdinand Coly, bonjour !
Bonjour
Vous faisiez partie de l’équipe nationale de football qui nous a fait rêver pendant un bon moment.
Tout d’abord dites nous quelle appréciation vous faites du comité de normalisation ?
A la débâcle des lions lors de la dernière Can, on avait tout mis sur le dos de la fédération ce qui a conduit à la mise en place du comité de normalisation. Quand il y a une défaite, on tire sur tout ce qui bouge, on ne cherche pas à comprendre. Tout le monde est à jeter à la poubelle. C’était laborieux mais bon c’est le Sénégal qui est comme cela. Il y a des signes qui pouvaient annoncer plus ou moins ce qui allait se passer. On était en phase de construction aussi. On sortait d’une Can en Egypte où le travail avait commencé.
Mais après il y a eu tellement de décisions qui étaient en train de casser l’équipe. On eu Guy Stéphan, après on a eu Abdoulaye Sarr et Amara Traoré, il y a eu Kasperzack, et après Lamine Ndiaye. Quatre sélectionneurs en peu de temps. Chaque fois, ils viennent avec leur touche personnelle et nous les joueurs, on ne sait pas sur quel pied jongler parce que chacun vient avec son système de jeu. C’est difficile, c’est une équipe nationale, il faut de la continuité, il faut du temps. Ce n’est pas un club.
Après l’Egypte tout le monde critiquait les résultats parce que le jeu, ce n’était plus pareil, on ne retrouve plus le Sénégal alors qu’on a quand même fait une demi finale à la coupe d’Afrique. C’est maintenant avec le recul qu’on se rend compte que ce n’était pas si mal. C’est là, dans ma tête que j’avais décidé d’arrêter.
Cela vous a frustré ?
Les gens, ils ne comprennent pas. Ils parlent et ne peuvent pas savoir ce qu’il y a à l’intérieur. Nous, on est des professionnels, on fait le bilan. J’étais blessé à la cuisse, je n’ai pas pu jouer contre l’Egypte. Ils m’ont rappelé encore pour venir jouer un match amical contre le Ghana. Moi physiquement je savais que j’étais bien. Je savais ce que je pouvais apporter. Je n’avais rien à envier à personne même à 34 ou 35 ans. Moi je suis bien, je peux jouer. Après, j’ai senti un décalage, je ne pouvais pas donner ce que je voulais alors j’ai préféré dire à Henri Kasperzack de ne pas compter sur moi pour la Can.
Présentement, le débat fait rage sur le type d’entraîneur que l’on doit avoir.
Que préférez-vous, un sélectionneur national ou étranger ?
Le problème ce n’est pas une question d’entraîneur sénégalais ou français. C’est un entraîneur qui doit avoir un projet et qu’on doit laisser travailler surtout. Qu’on doit laisser travailler sur le long terme. De toutes les façons on n’a pas le choix parce qu’on n’a pas de compétition, on n’a pas grand-chose à se mettre sous la dent comme on dit. Là, on a le temps d’organiser des stages. Là par contre, on a le temps de faire venir beaucoup de joueurs, cent s’ils veulent parce que les portes sont ouvertes. On a le temps de voir les joueurs, de prospecter, de démarcher les binationaux, de faire tout ce qu’on veut. Il y a des entraîneurs qu’on essaie d’approcher, j’ai vu dans les journaux. Abdoulaye Sarr et Amara Traoré connaissent bien le foot aussi. Je ne peux pas dénigrer les techniciens Sénégalais parce que c’est une fierté aussi. Pas seulement eux, il y a d’autres aussi qui peuvent déposer leur candidature.
Quel est l’entraîneur national qui serait selon vous le plus apte à tenir l’équipe nationale ?
Le nom… ! Je ne peux pas vous donner de nom. Je ne peux pas vous en citer.
Quel doit être son profil?
Puisqu’il faut reconstruire, il faut un formateur, un dénicheur de talents. Il faut un projet sur deux à trois ans, des jeunes qui vont jouer ensemble.
Pensez-vous à quelqu’un comme Peter Schnittger en disant cela ?
Peter, j’ai gardé d’excellents souvenirs de lui, c’est sûr. Oui pourquoi pas ? J’ai débuté avec lui et c’était bien.
Vous penchez pour quelle école, française, allemande ou sénégalaise ?
On a essayé l’école allemande avec Peter. Je pense bien qu’elle est bonne. J’ai débuté avec lui (Peter) et c’était bien. On a essayé l’école française, on n’a pas encore essayé l’école italienne.
Comment c’était l’école française ?
Avec Bruno Metsu, Guy Stéphan, l’école française au niveau de la formation c’est bien. On peut opter pour l’école italienne. En tout cas les portes sont ouvertes. Ce n’est pas à moi de dire qui doit venir. Ce n’est pas mon problème.
Ferdinand Coly merci de nous avoir accordé cet entretien
Merci à vous aussi
Bonjour
Vous faisiez partie de l’équipe nationale de football qui nous a fait rêver pendant un bon moment.
Tout d’abord dites nous quelle appréciation vous faites du comité de normalisation ?
A la débâcle des lions lors de la dernière Can, on avait tout mis sur le dos de la fédération ce qui a conduit à la mise en place du comité de normalisation. Quand il y a une défaite, on tire sur tout ce qui bouge, on ne cherche pas à comprendre. Tout le monde est à jeter à la poubelle. C’était laborieux mais bon c’est le Sénégal qui est comme cela. Il y a des signes qui pouvaient annoncer plus ou moins ce qui allait se passer. On était en phase de construction aussi. On sortait d’une Can en Egypte où le travail avait commencé.
Mais après il y a eu tellement de décisions qui étaient en train de casser l’équipe. On eu Guy Stéphan, après on a eu Abdoulaye Sarr et Amara Traoré, il y a eu Kasperzack, et après Lamine Ndiaye. Quatre sélectionneurs en peu de temps. Chaque fois, ils viennent avec leur touche personnelle et nous les joueurs, on ne sait pas sur quel pied jongler parce que chacun vient avec son système de jeu. C’est difficile, c’est une équipe nationale, il faut de la continuité, il faut du temps. Ce n’est pas un club.
Après l’Egypte tout le monde critiquait les résultats parce que le jeu, ce n’était plus pareil, on ne retrouve plus le Sénégal alors qu’on a quand même fait une demi finale à la coupe d’Afrique. C’est maintenant avec le recul qu’on se rend compte que ce n’était pas si mal. C’est là, dans ma tête que j’avais décidé d’arrêter.
Cela vous a frustré ?
Les gens, ils ne comprennent pas. Ils parlent et ne peuvent pas savoir ce qu’il y a à l’intérieur. Nous, on est des professionnels, on fait le bilan. J’étais blessé à la cuisse, je n’ai pas pu jouer contre l’Egypte. Ils m’ont rappelé encore pour venir jouer un match amical contre le Ghana. Moi physiquement je savais que j’étais bien. Je savais ce que je pouvais apporter. Je n’avais rien à envier à personne même à 34 ou 35 ans. Moi je suis bien, je peux jouer. Après, j’ai senti un décalage, je ne pouvais pas donner ce que je voulais alors j’ai préféré dire à Henri Kasperzack de ne pas compter sur moi pour la Can.
Présentement, le débat fait rage sur le type d’entraîneur que l’on doit avoir.
Que préférez-vous, un sélectionneur national ou étranger ?
Le problème ce n’est pas une question d’entraîneur sénégalais ou français. C’est un entraîneur qui doit avoir un projet et qu’on doit laisser travailler surtout. Qu’on doit laisser travailler sur le long terme. De toutes les façons on n’a pas le choix parce qu’on n’a pas de compétition, on n’a pas grand-chose à se mettre sous la dent comme on dit. Là, on a le temps d’organiser des stages. Là par contre, on a le temps de faire venir beaucoup de joueurs, cent s’ils veulent parce que les portes sont ouvertes. On a le temps de voir les joueurs, de prospecter, de démarcher les binationaux, de faire tout ce qu’on veut. Il y a des entraîneurs qu’on essaie d’approcher, j’ai vu dans les journaux. Abdoulaye Sarr et Amara Traoré connaissent bien le foot aussi. Je ne peux pas dénigrer les techniciens Sénégalais parce que c’est une fierté aussi. Pas seulement eux, il y a d’autres aussi qui peuvent déposer leur candidature.
Quel est l’entraîneur national qui serait selon vous le plus apte à tenir l’équipe nationale ?
Le nom… ! Je ne peux pas vous donner de nom. Je ne peux pas vous en citer.
Quel doit être son profil?
Puisqu’il faut reconstruire, il faut un formateur, un dénicheur de talents. Il faut un projet sur deux à trois ans, des jeunes qui vont jouer ensemble.
Pensez-vous à quelqu’un comme Peter Schnittger en disant cela ?
Peter, j’ai gardé d’excellents souvenirs de lui, c’est sûr. Oui pourquoi pas ? J’ai débuté avec lui et c’était bien.
Vous penchez pour quelle école, française, allemande ou sénégalaise ?
On a essayé l’école allemande avec Peter. Je pense bien qu’elle est bonne. J’ai débuté avec lui (Peter) et c’était bien. On a essayé l’école française, on n’a pas encore essayé l’école italienne.
Comment c’était l’école française ?
Avec Bruno Metsu, Guy Stéphan, l’école française au niveau de la formation c’est bien. On peut opter pour l’école italienne. En tout cas les portes sont ouvertes. Ce n’est pas à moi de dire qui doit venir. Ce n’est pas mon problème.
Ferdinand Coly merci de nous avoir accordé cet entretien
Merci à vous aussi
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