Un enfant victime de violence
La Coalition Nationale des Associations des ONG en faveur des enfants (CONAFE/Sénégal) souhaite une association des populations dans la lutte contre les violences à l’égard des enfants. Elle a organisé, ce samedi 13 décembre au Complexe Culturel Léopold Sédar Senghor de Pikine, une mobilisation sociale sur les violences faites aux enfants.
L’occasion a été saisie par CONAFE/Sénégal pour lancer un appel pour un Système National de Protection Social contre les violences faites aux enfants. Ce mouvement de lutte «doit être porté par les populations en mettant en place des dispositifs qui permettent de prévenir et de prendre en charge les différentes formes de violences » a affirmé le secrétaire exécutif de CONAFE/Sénégal, Cheikh Ahmadou Bamba Diaw.
Il est convaincu que les populations doivent nécessairement être associées à la lutte contre les violences faites aux enfants pour mettre fin à ce phènoméne. Car, a-t-il ajouté, «il y a une certaine élite et de grandes organisations ayant beaucoup de moyens qui travaillent avec les médias. Elles s’accaparent la lutte en laissant en rade les populations sans grands résultats ».
Ainsi, selon Cheikh Ahmadou Bamba Diaw, « seul un mécanisme de proximité mis en place par les populations elles-mêmes pourrait aboutir à beaucoup plus de résultats. Se prononçant sur la demande des enfants pour plus d’actions, le secrétaire exécutif de CONAFE/Sénégal est d’avis qu’il faut dépasser les théories parce que « les grandes mobilisations, les grandes réflexions, les grands discours ne permettent pas d’aller loin ».
Au Sénégal, il y a bien des dispositifs juridiques pour sanctionner les auteurs des violences faites aux enfants, malheureusement l’application fait défaut. Le ministre de la justice l’a évoqué lors de l’installation du comité de réflexion sur les violences faites aux femmes et aux enfants (CRVFE). Selon le secrétaire exécutif de CONAFE/Sénégal « du point de vue institutionnel, il faut renforcer les lois, criminaliser davantage et prévoir des peines beaucoup plus lourdes. Et cela doit s’accompagner d’un système national de protection qui part d’une alliance stratégique avec tous les acteurs ».
Dans les croyances sénégalaises le bâton fait partie de l’éducation. Il y a même un dicton qui dit que «l’enfant ne connaît pas Dieu mais il connaît le bâton». Juste pour dire qu’on peut faire comprendre quelque chose à l‘enfant en lui donnant des coups de bâton. Cheikh Ahmadou Bamba Diaw de souligner que «cela est une perception culturelle négative à dénoncer car la violence appel la violence et si cela continue nous risquons d’être dans un cycle de reproduction de la violence».
L’occasion a été saisie par CONAFE/Sénégal pour lancer un appel pour un Système National de Protection Social contre les violences faites aux enfants. Ce mouvement de lutte «doit être porté par les populations en mettant en place des dispositifs qui permettent de prévenir et de prendre en charge les différentes formes de violences » a affirmé le secrétaire exécutif de CONAFE/Sénégal, Cheikh Ahmadou Bamba Diaw.
Il est convaincu que les populations doivent nécessairement être associées à la lutte contre les violences faites aux enfants pour mettre fin à ce phènoméne. Car, a-t-il ajouté, «il y a une certaine élite et de grandes organisations ayant beaucoup de moyens qui travaillent avec les médias. Elles s’accaparent la lutte en laissant en rade les populations sans grands résultats ».
Ainsi, selon Cheikh Ahmadou Bamba Diaw, « seul un mécanisme de proximité mis en place par les populations elles-mêmes pourrait aboutir à beaucoup plus de résultats. Se prononçant sur la demande des enfants pour plus d’actions, le secrétaire exécutif de CONAFE/Sénégal est d’avis qu’il faut dépasser les théories parce que « les grandes mobilisations, les grandes réflexions, les grands discours ne permettent pas d’aller loin ».
Au Sénégal, il y a bien des dispositifs juridiques pour sanctionner les auteurs des violences faites aux enfants, malheureusement l’application fait défaut. Le ministre de la justice l’a évoqué lors de l’installation du comité de réflexion sur les violences faites aux femmes et aux enfants (CRVFE). Selon le secrétaire exécutif de CONAFE/Sénégal « du point de vue institutionnel, il faut renforcer les lois, criminaliser davantage et prévoir des peines beaucoup plus lourdes. Et cela doit s’accompagner d’un système national de protection qui part d’une alliance stratégique avec tous les acteurs ».
Dans les croyances sénégalaises le bâton fait partie de l’éducation. Il y a même un dicton qui dit que «l’enfant ne connaît pas Dieu mais il connaît le bâton». Juste pour dire qu’on peut faire comprendre quelque chose à l‘enfant en lui donnant des coups de bâton. Cheikh Ahmadou Bamba Diaw de souligner que «cela est une perception culturelle négative à dénoncer car la violence appel la violence et si cela continue nous risquons d’être dans un cycle de reproduction de la violence».
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